lundi 21 décembre 2009

Le nombre de Garde à vue serait sous-estimé de 20 à 30 %


C'est ce qu'affirme le contrôleur général des lieux de privation de liberté,Jean-Marie Delarue, qui critique l'obsession actuelle de la sécurité".

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, livre, dimanche 20 décembre, au Journal Du Dimanche, des chiffres et des découvertes surprenantes faites dans les commissariats et prisons de France, un mois avant la sortie officielle de son rapport d'activité 2009.
Lui et son équipe ont visité plus de 200 hôpitaux psychiatriques, prisons, commissariats… pour préparer un rapport qui révèle notamment qu'en France, le nombre de gardes à vue serait sous-estimé de 20 à 30%, car il ne prend pas en compte la plupart des infractions liées au code de la route. Ainsi, les 578.000 gardes à vue enregistrées en 2008 devraient être de 750.000, "ce qui est beaucoup, d'autant que la plupart ressortent sans aucune poursuite", constate Jean-Marie Delarue.

"L'équipe des frappeurs et celle des non-frappeurs"
Outre leur chiffre sous-estimé, les gardes à vue sont aussi pointées du doigt pour leur inconfort. "Il y a des douches, mais elles ne servent à rien!" déplore le contrôleur général. "Parce qu'il n'y a ni serviette ni savon et que c'est une charge supplémentaire pour les policiers." La violence et l'humiliation semblent aussi être de la partie. "Dans un dépôt de tribunal, des sources concordantes nous ont parlé de deux équipes de policiers chargés des gardes à vue le week-end, une appelée "l'équipe des frappeurs", l'autre "des non-frappeurs"", explique Jean-Marie Delarue.

"Le respect des droits de la personne doit l'emporter"
Le contrôleur général des lieux de privation de liberté assure que des mesures simples permettraient l'amélioration des conditions de rétention, à commencer par le plateau repas. "On ne vous laisse ni les couverts ni le gobelet, car un gobelet coupé peut être tranchant. Du coup, on ne peut plus boire. Nous avons donc demandé au ministre de l'Intérieur d'autoriser l'usage de gobelets en carton dans les commissariats", explique-t-il. "On a l'impression que la garde à vue est organisée en fonction de contraintes matérielles, pas des garanties juridiques, alors que le respect des droits de la personne doit l'emporter", ajoute-t-il, déplorant des registres de garde à vue peu soignés et remplis à la va-vite.

"Réveillés toutes les deux heures !"
Le rapport épingle aussi les conditions de rétention dans les prisons, et "l'absence de relations sociales". "On a beaucoup de mal à faire entendre que les rapports humains sont plus importants que la vétusté des locaux," explique Jean-Marie Delarue. "Il faut plus de travailleurs sociaux, plus de parloirs, plus de parole accordée aux détenus". Quant aux mesures préventives contre le suicide, il s'étonne : "il y a toujours des mesures étranges : les détenus qui ne vont pas bien et présentent un risque suicidaire sont réveillés toute les deux heures la nuit pour vérifier qu'ils sont bien vie! On est vite lessivé à ce rythme-là!" Jean-Marie Delarue conclut en confiant sa "hantise de l'obsession actuelle de la sécurité". "Le problème, c'est que la sécurité n'a jamais de fin. Or, au bout d'un moment, la sécurité met en cause la dignité de la personne et empiète sur les libertés", regrette-t-il.

Des propos auxquels réagit Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, en rappelant d'abord que la garde à vue "garantit les droits de la personne suspectée, notamment celui de voir un avocat et un médecin". En réponse à "l'inconfort" de la garde à vue pointée par Jean-Marie Delarue, le directeur général de la police nationale assure avoir "débloqué 6 millions d'euros en 2008 et encore autant en 2009 pour des travaux d'urgence." Quant aux violences qui seraient perpétrées lors des gardes à vue, Frédéric Péchenard rappelle que "nous avons le taux de sanctions administratives le plus important : nous prononçons 3.000 sanctions de policiers par an, dont 100 révocations".

François Fillon en visite de réconciliation en Chine


Le chef du gouvernement français François Fillon est arrivé dimanche en Chine pour une visite de trois jours, destinée à réchauffer une relation victime d'un sérieux coup de froid, il y a un an: Pékin avait vigoureusement manifesté sa colère à Paris après la rencontre entre le président Nicolas Sarkozy et le dalaï lama.

Aujourd'hui, ce périple devrait permettre une amélioration des relations économiques, histoire de préparer le terrain en attendant une visite du président français l'année prochaine.

Une série d'accords destinés à resserrer les liens commerciaux doivent ainsi être signés par François Fillon, qui rencontrera notamment le président Hu Jintao, le Premier ministre Wen Jiabao et le président de l'Assemblée nationale populaire, Wu Bangguo.

La brouille avec Pékin a connu plusieurs péripéties, principalement liées à la question tibétaine. Pékin avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important prévu avec l'Union européenne en représailles à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le chef spirituel du bouddhisme tibétain en exil, en décembre 2008. Les deux hommes s'étaient vus en Pologne, à Gdansk, en marge des cérémonies du 25e anniversaire de l'attribution du Prix Nobel de la paix à l'ancien président polonais Lech Walesa.

La rencontre avec le dalaï lama, que Pékin accuse de visées séparatistes, a été suivie d'une opération de boycott des produits français en Chine. Le très gouvernemental "China Daily" avait à l'époque appelé ouvertement les Chinois à renoncer à aller rendre visite à la Tour Eiffel, et à bouder Louis Vuitton et Carrefour.

La tension franco-chinoise avait connu là son point culminant. Mais déjà, la question du Tibet et des droits de l'Homme avait refroidi l'ambiance au printemps précédent, lorsque des militants pro-tibétains dénonçant la répression chinoise sur le Toit du Monde avaient manifesté en masse dans les rues de Paris au passage de la flamme olympique, avant les JO de Pékin à l'été.

Depuis lors, la colère chinoise s'est apaisée: Sarkozy a renoué le contact avec Hu à l'occasion de plusieurs rencontres internationales, en avril puis septembre dernier, à l'occasion des G-20 de Londres et Pittsburgh, et les visites de haut niveau ont repris. Le ministre chinois du Commerce Chen Deming était en France le mois dernier, à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires.

François Fillon, qui lui aussi devait être bien entouré à ce niveau, ne s'est pas exprimé à son arrivée à l'aéroport en compagnie de son épouse Penelope.

Mais dans des déclarations à l'agence officielle Chine nouvelle, il a précisé que Paris entendait renforcer sa coopération avec Pékin dans les domaines du nucléaire, de l'aviation, de la protection de l'environnement et des services médicaux notamment.

Les milieux d'affaires français avaient craint que la colère chinoise n'affecte durablement les relations commerciales avec la Chine, immense marché en devenir très attractif pour eux. La rétorsion commerciale est devenue une des armes majeures de l'arsenal de la Chine, très courtisée dans le monde entier.

Pékin avait en effet suspendu les contacts de haut niveau et rayé la France de la carte des déplacements des délégations commerciales chinoises.

Climat : Copenhague s'achève sur un échec


Pas d'Organisation mondiale du climat ni d'objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre : le sommet de Copenhague sur le climat est un échec. Seule avancée, au terme de jours de négociations, un accord à l'arraché annoncé vendredi soir par Nicolas Sarkozy et Barack Obama, qui n'a pas été formellement adopté faute de consensus entre les pays, mais dont la Conférence des Nations Unies a «pris acte».

Vendredi soir, plusieurs chefs d'Etat de pays du Nord, donc Barack Obama et Nicolas Sarkozy, ont annoncé la conclusion d'un accord minimaliste. Longue d'à peine trois pages, cette déclaration politique, proposée par 26 pays industrialisés, dont la Chine, n'était pas à la hauteur des ambitions du sommet. Elle se contente de confirmer l'objectif d'une limitation à 2°C de la hausse des températures, sans fixer aucun seuil à 2020 ou 2050, notamment dans la baisse des émissions de CO2, ni instaurer d'Organisation mondiale de l'environnement, comme le souhaitait l'Europe.

