samedi 25 septembre 2010

L'UMP regonfle ses troupes parlementaires à Biarritz.


Le premier ministre François Fillon a affiché hier sa fermeté face à la rue qui conteste la réforme des retraites, en appelant à l'unité de son parti face aux perturbations actuelles.

Les militants et les élus locaux du parti sarkozyste se sont offert ces deux derniers jours une incursion dans la cour des grands.

Invités par Daniel Poulou, le député de la sixième circonscription, ils ont participé aux travaux des journées parlementaires de l'UMP qui se tenaient hier et avant-hier dans la halle d'Iraty, un espace quasiment neuf, situé entre l'aéroport et les beaux quartiers de Biarritz.

L'occasion de côtoyer ministres et ténors de l'Assemblée Nationale ou du Sénat qu'ils ne rencontrent habituellement qu'à travers l'écran de leur télévision. Ce n'est pas tous les jours qu'ils peuvent croiser au pied des escalators, ou à la cafétéria, Rama Yade, Jean-Louis Borloo, Frédéric Mitterrand, François Baroin, Nadine Morano, Christine Lagarde ou Chantal Jouanno.

Les parlementaires locaux, Alain Lamassoure, député européen, Jean Grenet et Daniel Poulou, élus à l'Assemblée Nationale et le sénateur Auguste Cazalet jouent les guides dans ce « Who's Who » vivant du parti majoritaire. Mais c'est le « retraité » béarnais, Jean Gougy, qui jure n'être « plus rien » dans le parti, qui semble prendre le plus de plaisir à faire les présentations.

Le solide carnet d'adresses de Jean Gougy

« Le jeune garçon qui m'a salué tout à l'heure, c'est Olivier Marleix, le fils du ministre, qui travaille à l'Élysée », glisse-t-il. « Je vous présente Hervé Fabre-Aubrespy, qui est chargé à Matignon du découpage électoral », indique-t-il, un peu plus tard. Plus de trente ans passés à la tête du parti gaulliste laissent indubitablement un solide carnet d'adresses.

Les rencontres dans les couloirs témoignent de liens privilégiés. Le trésorier départemental Jacques Monget salue ainsi Éric Woerth, ex-trésorier du parti. L'accolade est chaleureuse entre Nicolas Patriarche, le jeune élu béarnais de l'agglomération paloise (et délégué de circonscription) et Benoît Apparu, ministre du logement et ancien responsable national des jeunes.

La veille, la réunion militante a réuni 700 personnes en compagnie des présidents des groupes du Sénat et de l'Assemblée, Gérard Longuet et Jean-François Copé, du secrétaire général, Xavier Bertrand et de Michèle Alliot-Marie, ministre et élue de Saint-Jean-de-Luz. Les jeunes « populaires » du cru avouent s'être couchés à l'aube...

Le gouvernement presque au complet

Hier, outre les délégués de circonscription et les conseillers généraux (Jean Castaings, Max Brisson, Hervé Lucbéreilh, Francis Courouau), de nombreux maires basques avaient leur table réservée au repas de clôture.

Avant cela, ils ont été très attentifs aux discours des leaders qui se sont succédé tout au long de la matinée devant le gouvernement presque au complet, rassemblé au premier rang de la salle.

Copé et Fillon pour doper les troupes

« Non, avec le président de la République, nous ne retirerons pas ce projet de réforme car il est nécessaire et raisonnable. » Le premier ministre François Fillon a fait preuve, hier, d'une grande fermeté face aux manifestants opposés à la réforme des retraites, restant dans le même registre pour réclamer de l'ordre à L'UMP, agitée par une guerre des chefs qui a brouillé les journées parlementaires du parti. Il a appelé les parlementaires à tenir le cap : « Nous avons l'impérieuse obligation de porter et de soutenir la politique de réforme », en justifiant notamment les mesures annoncées par le discours de Grenoble du président de la République et en annonçant une réforme à venir de la fiscalité.

Avant lui, Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, a prôné le courage, le rassemblement et l'ouverture au monde tout en éreintant l'opposition : « Si les socialistes sont aussi agressifs, c'est qu'ils n'ont pas de projet. »

Source: La République des Pyrenées.fr

Aménagement du territoire: Nicolas Sarkozy donne le coup d'envoi du campus de Saclay.


En visite ce vendredi matin sur le plateau de Saclay, le président de la république a tenu à montrer les preuves de volonté politique en annonçant l'arrivée prochaine de six grande écoles et en cherchant à rassurer les élus sur la question des transports.

A la fin de son mandat, Nicolas Sarkozy pourra s’enorgueillir d’avoir concrètement fait avancer le projet de grand cluster scientifique de classe mondiale qu’est Saclay (Essonne). Une nouvelle fois en visite sur le plateau, accompagné des ministres de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, de l’Aménagement du territoire, Michel Mercier, et de la secrétaire d’Etat chargée de l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, le chef de l’Etat a tenu à donner les gages de sa volonté politique.

