vendredi 30 juillet 2010

Cette droite qui pousse Sarkozy à droite.


Une trentaine de députés UMP regroupés au sein d'un "collectif de la droite populaire", conduit par Thierry Mariani, veulent peser sur le gouvernement pour défendre les "valeurs qui font la France".

L'UMP va devoir s'habituer à leurs communiqués. La semaine dernière, après les violences de Grenoble, ils avaient appelé le gouvernement à « travailler rapidement à l'alourdissement des sanctions vis-à-vis de ces actes de délinquance gravissimes ». Ils s'appellent Thierry Mariani, Lionnel Lucca, Jacques Myard, Christian Vanneste ou bien encore Bernard Debré et ils constituent depuis la fin juin les membres de « la droite populaire ». Tous députés UMP, ils ont fait le même constat après la déroute de leur camp aux régionales de mars dernier : la droite a laissé filé, selon eux, une partie de son électorat de 2007 au Front national en étant pas assez ferme sur les questions de sécurité et d'immigration, thèmes sur lesquels Nicolas Sarkozy avait largement appuyé sa campagne présidentielle.

Réunissant dans un premier temps ses membres une fois par fois, le collectif veut promouvoir la Nation comme "élément fondamental de notre identité" et le patriotisme "pour redonner fierté, espoir, et ambition aux Français". Pour une immigration contrôlée et maîtrisée, ils affirment que ceux qui "choisissent de vivre en France doivent adhérer aux valeurs de notre République par une démarche volontaire". Le député Thierry Mariani avait défrayé la chronique en 2007 en défendant l'introduction de tests ADN pour des candidats au regroupement familial.

Reprenant les crédos de la droite traditionnelle, le collectif croit aussi en "la liberté d'entreprendre, au travail, au mérite et à l'effort". Il croit en "l'excellence économique, l'innovation et l'esprit d'entreprise". "Nous sommes attachés à la dignité sociale et à la solidarité avec les plus faibles d'entre nous", écrivent-ils encore, "mais sans rien céder à l'assistanat, aux abus, aux fraudes qui fragilisent le lien social et la solidarité nationale". La famille, "pilier" de la cohésion sociale, doit donner "les repères" et assurer "la solidarité entre les générations", écrit le collectif, qui érige aussi la sécurité en "première des libertés", et croit "en l'autorité de l'Etat".

"Ils ont mal lu le programme de 2007"

Plus ou moins en froid avec l'Elysée depuis la politique d'ouverture, les députés de « la droite populaire » veulent convaincre Nicolas Sarkozy que sa réélection se jouera à droite et nom au centre comme le disent souvent de nombreux observateurs pour un second mandat. Tous les deux élus dans le sud de la France, Thierry Mariani (Vaucluse) et Lionnel Lucca (Alpes-Maritimes) observent avec inquiétude la remontée des amis de Marine Le Pen dans leur fief. Ils estiment aussi que le climat des affaires et les suspicions de collusion entre le monde de l'argent et du pouvoir pourraient constituer un obstacle de taille au succès du chef de l'Etat en 2012. Ainsi Lionel Lucca affirme-t-il au Point que la symbolique du bouclier fiscal a « des effets dévastateurs » sur l'opinion.

Jeudi matin sur Europe 1, l'UMP a réagi pour la première fois officiellement aux critiques de « la droite populaire ». « Lionnel Luca et son collectif se trompent. Ils ont mal lu le programme de 2007 : c'est une évidence, Nicolas Sarkozy a mis en oeuvre son programme", a affirmé le porte-parole Dominique Paillé qui minimise les divergences. "Il n'y a pas de défaillance dans notre électorat car le président tient ses engagements", a-t-il ajouté. En réalité, cette modération dans la réaction du parti présidentiel a une explication : l'initiative de « la droite populaire » sert plutôt l'Elysée qui préfère voir des amis parler à l'électorat populaire que ce dernier partir voter FN ou s'abstenir. Qui plus est, le retour très médiatisé de Nicolas Sarkozy ces dernières semaines sur le terrain de la sécurité laisse à penser que le chef de l'Etat partage plutôt les préoccupations de ses députés de base.

Source : LCI.fr

jeudi 29 juillet 2010

Retraite : le projet de loi à l'Assemblée nationale le 7 septembre .


La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a achevé jeudi 22 juillet l'examen du projet de loi portant réforme des retraites, après trois jours d'examen en présence d'Eric Woerth et de George Tron. L'Assemblée nationale commencera l'examen du texte réformant le système de retraite à partir du 7 septembre.