L'accord politique prévoit également, sans entrer dans le détail, la création d'un fonds spécial et d'une enveloppe de 30 milliards de dollars à court terme (années 2010, 2011 et 2012), qui monterait ensuite à 100 milliards de dollars d'ici à 2020, destinée en priorité aux pays les plus vulnérables.

Barack Obama avait salué un accord «significatif» et «sans précédent». Moins positif, Nicolas Sarkozy avait quant à lui fait part de sa déception, tout en estimant «positif» cet accord, «même s'il n'est pas parfait». Selon les deux chefs d'Etat, l'un des points à retenir était le consensus trouvé par les 192 pays qui participaient au sommet. «La totalité de ces engagements chiffrés sera présentée au mois de janvier», avait expliqué Nicolas Sarkozy.

Un accord annoncé trop vite

Mais les deux hommes ont sans doute parlé un peu trop vite d'un accord : dans la nuit, nombre de déclarations sont venues démentir ce consensus. A la tête de la contestation, le petit archipel de Tuvalu, dont l'existence même est mise en danger par le réchauffement climatique, et qui estime que cet accord est «une poignée de petite monnaie pour trahir notre peuple et notre avenir».

La Bolivie a critiqué «les méthodes employées» pour obtenir cet accord, estimant que le premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, président de la conférence, avait «fait obstacle à la démocratie et à la transparence». La déléguée du Venezuela l'a quant à elle accusé d'avoir «conduit un coup d'état contre les Nations unies».

Cuba s'en est pris à Barack Obama, accusé de «s'être conduit comme un empereur et d'avoir «annoncé un accord qui n'existe pas». De fait, contrairement aux annonces des pays du Nord, les 193 pays participant à la conférence n'ont pas approuvé la proposition.

C'est du Soudan, représentant l'Afrique, qu'est venu l'attaque la plus violente. Son délégué, Lumumba Stanislas Dia-Ping, a estimé que l'accord proposé «appelle l'Afrique à signer un pacte suicidaire». «C'est une solution fondée sur des valeurs qui ont envoyé six millions de personnes dans les fours en Europe», a-t-il poursuivi, sous les protestations des délégués européens et américains.

Confusion sur la fin du sommet

Principal grief du Sud : les conditions dans lesquelles cet accord a été trouvé. Le Nord aurait négocié en secret, en contradiction avec les règles des Nations Unies, où le multilatéralisme prévaut. «Il s'agit d'un accord politique entre chefs d'Etat, pas d'un contrat, par lequel les dirigeants ont tenté de relancer la machine», reconnaissait dans la nuit Jean-Louis Borloo.

Mais ces décisions doivent être transformées en «décisions de la conférence» pour être rendues «opérationnelles», a rappelé samedi à l'aube, en séance plénière, le ministre britannique de l'Environnement Ed Miliband.

Faute de consensus, samedi matin, la conférence des Nations unies a «pris acte» de l'Accord de Copenhague. Un geste qui, selon Alden Meyer, directeur de l'Union of concerned scientists, «donne un statut légal suffisant pour rendre l'accord opérationnel sans avoir besoin de l'approbation des parties». Cette validation constitue une première «étape essentielle», a estimé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Associations et écologistes sont consternés. Pascal Husting, directeur de Greenpeace France, a dénoncé un «désastre», et un «recul» par rapport à Kyoto, avec un projet d'accord ayant «la substance d'une brochure touristique». Nicolas Hulot a jugé «affligeant» et «consternant» le résultat de la conférence. «Garder l'espoir, ça va devenir un acte de bravoure», a-t-il lancé sur France Info samedi matin.

Pour la plupart des participants, il faut maintenant attendre l'an prochain et une nouvelle conférence, à Mexico, pour espérer faire avancer la lutte contre le réchauffement.

Réforme des collectivités locales: votre avis nous est précieux !


Création d'un conseiller territorial siégeant au département et à la région ; en finir avec les financements croisés des collectivités locales ; achever l'intercommunalité tout en l'améliorant ; donner la compétence générale aux communes ; création des métropoles…
Souhaitant instaurer des règles et des fonctionnements plus simples, plus efficaces, plus cohérents et qui coûtent moins chers aux Français, le Mouvement Populaire a fait le choix de l'ambition politique sur la réforme des collectivités locales. Ce choix s'est nourri de vos contributions à l'occasion des 80 réunions organisées dans les départements. Ainsi que du travail parlementaire à l'Assemblée nationale comme au Sénat.
Convaincu qu' « en travaillant ensemble on réussit ensemble », le Mouvement Populaire a permis au projet de loi sur la réforme des collectivités locales de voir le jour.

Nous vous proposons maintenant, à travers cette consultation ouverte du 16 décembre 2009 au 24 janvier 2010, de poursuivre ensemble notre réflexion. Elle porte sur sept questions précises de la création du conseiller territorial à celle du statut de métropole, en passant par le(s) domaine(s) de compétence(s) des collectivités locales, le maillage des intercommunalités ou encore les modes d'élection des conseillers territoriaux et des représentants des intercommunalités

Votre vote et votre avis nous sont précieux. Ils vont nous permettre de faire vivre au quotidien cette réforme .

Joinville Populaire vous invite a rejoindre ce lien pour donner votre avis sur la reforme des collectivités locales .

http://consultations.u-m-p.org/

lundi 9 novembre 2009

François Fillon lance la reconquête des régions


En meeting près d'Angers, le premier ministre a appelé dimanche les partis de la majorité à l'unité dès le premier tour.

«Vive la France de François Fillon !» Évidemment dans les Pays de la Loire, les supporteurs du premier ministre ne manquent pas et n'hésitent pas à s'enthousiasmer jusqu'à la tribune d'un meeting. François Pinte, patron de la fédération UMP de Loire-Atlantique, s'enflamme : «Nous avons une responsabilité particulière parce que cette région est celle du premier ministre. Et quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, le score du 21 mars prochain sera forcément rattaché à son nom !»

À Andard, village de la banlieue d'Angers, un millier de militants s'étaient donné rendez-vous, dimanche, pour le lancement de la campagne de Christophe Béchu, tête de liste UMP dans les Pays de la Loire, dans l'ancien fief de François Fillon. Une région perdue, en 2004, à la surprise générale au profit du Parti socialiste. Six ans plus tard, l'enjeu est donc de taille. La région des Pays de la Loire fait partie des quatre ou cinq que le parti présidentiel espère reconquérir sur les vingt gérées par la gauche.


Étoile montante

Initialement, François Fillon avait confié cette mission de reconquête à son amie et ministre Roselyne Bachelot. Désignée par les militants, l'élue angevine a finalement renoncé, à la rentrée. Officiellement, elle a jeté l'éponge à la demande du président et du premier ministre à cause de l'épidémie de grippe A, qui nécessite, selon elle, une «vigilance de tous les instants». Officieusement, Roselyne Bachelot n'avait aucunement envie de quitter le gouvernement pour un poste de présidente du conseil régional. Ce que François Fillon a résumé avec le sourire : «Désolé, Roselyne, tu vas rester avec moi pour tenir la barre du bateau !»

Du coup, Roselyne Bachelot et François Fillon ont réservé compliments et encouragements pour la vedette du jour : Christophe Béchu. Étoile montante de l'UMP, souvent décrit comme un «bébé Fillon», ce jeune élu, 35 ans, a beaucoup hésité avant de se lancer. «Oui, c'est une élection dans laquelle je ne m'étais jamais projeté», a admis celui qui cumule déjà les mandats de président du conseil général et de député européen. S'il a rappelé qu'il ne pouvait pas refuser la proposition du président de la République et du premier ministre, il a averti : «Je ne suis pas candidat à contrecœur. Je ne suis pas candidat pour faire de la figuration. Je suis candidat pour gagner.» Christophe Béchu a ouvert sans attendre les hostilités contre le président socialiste sortant, Jacques Auxiette, dont il a fustigé la «politique de poudre aux yeux» et l'explosion de la fiscalité locale. Prudent, il a pris soin de se poser en «challenger» et pas en favori. Les résultats seront d'ailleurs examinés à la loupe par l'Élysée et Matignon.