"Aujourd’hui, je suis heureux de confirmer le lancement de l’opération d’aménagement du campus Paris-Saclay", a-t-il ainsi déclaré devant un parterre d’élus locaux et de responsables des plus prestigieux établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Il est vrai que évoquée depuis des années, cette future "Silicon Valley" à la française est évoquée sans jamais vraiment prendre forme. Car si une bonne vingtaine d’établissements de pointe (Polytechnique, HEC, CEA, CNRS, université Paris Sud, université de Versailles Saint-Quentin, Supélec, sans compter les centres de R&D de Danone, Renault, PSA, Air Liquide, Thalès…) s’y sont installés, parfois dès les années 50, ils l’ont fait "indépendamment d’une vision de l’ensemble" que ce soit scientifique, politique et architectural, a critiqué le chef de l’Etat. Bref, aujourd’hui, Saclay, qui concentre déjà 10% de la recherche publique et privée, est ce grand plateau un peu hostile où ont été semés de manière éparse des "pots de yaourt", reconnaît un membre du gouvernement.

Pour en finir avec une "telle mosaïque d’institutions mal coordonnées", le gouvernement a donc mis le paquet. A chaque grande opération, Saclay est toujours bien servi : 850 millions d’euros dans le cadre de l’opération campus et 1 milliard d’euros dans le cadre du grand emprunt. Si l’enveloppe de l’opération campus est non "consomptible" (seuls les intérêts de la somme placée sur un compte du Trésor seront utilisés pour payer les loyers des partenariats public-privé), Saclay bénéficie d’un traitement de faveur pour le grand emprunt. Le milliard qui lui est destiné est, lui, consommable et sera divisé entre les établissements qui en bénéficieront pour leurs travaux. Chaque opération immobilière sera protée soit par l’établissement soit par l’établissement Paris-Saclay.

mardi 14 septembre 2010

Récupération des points de permis: l'UMP d'accord pour réduire le délai .


Le patron de l'UMP Xavier Bertrand a approuvé lundi la réduction du délai pour retrouver ses points de permis de conduire, votée au Sénat contre l'avis du gouvernement, jugeant que cela n'inciterait "pas à rouler plus vite" mais faciliterait "la reprise d'activité".

"Je trouve que ça a du sens" et "ce n'est pas ça qui va inciter à rouler plus vite ou à rouler dangereusement, je ne crois pas", a déclaré M. Bertrand sur RMC et BFM TV.

Il a souligné que "les esprits ont beaucoup changé" et que "depuis maintenant quelques années, on a de vrais résultats en matière de sécurité routière".

"Il ne faut pas relâcher la politique" de répression des délits routiers, a-t-il dit, mais cette mesure permettra quand on a perdu ses points "de ne pas être pénalisé pour reprendre une activité, pour reprendre un travail et une vie sociale".

Le Sénat a adopté vendredi, contre l'avis du gouvernement, un amendement dans le cadre du projet de loi sur la sécurité Loppsi 2 qui réduit les délais nécessaires pour reconstituer les points perdus sur les permis de conduire.

Dans les cas où le conducteur a commis une infraction entraînant le retrait d'un seul point, la restitution de celui-ci aura lieu dans un délai de six mois (au lieu d'un an) à condition qu'aucune autre infraction n'ait été commise pendant ce délai.

La totalité des douze points sera restituée dans un délai d'un an (au lieu de trois ans), également à condition qu'aucune infraction n'ait été commise pendant cette période.

Source AFP

Retraites : cynisme et hypocrisie font bon ménage à gauche .


Derrière une unité de façade, l’opposition persiste à mentir aux Français.

Preuve en est les propos tenus par Pierre Laurent lors de la fête de l’Huma. En réponse à l’annonce faite par Martine Aubry de replacer l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en cas de victoire du Parti socialiste aux élections présidentielles de 2012, le secrétaire général du Parti communiste a expliqué que l’enjeu était de « pouvoir partir à 60 ans avec une retraite qui permette de vivre de façon décente ». Ce dernier regrette ainsi au nom de sa famille politique de voir les socialistes aussi « ambigus » sur cette question cruciale des retraites.

Week-end donc intéressant pour Frédéric Lefebvre qui lors du point presse hebdomadaire a souhaité tirer les conclusions du comportement de la gauche dans ce débat : « Il y a la France du coeur, avec une majorité qui veut sauver les retraites et le niveau des pensions », a-t-il expliqué avant de condamner « la France du cynisme, celle du Parti socialiste, qui fait croire au retour de la retraite à 60 ans sans assumer la baisse des pensions ».

Pour Dominique Paillé, la gauche de Martine Aubry, en cherchant à sauver ce dogme des 60 ans, « agite des miroirs aux alouettes », or « les Français ne sont pas des alouettes ».