Lors du sommet social du 15 février, le président de la République a fixé l'agenda social pour 2010 et, en particulier, le calendrier de la réforme du système de retraite. "La question de la pérennité de notre système de retraite sera réglée à l'automne", a déclaré Nicolas Sarkozy à l'issue de la réunion.

Le 12 avril. La concertation sur la réforme des retraites entre les partenaires sociaux et le Gouvernement a commencé le 12 avril, après que le Conseil d'orientation des retraites (COR) a achevé ses projections financières actualisées des régimes.

Le 16 juin. Eric Woerth et Georges Tron ont présenté à la presse l'avant-projet de loi relatif à la réforme du système de retraite.

Le 13 juillet. Eric Woerth a présenté le projet de loi portant réforme des retraites lors du Conseil des ministres du 13 juillet. Il a ensuite été auditionné sur ce texte par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

Examen en commission des Affaires sociales, du 20 au 22 juillet, et principaux amendements
Le 20 juillet. Du 20 au 22 juillet, le projet de loi a ensuite été examiné par cette même commission, en présence du ministre du Travail, Eric Woerth, et du secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron.

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée a validé une mesure phare de la réforme des retraites : le report de l'âge légal à 62 ans d'ici à 2018. Le recul parallèle de l'âge auquel le taux plein est automatiquement accordé, quel que soit le nombre de trimestres cotisés, a également été confirmé : il passera de 65 à 67 ans.

Plusieurs amendements ont été acceptés. Ainsi, l'Observatoire de la pénibilité, mis en place fin 2008, sera chargé de recenser "les activités ayant une incidence sur l'espérance de vie" et de proposer "toute disposition visant à prendre en compte la pénibilité au regard de l'âge de la retraite". Selon un autre amendement accepté, les salariés pourront utiliser leur compte épargne temps (CET) pour "cesser de manière progressive leur activité".

Un autre amendement accepté vise à renforcer l'épargne retraite, en prévoyant qu'au moins la moitié des sommes perçues par un salarié au titre de la participation aux résultats de l'entreprise seront, sauf avis contraire dudit salarié, obligatoirement versées sur le Plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco).
Enfin, les entreprises d'au moins cinquante salariés pourront être sanctionnées financièrement, à partir du 1er janvier 2012, si elles n'ont pas signé d'accord ou de plan d'action sur l'égalité salariale hommes-femmes.

La question de la pénibilité et celle des modalités de suppression du dispositif permettant aux fonctionnaires parents de trois enfants de partir à la retraite au bout de quinze ans de service seront réexaminées à la rentrée.

Examen en séance plénière par les deux assemblées
Le 7 septembre. Prochaine étape : la présentation du projet de loi à l'Assemblée nationale le 7 septembre, afin que le texte soit délibéré en séance plénière et voté au cours du même mois, dans le cadre d'une session extraordinaire (*) des deux chambres.

Le texte de loi sera examiné par les deux assemblées - Assemblée nationale, puis Sénat. Il sera considéré comme adopté lorsqu’il aura été approuvé dans les mêmes termes par les deux assemblées. En cas de désaccord des deux assemblées, une procédure de conciliation, qui prend la forme d’une commission mixte paritaire, est adoptée.

Cette commission composée de 7 députés et 7 sénateurs est chargée de proposer un texte de loi commun, normalement après deux lectures par chaque assemblée. Le Gouvernement peut accélérer la procédure de conciliation en déclarant l’urgence du texte concerné. Dans ce cas, une commission mixte paritaire peut être constituée dès l’issue de la première lecture.

Promulgation

Le texte définitif de la réforme des retraites sera ensuite promulgué par le président de la République, dans les quinze jours qui suivent son adoption par le Parlement. La loi promulguée entre en vigueur après sa publication au Journal officiel.

Décrets d'application

Tout ou partie du texte de loi nécessitera des décrets d'application pour la mise en œuvre de la loi sur la retraite.

(*) Selon l'article 28 de la Constitution de 1958, le Parlement formé par l'Assemblée nationale et par le Sénat se réunit de plein droit en une "session ordinaire" débutant le premier jour ouvrable d'octobre et se terminant le dernier jour ouvrable de juin. Mais il peut être réuni également en "sessions extraordinaires" sur un ordre du jour précis.