À quatre mois et demi des régionales, Fillon a jugé que la « partie sera difficile » comme toutes «les élections intermédiaires». Mais les Pays de la Loire ne sont pas «condamnés», a-t-il dit, à «rester dans le giron de la gauche». Pour cela, le premier ministre a fixé une règle qui vaut, selon lui, pour toutes les régions : «Je réclame l'unité de la majorité présidentielle dès le premier tour. Tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs doivent se serrer les coudes.»

Dans le même élan, le premier ministre a mis en garde «tous ceux qui prendraient le risque d'affaiblir» l'UMP. Voilà donc le Nouveau Centre d'Hervé Morin et le Parti démocrate chrétien de Christine Boutin prévenus. A fortiori dans l'ex-fief de Fillon, où les deux formations menacent de monter leurs listes. Le premier ministre a conclu son escapade ligérienne en défendant avec virulence le bilan de Nicolas Sarkozy. «La France d'aujourd'hui n'est déjà plus exactement la même que celle de 2007», s'est-il félicité. Avant de s'en prendre à la gauche, sous les applaudissements : «Être de l'UMP et de la majorité présidentielle, c'est être plus moderne et moins dogmatique qu'être de gauche.»

mardi 3 novembre 2009

Santé publique - Le "plan cancer" de Sarkozy : priorité à la prévention


"Je ne peux pas faire d'économies avec la vie des gens". Nicolas Sarkozy a présenté lundi à Marseille son plan Cancer 2. Avec, tout d'abord, ce chiffre : près de 750 millions d'euros seront débloqués pour la période 2009-2013 parce que la "lutte contre le cancer est devenue un enjeu majoritaire pour la France", parce que "depuis 2004, les cancers sont devenus la première cause de mortalité".

Voici les objectifs affichés et annoncés. Nicolas Sarkozy les a ainsi résumés : "mettre de l'argent pour chercher et trouver des solutions ; pour mieux considérer le personnel hospitalier ; pour mieux accompagner les malades; faire en sorte que tous ceux qui souffrent n'aient pas non plus à en souffrir dans le regard des autres".

- Améliorer la visibilité sur les cas de cancers
Nicolas Sarkozy a demandé à l'Institut de veille sanitaire de produire en 2010 des données plus récentes et de "meilleure qualité" sur les cancers en France, pour permettre une meilleure prévention. "Je ne suis pas satisfait", a-t-il dit. "Les Etats Unis publient des données d'incidence et de décès estimées pour 2009, la France s'en tient encore aujourd'hui à des données de 2005. C'est une erreur. Comment voulez-vous que notre action contre le cancer soit efficace si nous passons notre temps à regarder la réalité dans le rétroviseur ?"

- Etudier les risques environnementaux
"Je souhaite que 15% du budget de la recherche prévu par ce plan soit consacré à quelque chose qui est très important à mes yeux, qui est l'analyse des risques environnementaux et comportementaux", a déclaré le chef de l'Etat. Selon lui, il faut "étudier davantage les effets à long terme des expositions, même à faible dose, à certains agents chimiques, biologiques ou physique". "On n'a pas assez travaillé sur ces questions", a-t-il martelé, tout en se défendant de vouloir "affoler inutilement les Français". "Ça n'aurait aucun sens", a-t-il précisé, "mais il faut être attentif aux risques émergents, ce sont sans doute les risques de demain".

- Mieux dépister
Pour réduire les inégalités face à cette maladie qui devrait toucher 350.000 personnes en 2009 (+10% en quatre ans), il a promis l'installation de 74 machines supplémentaires d'imagerie par résonance magnétique nucléaire, "dont 39 dans les 10 régions ayant la mortalité pour cancer la plus élevée".

- "Construire l'excellence des soins de demain"
"Nous avons 5000 chercheurs en cancérologie. Au sein de cet ensemble, nous allons identifier les meilleurs structures, cinq sites de recherche pluridisciplinaire seront labellisés par l'Institut national du cancer", a déclaré le chef de l'Etat. Il a expliqué que ces cinq sites "travailleront en réseau avec d'autres équipes de recherche et d'autres établissements de santé. Ils seront un facteur d'émulation". Ces sites devront "contribuer de manière décisive à accélérer le transfert des avancées de la recherche au bénéfice des malades", a poursuivi Nicolas Sarkozy, en ajoutant qu'ils "seront encouragés à concourir au plan mondial à la réalisation d'essais cliniques précoces de nouveaux médicaments". Par ailleurs, le chef de l'Etat a dit souhaiter "que la participation des patients aux essais cliniques augmente de 50%".

- "20% de spécialistes de plus"
"Pour garantir la qualité des soins à l'avenir, à côté de la recherche, il faut anticiper l'évolution démographique de certaines professions. Les spécialistes impliqués dans la prise en charge des cancers, je pense aux oncologues, aux radiothérapeutes, aux hématologues qui sont aujourd'hui en nombre insuffisants", a déclaré le chef de l'Etat. "Un effort particulier de recrutement sera consenti en faveur des radiophysiciens", a-t-il poursuivi, en faisant allusion "au drame d'Epinal" où des patients avaient été irradiés. Il a souhaité ainsi "une centaine d'étudiants en plus dans les formations de radiophysiciens chaque année".

- Alcool : améliorer l'information des consommateurs
Nicolas Sarkozy a annoncé que "en 2011 la quantité d'alcool devra être indiquée sur chaque bouteille". Actuellement, c'est le degré d'alcool qui est inscrit sur les bouteilles. Le chef de l'Etat a ajouté que dans le "même temps, les centres venant en aide aux personnes en difficulté avec l'alcool verront leurs moyens renforcés".

- Tabac : des substituts mieux remboursés
Nicolas Sarkozy a reconnu lundi que la hausse de 6% du prix du tabac votée par l'Assemblée constituait "une forte progression", qu'il a justifiée, et a annoncé un remboursement des substituts nicotiniques de 150 euros en 2010 (contre 50 actuellement) pour les bénéficiaires de la CMU et les femmes enceintes. Mieux lutter contre l'usage du tabac, c'est aussi prévoir des avertissements visuels sur les paquets "atténuant l'image positive de la cigarette", et interdire la vente de tabac sur internet ainsi qu'aux mineurs, a-t-il ajouté.

- Améliorer la vie après le cancer
"Je n'accepterai pas que des patients ne puissent s'assurer et emprunter dans les meilleures conditions possibles", a déclaré le chef de l'Etat, qui a promis "d'élever la voix" contre "les assureurs et les établissements de crédit". Il a notamment demandé aux signataires de la Convention "s'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé" (AERAS) de "renouveler celle-ci pour améliorer la couverture assurancielle et l'accès à l'emprunt des personnes qui sont sorties de la maladie". Signée par les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque, de l'assurance et de la mutualité et les associations de malades et de consommateurs, cette convention, en vigueur depuis le 6 janvier 2007, vise à élargir l'accès à l'assurance et l'emprunt pour les personnes affrontant ou ayant affronté un problème de santé.

jeudi 29 octobre 2009

Identité nationale : le débat est ouvert.


Le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson prévoit trois mois de discussions qui placent le Parti socialiste sur la défensive.

Trois mois pour réfléchir à ce qu'est l'identité nationale de la France. Le ministre de l'Immigration, Éric Besson, a dévoilé, lundi, dans un communiqué, le calendrier et les modalités du «grand débat» sur l'identité nationale qu'il a annoncé la veille au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Cette réflexion nationale, qui associera les forces vives de la nation (associations, syndicats, enseignants, parents, élèves, élus locaux), s'ouvrira le 2 janvier pour s'achever le 28 février par la présentation d'une synthèse.

Les participants devront répondre à deux questions générales - «Pour vous, qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?» et «Quel est l'apport de l'immigration à l'identité nationale ?» - et à de nombreux points précis. Au programme et dans le désordre : la définition de «notre nation», la solidarité nationale, la laïcité, l'opportunité d'obliger les jeunes à chanter au moins une fois par an La Marseillaise, etc. Comme prévu, les réunions se dérouleront «dans chacune des 100 préfectures de départements et des 350 sous-préfectures» et seront animées par le corps préfectoral, mais aussi par les parlementaires nationaux et européens.

Après la polémique sur les tests ADN, Éric Besson a donc mis les formes vis-à-vis de la majorité en informant préalablement les présidents des groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat, Jean-François Copé et Gérard Longuet, ainsi que l'eurodéputé Michel Barnier. Manière pour l'ex-PS, cité comme «premier ministrable», de montrer qu'il souhaite dorénavant travailler main dans la main avec la majorité. Pas sûr que Jean-François Copé apprécie que le ministre de l'Immigration lance un débat sur un thème qu'il porte lui-même depuis des mois…

Peu importe. Éric Besson est satisfait. Après les tests ADN, la fermeture de Calais, le livre publié par son ex-épouse, Sylvie Brunel, le voilà encore dans la lumière. «Ce débat ne me fait pas peur, confie-t-il. Je le trouve même passionnant.» Passionnant, mais très critiqué dans l'opposition. Des Verts au Front national, beaucoup dénoncent une opération destinée à récupérer les voix des électeurs d'extrême droite à quelques mois des régionales.

«L'opposition est gênée»

Le ministre s'en défend, arguant que ce débat «figure dans (la) lettre de mission» qu'il a reçue après sa nomination à l'Immigration en janvier 2009. Dans ce concert de critiques, le PS semble un peu en retrait et mal à l'aise. Certes, quelques socialistes ont réagi. Le député Jean-Christophe Cambadélis dénonce une «grosse ficelle». Le porte-parole Benoît Hamon ironise sur le fait que le débat sur l'identité nationale soit «posé par le gouvernement de la Ve République qui se situe le moins dans la tradition républicaine». L'ancienne garde des Sceaux Élisabeth Guigou estime qu'Éric Besson cherche à «détourner l'attention» après l'évacuation de la jungle de Calais et l'expulsion des trois Afghan s. Et Vincent Peillon assure que la burqa «ne menace pas l'identité nationale» et que «jamais la France ne s'est pensée par rapport à ses étrangers».

En revanche, ni la première secrétaire du PS Martine Aubry - en congé en Chine -, ni Ségolène Royal, qui avait proposé en 2007 que tous les Français aient un drapeau tricolore chez eux, n'ont réagi. Ce qui ne surprend guère l'UMP. «L'opposition est très gênée, décrypte Gérard Longuet. Elle n'a pas envie d'ouvrir ce débat, parce qu'elle est divisée». Le ministre de l'Immigration, de son côté, ne serait pas mécontent de voir les deux dames du PS se confronter sur la question. Mais, dit-il, «Ségolène est tellement pavlovienne qu'elle peut se saisir du débat, mais elle est tellement imprévisible qu'elle peut aussi ne pas y prendre part ».

lundi 19 octobre 2009

Election de David Douillet dans les Yvelines .


L'ancien judoka David Douillet a été élu dimanche député UMP de la 12e circonscription des Yvelines en battant avec "un peu plus de 52% des voix", le maire PS de Poissy, Frédérik Bernard, a annoncé Ange Sitbon, chargé des élections à l'UMP. David Douillet, 40 ans, qui se présentait pour la première fois à un scrutin, a obtenu environ un millier de voix de plus que son adversaire. A Poissy même, selon la même source, il a battu Frédérik Bernard de 127 voix, a-t-il précisé. La participation, de quelque 30% au premier tour, a gagné entre 4 et 5 points dimanche, selon la même source.

Ce scrutin législatif partiel s'est déroulé sur fond de polémique en raison de la promotion annoncée de Jean Sarkozy, le fils du président, à la tête du conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), le premier quartier d'affaires d'Europe. Les partisans du double champion olympique avaient craint que cette affaire ne fasse fuir les électeurs mais la 12e circonscription des Yvelines vote traditionnellement à droite et le candidat socialiste, malgré un bon report de voix de gauche et du centre, n'a pas atteint la barre des 50%. "Le travail paie, c'est vraiment la conclusion de cette campagne", a dit le nouvel élu à iTélé. "Une campagne, ça se gagne sur le terrain et pas ailleurs, pas à Paris." Prié de dire si la polémique autour de Jean Sarkozy avait joué un rôle dans le résultat final, David Douillet a ajouté : "La preuve que non, puisque j'ai gagné ce soir."

Au premier tour, dimanche dernier, de cette élection législative partielle organisée à la suite de la déchéance de l'UMP Jacques Masdeu-Arus, le double champion olympique avait obtenu 44,2% des suffrages exprimés devant le candidat PS qui avait recueilli 21,9% des suffrages. Le Vert Alain Lipietz avait obtenu 14,8% des suffrages. Le candidat du MoDem avait lui obtenu 7,7% des voix.

Joinville Populaire felicite David Douillet pour son election .

dimanche 18 octobre 2009


Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour réclamer "une réelle égalité hommes-femmes" en mettant en avant les discriminations au travail mais aussi leurs inquiétudes quant à l'accès à la contraception et le droit à l'avortement. Une centaines d'associations militant pour les droits des femmes, ainsi que des partis politiques et des syndicats, avaient répondu à l'appel du collectif national pour le droits des femmes (CNDF) et de l'association "Femmes solidaires". Les organisateurs ont avancé 15.000 participants, la préfecture de police les évaluant à 2.600.

"La crise économique frappe tout le monde, mais les femmes en particulier, et nous assistons à une aggravation des inégalités", a déclaré en tête du cortège Maya Surduts, militante féministe de longue date et membre du CNDF, crée en 1996 à l'issue d'une grosse mobilisation en faveur des femmes. "Dans le monde professionnel notamment, le plafond de verre est toujours une réalité, même si des femmes y ont pris leur place", a estimé Mme Surduts. "Seuls 34% des cadres sont des femmes, et encore jusqu'à un certain niveau hiérarchique, et en moyenne les salaires sont inférieurs de 26% à poste égal", a-t-elle ajouté.

"Ne pas revenir en arrière"

Les manifestants, surtout des femmes, étaient venus d'Ile-de-France mais aussi des régions, avec notamment des associations de Nantes ou Pau. L'association Femmes solidaires, qui revendique 10.000 membres en France, composait un des gros contingents du cortège. "La liberté de décider, on s'est battues pour l'avoir, on se battra pour la garder", chantaient ses membres arborant des ballons roses et des pancartes colorées en forme de losange reprenant les six thèmes de la journée: autonomie, égalité, dignité, solidarité, laïcité et liberté. Selon une militante de Femmes solidaires, "il faut être extrêmement vigilant pour ne pas revenir en arrière, notamment au niveau des plannings familiaux qui font un gros travail sur l'accès à la contraception, à l'avortement et dont le financement a été menacé". Cette manifestation se tenait alors qu'à Madrid, en Espagne, au même moment plus d'un million de personnes anti-avortement par l'Eglise et la droite, ont manifesté samedi à Madrid contre le projet de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste (voir notre vidéo : démonstration de force des anti-avortements).

Plusieurs leaders politiques et syndicalistes s'étaient joints au cortège dont Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU). "Parmi les discriminations dont sont victimes les femmes, ce qui se passe au travail est particulièrement important", a déclaré Bernard Thibault en évoquant 25 à 30% d'écart de rémunération pour les mêmes postes.

dimanche 11 octobre 2009

La semaine de l'adhesion.


Rendez vous, sur le site de l'UMP, pour le detail des actions dans notre département.

Projet de loi du Grand Paris : le choix de l’action


Le projet de loi sur le Grand Paris présenté ce matin en Conseil des ministres est une avancée décisive dans la mise en œuvre de ce grand chantier initié et voulu par le Président de la République, Nicolas SARKOZY. Le texte proposé va permettre la réalisation du réseau de transports qui, demain, maillera le cœur de l'Ile-de-France, avec notamment la rocade de métro de 130 km permettant des connexions de banlieue à banlieue, et reliant entre eux les futurs grands pôles de développement franciliens.

Cette infrastructure va améliorer le quotidien de 5 millions de franciliens, et, au-delà, va être un accélérateur de croissance dans la première région économique française.

Le Mouvement Populaire se félicite également de l'équilibre institutionnel proposé par le projet de loi. Avec la création de la Société du Grand Paris, établissement public chargé d'aménager les abords des futures gares, l'Etat sera le pilote d'un projet d'intérêt national et se donne les moyens d'accélérer les prises de décision. Parallèlement, avec les contrats de développement territorial, les élus franciliens seront étroitement associés au projet, l'esprit de décentralisation étant alors pleinement respecté.

Le Mouvement Populaire fait confiance au Parlement pour veiller au respect du principe de libre administration des collectivités territoriales et au nécessaire dialogue avec les élus locaux.


Jean-Paul HUCHON, et avec lui la gauche, ont tort de faire de la surenchère politicienne sur ce beau projet, à la veille d'élections régionales qui le rendent nerveux. On se rappellera qu'il y a quelques mois il applaudissait les ambitions du grand Paris. A 60 km de Paris, il y a des villes et plusieurs millions de franciliens qui habitent dans la grande couronne et dont la vie quotidienne sera positivement impactée par ce grand projet.

La réalisation d'infrastructures de transports n'est que la première étape du Grand Paris. Economie et emploi, architecture et habitat, environnement et développement durable : c'est l'ensemble des équilibres franciliens qui vont être repensés, sur la base d'une mobilité mieux répartie et libératrice d'énergies nouvelles.

Le Mouvement Populaire ira à la rencontre des franciliens pour débattre de ce projet et faire des propositions concrètes visant à améliorer leur quotidien.

Vieillesse - Très chères maisons de retraite.


En moyenne, un résident doit payer de sa poche 2200 euros par mois. Un coût deux fois plus important que le montant moyen d'une pension de retraite.

Le montant a de quoi impressionner. En moyenne, un résident en maison de retraite doit payer de sa poche 2200 euros par mois (toutes dépenses confondues), un montant deux fois plus important que le montant moyen d'une pension de retraite, selon un rapport officiel de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Si on prend en compte "les fortes différences d'un établissement à l'autre", le "minimum incompressible" de dépenses s'élève à 1200 euros, tandis que 2900 euros constitue un montant "que l'on peut fréquemment observer", et que le maximum monte jusqu'à 5000 euros, selon cette enquête, menée auprès de 20 établissements dans quatre départements. Ces sommes n'incluent pas la part prise en charge par la Sécurité sociale et l'Allocation personnalisée autonomie (APA). Elles comprennent le tarif de la maison de retraite proprement dit (hébergement et, pour la part non remboursée par l'APA, prise en charge de la dépendance), et des dépenses diverses (coiffure, télévision, téléphone, blanchissage, produits de toilette...). Le montant moyen d'une pension de retraite s'élève à un peu plus de 1100 euros mensuels, rappelle l'Igas, tandis que le minimum vieillesse est actuellement de 677 euros.

Risques de maltraitance

Mais "il n'existe pas de lien direct entre le coût imposé au résident et la qualité des prestations fournies par l'établissement", les prix des terrains, notamment en ville, expliquant pour une bonne part les différences de tarifs d'une maison de retraite à une autre. Le minimum de 1500 euros ne s'applique ainsi "qu'aux personnes très attentives à limiter leurs dépenses et qui résident dans des établissements situés en milieu rural dont le terrain et la construction sont financièrement totalement amortis". La somme de 2900 euros est généralement dépensée en ville, mais "ne correspond pas à des prestations particulièrement luxueuses". Pour faire face à ces dépenses qui excèdent généralement leur revenu, les résidents doivent faire appel à leur famille et puiser dans leur patrimoine.

Au total, souligne le rapport, "les enjeux financiers liés à une entrée et à un séjour en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) pèsent sur les personnes âgées, parfois au risque d'une insuffisante prise en charge, voire d'une maltraitance", avec notamment des maintiens à domicile dans de mauvaises conditions ou des hospitalisations.

L'Igas, pour rédiger ce rapport disponible ce mois-ci sur le site internet de la Documentation française, a mené une enquête auprès de 20 établissements, publics et privés, de quatre départements (Creuse, Gironde, Paris et Haut Rhin). Cet échantillon n'est pas statistiquement représentatif, reconnaît-elle, mais l'enquête permet de combler un vide sur des réalités dont "rendent très peu et très mal compte les données disponibles" au plan national.

vendredi 18 septembre 2009

Santé: Sarkozy annonce la création de 5 instituts hospitalo-universitaires en 2010


Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi le lancement courant 2010 d'un appel d'offres afin de créer en France cinq instituts hospitalo-universitaires (IHU), proposant que ces centres d'excellence soient financés par le futur grand emprunt.

"Je souhaite qu'un appel d'offres destiné à labelliser des IHU soit organisé en 2010. Je vous l'annonce, un jury international proposera au gouvernement d'accorder le label IHU à cinq centres d'excellence maximum", a déclaré M. Sarkozy à l'issue d'une visite de l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif à l'occasion de la 2.500ème greffe du foie réalisée dans cet établissement.

"Les IHU seront des plate-formes de soins, de recherche et d'enseignement que nous voulons de niveau mondial, organisées autour d'un projet scientifique cohérent", a précisé le chef de l'Etat.

Ces centres "auront la possibilité de recruter les meilleurs professionnels, français et étrangers, grâce à des contrats qui seront attractifs. Si on veut les meilleurs, il faut les payer", a-t-il insisté. Ils devront aussi "attirer des fonds privés", a suggéré Nicolas Sarkozy.

Le président a enfin proposé que le futur grand emprunt "puisse financer certains investissements" nécessaire à la mise en place des ces IHU.

La création des IHU était l'une des propositions de la commission dirigée par le Pr Jacques Marescaux sur la réforme des centre hospitaliers universitaires (CHU).

dimanche 30 août 2009

L'allocation pour handicapés revalorisée de 2,2%.


L'allocation aux adultes handicapés (AAH) augmentera de 2,2% le 1 septembre, ce qui la portera à 681,63 euros par mois, annonce vendredi Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille. Cette hausse correspond "à une augmentation totale de près de 10% depuis 2007, soit plus de 60 euros", précise-t-elle dans un communiqué.

Pour Nadine Morano, cette nouvelle augmentation permet de tenir l'engagement de Nicolas Sarkozy de revaloriser le montant de l'AAH de 25% d'ici 2012, "ce qui représentera au total un effort financier supplémentaire de 1,4 milliard d'euros". Le montant de l'AAH est modulé en fonction des ressources du bénéficiaire.

Evasion fiscale - Comptes en Suisse : Bercy a une liste de noms


Eric Woerth en est convaincu : "une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale". Bercy s'est procuré une liste de 3.000 contribuables français détenant des comptes dans trois banques en Suisse, annonce le ministre du Budget, Eric Woerth dans une interview au Journal du Dimanche. "Ces comptes sont ouverts dans trois banques et représentent des avoirs à hauteur de 3 milliards d'euros", a ajouté le ministre du Budget, avant de se féliciter d'être en possession de ces informations. "C'est la première fois que nous avons ce type d'informations, précises, avec les noms, les numéros de comptes et les montants en dépôt. C'est exceptionnel."

Une sorte d'avertissement aussi. Car les contribuables concernés doivent se dénoncer pour régulariser leur situation avant le 31 décembre, précise Eric Woerth ajoutant qu'après cette date le "contrôle fiscal s'appliquera dans toute sa rigueur : enquête détaillée et saisie de la justice au besoin".

"Nous avons changé d'époque"

Cette annonce intervient seulement deux jours après la signature entre Paris et Berne d'un accord permettant l'échange d'informations dans les cas de fraude fiscale. "La majorité des noms ont été obtenus par le biais du renseignement fiscal, de manière non anonyme et sans contrepartie financière et d'autres, par des déclarations d'établissements bancaires", précise encore le ministre, qui fera un point prochainement avec Didier Migaud (PS) et Gilles Carrez (UMP), respectivement président et rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur ces informations.

"Tout le monde doit bien comprendre que nous avons changé d'époque", a poursuivi M. Woerth qui a écarté toute possibilité d'amnistie, une "injustice insupportable". "Nous refusons même d'y réfléchir", a-t-il assuré. Eric Woerth souhaite réunir prochainement les représentants des banques installées en France pour leur demander l'identité des contribuables ayant transféré leurs avoirs à l'étranger. Il estime que les banques coopéreront mais, si elles rechignent à le faire, le droit fiscal prévoit des sanctions dissuasives, comme une pénalité de 50% des sommes transférées, avertit-il.

"Le chiffre de 50 milliards d'euros circule"

Depuis son ouverture en avril, la cellule de régularisation a "instruit 200 dossiers, bouclé 20 régularisations et 80 autres sont en cours de traitement", selon le ministre qui a précisé que les 20 premiers dossiers ont représenté "une collecte d'impôt d'un demi-million d'euros". La lutte contre l'évasion fiscale avait enregistré un succès spectaculaire en février 2008 lorsque Bercy avait mis la main sur une liste d'environ 200 noms de personnes ayant ouvert des comptes au Liechtenstein. Au total, Bercy a contrôlé 34 "groupes familiaux" dans le cadre de cette enquête.

Interrogé sur le montant de l'évasion fiscale en France, Eric Woerth dit ne pas la mesurer. "Le chiffre de 50 milliards d'euros circule mais il comprend la fraude à la TVA et aux prélèvements sociaux", selon le ministre qui a demandé à la "Délégation nationale de lutte contre la fraude d'élaborer une méthodologie de chiffrage".

dimanche 23 août 2009

Philippe de Villiers intègrera le Comité de liaison de la majorité présidentielle


Répondant à une proposition du Président de la République, Philippe de Villiers rejoindra à la rentrée le Comité de liaison de la majorité présidentielle que préside Jean-Claude Gaudin. Ce comité, dont le but est de coordonner l'action des partis autour de la majorité présidentielle, regroupe à présent sept formations : le Nouveau Centre, la Gauche Moderne, ainsi que les formations intégrées à l'UMP, les Progressistes, le Parti chrétien-démocrate et le Parti Radical. Le MPF représentera la composante souverainiste de cet ensemble.

Le 7 juillet dernier, le Bureau National du MPF s'est réuni et a approuvé à l'unanimité la réponse que Philippe de Villiers comptait donner à la proposition de Nicolas Sarkozy.

En participant au Comité de liaison, le MPF pourra mieux faire entendre ses positions en étant à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur de la majorité. Par ailleurs, cette démarche a pour objectif de faire barrage à la gauche qui détient actuellement la quasi-totalité des régions et dont le poids dans les autres collectivités locales se renforce régulièrement.

Décès d'Adrien Zeller, président (UMP) de la région Alsace


Le président Nicolas Sarkozy a exprimé son "émotion" et sa "tristesse" après le décès samedi du président (UMP) du Conseil régional d'Alsace Adrien Zeller.

M. Zeller, 69 ans, avait été hospitalisé le 14 juillet à la suite d'un accident cardiaque. Il était président depuis 1996 de la Région Alsace - la seule restée à droite avec la Région Corse lors des élections régionales de 2004.

Selon un communiqué de l'Elysée, M. Sarkozy a appris "avec beaucoup d'émotion et de tristesse le décès de M. Adrien Zeller". Les Alsaciens "perdent un grand élu qui a consacré toute sa vie au développement d'une région qu'il servait avec un dévouement et une passion exemplaires".

Le chef de l'Etat salue "la mémoire d'un serviteur inlassable et rigoureux de la chose publique".

Adrien Zeller, souligne le communiqué, a "déployé son énergie, ses capacités et son intelligence à tous les niveaux. Au niveau européen, à la Commission et au Parlement. Au niveau national, comme secrétaire d'Etat à la Sécurité Sociale entre 1986 et 1988. Au niveau local, à la tête de la mairie de Saverne puis du Conseil régional d'Alsace".

L'Elysée rend hommage à un "homme de conviction" et "d'action" qui "s'est engagé très tôt et sans relâche en faveur de la décentralisation régionale dont il a été l'un des principaux précurseurs et inspirateurs".

Le Premier ministre François Fillon a de son côté salué la "mémoire de cet Alsacien passionné qui n'a jamais épargné son temps et son énergie pour se mettre au service de nos concitoyens et tout particulièrement des Alsaciens qui lui doivent beaucoup".

Confiant aussi sa "très grande tristesse", le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux salue pour sa part "l'engagement européen exemplaire" d'Adrien Zeller qui a notamment "travaillé à renforcer l'amitié franco-allemande au sein d'une Europe unie".

"Il a été un acteur majeur de la décentralisation, théoricien et praticien audacieux de la répartition des compétences entre l'Etat et les collectivités locales", rappelle encore Brice Hortefeux. "Au moment où va s'engager le débat national sur l'organisation territoriale de notre pays, la voix d'Adrien Zeller nous manquera".

Dans un communiqué du Parti radical, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo rend, lui, hommage à "un grand élu de la République, passionnément engagé au service de sa région et des valeurs sociales, humanistes et européennes". AP

mardi 11 août 2009

Message de Valérie Pecresse: Lancement officiel de notre campagne pour les régionales le 13 septembre


Comme je vous l’avais annoncé, la rentrée de septembre sera un moment clef de la campagne pour la reconquête de la région Ile-de-France. C’est pourquoi je vous invite à réserver, dès à présent, votre dimanche 13 septembre, de 11 heures à 16 heures, pour participer à :

« l’Ile de France en fête »

qui marquera le lancement officiel de notre campagne pour les régionales en Ile-de-France.

Je vous donne rendez-vous avec vos amis et vos enfants à :

La Halle Freyssinet
55 boulevard Vincent Auriol,
dans le 13ème arrondissement de Paris

Cette journée familiale sera un grand moment de convivialité, rythmé par des animations pour tous les âges et des intermèdes musicaux et artistiques. Pour nourrir le débat sur l’Ile-de-France, quatre ateliers seront également organisés autour des thèmes du Grand Paris, de l’emploi et du développement économique, de la diversité et du développement durable.

Pour participer à l’Ile-de-France en fête et à l’un des quatre débats thématiques, inscrivez-vous à l’adresse suivante : contact@valerie-pecresse.fr

Je compte sur votre mobilisation pour que cette journée soit une réussite.

jeudi 6 août 2009

La Caravane d'été 2009 de l'UMP


Comme chaque année, la Caravane de l'UMP sillonne la France et ses plages.
Cette année la Caravane terminera sa route à Seignosse les 4 5 et 6 septembre à l'occasion des Universités d'été des Jeunes Populaires.

Voici les etapes de la Caravane pour le mois d'aout.

Vendredi 7 août 2009 Sarlat (24)
10h-12h30 – Place de la Bouquerie devant l’hôtel de la Couleuvrine
12h00 : Point presse avec Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à La Roque Gageac (24)
14h00-16h30 : Le Bourg près du terrain de tennis
En présence de Jérôme PEYRAT, Maire de la Roque-Gageac et Président de la Communauté de Communes du Périgord Noir, de Valérie PECRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de Patrice FAVARD, Secrétaire Départemental.
Samedi 8 août 2009 Le Puy-en-Velay (43)
10h00-17h00 : Place du Breuil, près de la Fontaine
En présence de Jean PRORIOL, Député de Haute-Loire et d’Adrien GOUTEYRON, Sénateur de Haute-Loire et d’Edouard COURTIAL, Député de l’Oise et Secrétaire National de l’UMP en charge des Fédérations.
Dimanche 9 août 2009 Annecy (74)
14h00-17h30 : Plage des Marquisats – Animation d’un DJ près de la caravane
En présence de Jean-Claude CARLE, Sénateur de Haute-Savoie, Pierre HERISSON, Sénateur de Haute-Savoie, Lionel TARDY, Député de Haute-Savoie, Damien MESLOT, Député du Territoire de Belfort et Secrétaire National de l’UMP en charge de la formation des nouveaux adhérents et militants et de Charlotte BOUVARD, Secrétaire Nationale de l’UMP en charge de la petite enfance.
Mardi 11 août 2009 Gap (05)
10h00-17h30 : Esplanade de la Paix
En présence d’Henriette MARTINEZ, Députée des Hautes-Alpes.
Jeudi 13 août 2009 Nice (06)
Vendredi 14 août 2009 Antibes – Juan-les-Pins (06)
Samedi 15 août 2009 Saint-Raphaël (83)
Dimanche 16 août 2009 Toulon – Six-Fours-les-Plages (83)
Mardi 18 août 2009 Marseille (13)
Mercredi 19 août 2009 Salon-de-Provence (13)
Samedi 22 août 2009 Vaison-la-Romaine (84)
Dimanche 23 août 2009 Le Grau-du-Roi (30)
Mardi 25 août 2009 La Grande-Motte (34)
Mercredi 26 août 2009 Valras-Plage (34)
Vendredi 28 août 2009 Port Leucate (11)
Samedi 29 août 2009 Canet-en-Roussillon (66)
Dimanche 30 août 2009 Bagnères-de-Luchon (31)
Mardi 1er septembre 2009 Saint-Jean-de-Luz (64)
Mercredi 2 septembre 2009 Anglet (64)
Jeudi 3 septembre 2009 Biscarosse (40)
Vendredi 4 septembre 2009 Seignosse (40)
Samedi 5 septembre 2009 Seignosse (40)
Dimanche 6 septembre 2009 Seignosse (40)

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mercredi 5 août 2009

Subventions agricoles : une volonté d'apaisement pour un travail constructif


Suite à la réunion qui s’est tenue le 4 août, Xavier BERTRAND, Secrétaire général de l’UMP et Antoine HERTH, Secrétaire national de l’UMP en charge de l’agriculture, saluent la détermination du Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Bruno LE MAIRE, à porter une solution de fond et conforme aux règles européennes à la question des subventions agricoles. Ils saluent également la volonté d’apaisement et de travail constructif avec les représentants des producteurs de fruits et légumes lors de cette réunion.

Xavier BERTRAND tient à affirmer que nous ne construirons pas l’agriculture de demain contre l’Europe, mais avec l’Europe. Une relation de confiance, sereine, entre la France et l’Union européenne est indispensable pour préparer au mieux les échéances de négociation pour la Politique Agricole Commune de 2013. Il est indispensable de ne fragiliser aucune exploitation et de permettre à la filière de rester compétitive.

mardi 21 juillet 2009

Dérogations au repos dominical : le débat est ouvert !



Le 26 avril 2009, Brice Hortefeux avait appelé de ses vœux la rédaction d’une nouvelle proposition de loi sur les dérogations au repos dominical, susceptible d’être débattue au mois de juillet. Richard Mallié a donc déposé le 18 mai 2009 une proposition de loi « réaffirmant le principe du repos dominical visant à adapter les dérogations à ce principe par les communes des zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires ».
Sur la base de l’engagement de Nicolas Sarkozy pendant l’élection présidentielle, le débat s’est largement installé autour des propositions de loi déposées par Richard Mallié sur ce sujet depuis 2002. A l’occasion de l'examen du dernier texte à l’Assemblée nationale, les discussions en commission ont permis d’en améliorer la qualité.

Le texte déposé aujourd’hui fait l’objet d’un large consensus et a été cosigné par plus de 90 députés, parmi lesquels Xavier Bertrand, Catherine Vautrin ; ou encore François Baroin, Marc Le Fur, Jean-Frédéric Poisson, qui avaient pourtant manifesté dans un premier temps une certaine inquiétude par rapport à la rédaction initiale.

Aujourd'hui, le ministre du Travail Xavier DARCOS salue l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi réaffirmant le principe du repos dominical et visant à adapter les dérogations à ce principe dans les communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires.

Le débat doit à présent se poursuivre au Sénat "pour permettre l’élaboration, puis l’adoption du texte définitif qui donnera plus de souplesse pour les entreprises et les ménages et plus de protection pour les salariés concernés".

lundi 8 juin 2009

Merci !!!!! 29 % pour la Liste conduite par Michel Barnier à Joinville-le-pont .



Nous tenons à remercier les élus et les militants qui ont participés activement à cette campagne ainsi que les 1490 joinvillais qui ont fait confiance à la liste conduite par Michel Barnier sur Joinville car elle realise un score de 29%, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale. Et un grand merci également à Olivier Rioult et aux Jeunes Populaires du 94 qui sont venus nous preter main forte durant la campagne .

Xavier BERTRAND réagit aux résultats des européennes

Xavier BERTRAND réagit aux résultats des européennes
Vidéo envoyée par ump

Reaction de Xavier Bertrand , Secretaire General de l'UMP après le tres bon score des listes de la Majorité Presidentielle.

Résultats Elections Européennes 7 Juin 2009



L'UMP en tête, le PS très affaibli

L'UMP devance un PS qui chute de 12 points par rapport à 2004 et est talonné par Europe écologie
Près de 60 % des électeurs ne se sont pas déplacés.

L'UMP obtiendrait 28 % des voix. Le PS dégringolerait à 16,8 % des voix, selon l'estimation TNS Sofres - France Télévision. Troisième, Europe Ecologie de Daniel Cohn-Bendit réaliserait un score de 16,2 %.

Le Modem chute à 8,5 %. Le FN obtiendrait 6,5 %, le Front de gauche (PCF-Parti de gauche) 6,3 %, le NPA 4,8 %, Libertas (Philippe de Villiers-CPNT) 5 %, LO 1,3 %.

L'abstention est très forte: 59,5 %, selon l'estimation de TNS Sofres. Les autres instituts de sondage donnent des estimations similaires. Le taux de participation s'élève, pour "la France entière, à 40,48 %", inférieur à celui du scrutin de 2004 (42,76 %), a annoncé la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie

En projections en siège, l'UMP en obtiendrait 30, le PS et Europe Ecologie 14 chacun, le Modem 6, le Front de gauche 4 sièges, le FN 3 et Libertas 1.

Estimations régionales: un "carton" pour Europe Ecologie
Les tendances s'amplifient dans une région comme l'Ile-de-France: l'UMP y réaliserait un score de 29 %. La surprise vient d'Europe Ecologie qui monterait à 21 %, loin devant le PS (14,2 %). Le Modem obtiendrait 8,7 %, devant le Front de gauche (6,5 %).

Toutes les autres listes sont en dessous de la barre des 5 % des voix qui permet d'avoir un député au Parlement européen. Le Front national ferait 4,3 %, le NPA 3,3 %, Libertas (MPF-CNPT) 3 % et Lutte ouvrière 0,8 %.

Dans le Sud-Est, qui est également l'une des plus importantes des huit circonscriptions électorales, la liste UMP réaliserait un score de 29,5 %, Europe écologie devancerait le PS avec 17,3 % contre 15 %. Le FN obtiendrait 8,5 %, le Modem 7,5 %, le Front de gauche 6 %, le NPA 4 %, Libertas 4 %, LO 1 %.

La déroute du PS et du Modem
Le Parti socialiste est le grand perdant de ce scrutin avec le Modem: lors des élections européennes de 2004, la formation de Martine Aubry avait obtenu 28,9 %. Son score avait alors été interprété comme une volonté des électeurs de gauche de "recoller" avec les socialistes après la déroute de la présidentielle de 2001.

Déroutée par ses divisions, une partie de ses électeurs l'a sans doute en parti quitté pour le Front de gauche et surtout Europe Ecologie.

La première secrétaire, Martine Aubry, qui était confrontée dimanche à son premier test électoral six mois après le congrès fratricide de Reims, voit son autorité mise à mal. Elle devra composer avec ses rivaux, Ségolène Royal au premier chef.

Quant au Modem, il passe de 11,96 % à 8,7 %. Il paye peut-être la prestation de son leader, François Bayrou, qui s'était violemment opposé à Daniel Cohn-Bendit jeudi soir sur France 2. Mais les électeurs n'ont peut-être également pas apprécié son positionnement très présidentiel et très anti-sarkozyste. La tête de liste centriste en Ile-de-France, Marielle de Sarnez, évoque, elle, "un vote apolitique". "Nous payons l'erreur stratégique commise sur France 2", estime de son côté Jean-François Kahn.

La victoire de l'UMP
L'UMP et ses alliés du Nouveau centre (ralliés de l'ex-UDF) offrent à Nicolas Sarkozy une victoire opportune trois ans avant le prochain scrutin présidentiel. "C'était la première fois depuis 1979 que le parti du président arrive en tête aux européennes", a souligné le secrétaire général du parti majoritaire, Xavier Bertrand. Son objectif était de s'approcher au plus près des 30,42 % de Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2007.

La large victoire de l'UMP donne au chef de l'Etat une grande latitude pour procéder au remaniement attendu, qui lui permettra à la fois d'éliminer les maillons faibles de l'équipe gouvernementale et poursuivre l'ouverture.

Dans le même temps, l'importance du score de l'UMP pourrait donner "une prime" aux ministres "clairement identifiés de droite" ou aux sarkozystes historiques à l'image du député-maire de Nice Christian Estrosi, dit-on dans les allées du gouvernement. Ce dernier pourrait hériter d'un secrétariat d'Etat à la Sécurité publique.

dimanche 24 mai 2009

Lancement de la Campagne des Européennes à Joinville .


Le Samedi 16 Mai au matin, Olivier Rioult et les Jeunes Populaires du Val-de-Marne sont venus à la rencontre des Joinvillais à l'occasion du lancement de la Campagne des éléctions européennes à Joinville.

Merci à eux, et aux nombreux militants joinvillais qui ont participés à cette opération .

samedi 2 mai 2009

UMP 2009 Rueil-Malmaison : François Fillon

UMP 2009 Rueil-Malmaison : François Fillon
Vidéo envoyée par michelbarnier

Discours de François Fillon, Premier Ministre, en cloture du meeting de Rueil-Malmaison .

UMP 2009 Rueil-Malmaison : Xavier Bertrand

UMP 2009 Rueil-Malmaison : Xavier Bertrand
Vidéo envoyée par michelbarnier

UMP 2009 Rueil-Malmaison : Michel Barnier

UMP 2009 Rueil-Malmaison : Michel Barnier
Vidéo envoyée par michelbarnier

Voici quelques videos du meeting des éléctions européennes de Rueil-Malmaison (92) qui s'est déroulé Mardi dernier .

B. Le Maire : "La France ne peut plus agir seule"

B. Le Maire : "La France ne peut plus agir seule"
Vidéo envoyée par www-touteleurope-fr

Bruno Le Maire, Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, s'exprime sur les élections européennes : risques d'abstention, les enjeux de ce scrutin... Il revient également sur les relations franco-allemandes, l'impasse du traité de Lisbonne, la position française sur l'entrée de la Turquie dans l'UE ainsi que sur ses projets futurs.

dimanche 19 avril 2009

Message de Michel Barnier - 12 mars 2009

Message de Michel Barnier - 12 mars 2009
Vidéo envoyée par michelbarnier

Le Tandem Michel Barnier- Rachida Dati conduira la liste de l'Ile de France aux éléctions européennes . Michel Barnier etant également le Porte Parole de l'UMP pour ces éléctions .

Lancement du site des européennes : Xavier Bertand

Lancement du site des européennes : Xavier Bertand
Vidéo envoyée par ump

Xavier Bertrand lance le site de campagne européenne de l'UMP : www.ump2009.eu

Expression Directe UMP

Expression Directe UMP mars-avril 29
Vidéo envoyée par Jeunes-Populaires

lundi 23 mars 2009

Victoire de Valérie Pécresse en Ile-de-France.



ILE-DE-FRANCE
Roger KAROUTCHI : 13134 voix 40,13%
Valérie PECRESSE : 19596 voix 59,87%
Taux de participation : 48,08%

Après une semaine de vote, les militants franciliens ont tranché, Valérie Pécresse sera la candidate de l'UMP pour les élections régionales de 2010. Le débat au sein de notre mouvement fut riche et passionné grâce à nos 2 ministres-candidats qui ont apporté chacun leur contribution.

Dès à présent, nous devons nous mettre en ordre de marche pour soutenir Valerie Pécresse, sachant pouvoir compter sur Roger Karoutchi pour apporter sa pierre à l'édifice de la reconquête de la région Ile-de-France.


Ne nous y trompons pas !!! Notre adversaire c'est Mr HUCHON !!!!
 

Le Maire de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne et les responsables de l'UMP de Joinville tiennent à remercier les nombreux militants qui sont venus voter à Joinville.

dimanche 15 mars 2009

Elections primaires pour les régionales de 2010


L'UMP souhaite que l'ensemble de ses adhérents désigne les chefs de file régionaux en vue des élections régionales qui auront lieu en mars 2010.
Pour s’assurer les conditions de la reconquête, l’UMP entend incarner le camp de l’audace et du changement tout en permettant l’expression des différences, en les confrontant et en les conjuguant pour développer un projet et des équipes pour chacune de nos régions

Le parti a donc souhaité donner la parole à ses adhérents.

Ce scrutin se déroulera, par Internet, simultanément sur l’ensemble du territoire dans la semaine du lundi 16 mars 2009 à 8 heures au dimanche 22 mars à 15h00.
Quelles sont les conditions pour voter ?Les adhérents UMP à jour de cotisations 2008 et jusqu’au 30 janvier 2009 éliront région par région le chef de file régional porteur de ce projet. Pour les adhérents de 2007, qui n’ont pas encore renouvelé leur cotisation, ils peuvent le faire jusqu’au jour du vote, grâce à une hotline mise en service le jour du vote.
Les adhérents 2007 doivent renouveler leur adhésion s'ils souhaitent prendre part au vote. Il vous suffit de vous connecter sur le site internet www.u-m-p.org et de vous munir de votre carte de vote où se trouvent votre identifiant et votre code secret. Si vous n’avez pas accès à internet à votre disposition, des bureaux de vote seront ouverts dans votre fédération le week-end des 21 et 22 mars.

J’ai perdu mon code de vote !Ce code se trouve sur la carte que vous avez reçue par courrier. Si vous l’avez égaré, vous pouvez le récupérer en appelant le 01 70 99 00 98. Cette ligne sera ouverte du lundi 16 mars au samedi 21 mars, de 9h à 20h, et le dimanche 22 mars, de 9h à 15h. Votre code de vote vous sera alors adressé sur votre adresse e-mail ou via SMS sur votre téléphone portable

Si vous n’avez pas encore choisi entre Roger Karoutchi ou Valérie Pécresse, retrouvez leurs programmes sur http://www.rogerkaroutchi.com/ ou http://www.pecresseidf2010.fr/

Renseignements sur le site de l’UMP :www.u-m-p.org

jeudi 12 mars 2009

Bienvenue sur le Blog du Mouvement Populaire de Joinville-le-Pont (94).
Ce blog a vocation à animer l’UMP à Joinville-le-Pont. Avec l'actualité locale, les sujets qui concernent notre ville et le devenir de notre circonscription, mais aussi les grands thèmes nationaux, vous y trouverez un lieu d’information, mais aussi de communication, de débat et de dialogue.
Le Maire UMP de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne, compte sur vos idées et votre soutien pour rendre plus dynamique une ville qui compte dans la circonscription et dans le département mais aussi à l’UMP.

Cette démarche s’inscrit dans la nouvelle direction du parti.

Dès sa nomination, le nouveau Secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, a souhaité introduire encore plus de démocratie au sein du Mouvement Populaire. Ainsi, la semaine prochaine, vous serez appelé à vous prononcez sur le choix du candidat qui représentera l’Ile-de-France au élections régionales (le prochain article vous donnera les modalités de vote) . Enfin, le Comité de la 7ème Circonscription organisera très régulièrement des réunions-débats sur les futures réformes du gouvernement, afin que chacun d'entre nous puisse mieux en comprendre le sens et les enjeux.

Comptant sur votre participation aux nombreux débats qui animeront la vie politique locale et nationale.

Amitiés Militantes