La France, troisième pays d'accueil des flux d'investissements directs étrangers


L'édition 2010 du "Tableau de bord de l'attractivité de la France" montre un bilan positif de la capacité de la France à attirer et à retenir les entreprises et les talents étrangers sur son sol.
La France est en 2009 la troisième destination mondiale des flux d'investissements directs étrangers, derrière les Etats-Unis et la Chine, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Cette donnée est recueillie dans le tableau de bord 2010 de l'attractivité de la France, publié le 19 juillet, qui permet de faire l'état des lieux de l'attrait du territoire national pour les investissements étrangers.

Et le bilan du tableau de bord est plutôt positif. La France s'est maintenue depuis le début de la crise économique parmi les premiers pays d'accueil des investissements directs étrangers. En 2009, elle est le second pays en Europe après le Royaume-Uni pour l'accueil des investissements étrangers créateurs d'emplois. Enfin, avec près de 250 000 étudiants accueillis, la France était en 2007 le quatrième pays mondial d'accueil des étudiants en mobilité internationale, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Le tableau de bord 2010 de l'attractivité de la France a été établi par le Centre d'analyse stratégique (Cas) et l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii). Dans cette étude, la France est comparée à onze autres pays : les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Belgique, la Finlande et la Pologne. Et si la France attire tant les investisseurs étrangers, c'est que, selon le tableau de bord, ses atouts sont nombreux.

Un marché français dynamique
La taille du marché français (PIB nominal et par habitant) et son dynamisme constituent le principal facteur d’attractivité pour les investisseurs étrangers. En 2009, avec un PIB de 2 675 milliards de dollars à prix courants, la France était le 5e marché mondial après les Etats-Unis, le Japon, la Chine et l'Allemagne.

Durant la crise, la France a mieux résisté que la plupart de ses voisins européens. En 2009, son taux de croissance a été de -2,6 % alors que ceux du Royaume-Uni et de l'Allemagne étaient de -4,9 %. Selon les auteurs du tableau de bord, "cette bonne résistance à la crise économique a compté dans une période où les investisseurs étrangers sont attentifs à minimiser les risques et demandeurs de stabilité et de visibilité".

La France affiche une des plus fortes productivités du travail
La France dispose d'une main-d'œuvre productive, performante et particulièrement qualifiée. En 2007, 41 % des jeunes entre 25 et 34 ans ont atteint un niveau d'éducation supérieur. La France se situe en troisième place sur les onze pays de l'échantillon du tableau de bord.
"La France affiche également une des plus fortes productivités du travail, que celle-ci soit mesurée par personne employée ou par heure travaillée, occupant la quatrième place de l'échantillon", indique Estelle Dhont-Peltrault, co-auteur du tableau de bord et chargée de mission au Cas.

De plus, la qualité de vie en France et la performance de son réseau d'infrastructures de transport constituent des atouts supplémentaires à l'implantation de firmes étrangères sur notre sol. On comptabilise plus de 11 000 km d'autoroutes, plus de 31 000 km de lignes ferroviaires et 65 aéroports de plus de 15 000 mouvements de passagers par an, dont 6 sont internationaux.

Cependant, malgré une bonne maîtrise de la compétitivité-coût et les réformes engagées en matière de fiscalité et d’environnement administratif et réglementaire, "il reste toujours un décalage entre la perception des investisseurs étrangers et la réalité", souligne Estelle Dhont-Peltrault.

lundi 26 juillet 2010

Opération alimentation vacances 2010 : déjà 3500 contrôles de sécurité sanitaire des aliments.


Cet été, les services vétérinaires des départements renforcent leurs contrôles en matière de sécurité sanitaire des aliments pour permettre aux consommateurs de passer des vacances sereines, en toute sécurité.
Les produits que vous achetez au marché local pendant vos vacances sont-ils sûrs ? Les repas de vos enfants en colonies respectent-ils la réglementation ? Du 1er juillet au 31 août, avec l'Opération alimentation vacances (OAV), 4 000 agents du ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche se mobilisent pour veiller scrupuleusement aux aliments dans votre assiette. Ils effectuent jusqu'à 480 contrôles sanitaires par jour.

Comment se déroule une opération de contrôle ?

Des produits périmés, une température d'huile de friture non conforme, une cuisine sale… Les services vétérinaires des Directions départementales de la protection des populations (DDPP) passent tout au peigne fin. "Les inspections sont en général inopinées et permettent en quelques heures de vérifier l'hygiène des locaux, les équipements, les matières premières et le mode de préparation des denrées alimentaires", souligne Stéphanie Flauto, adjointe au sous-directeur de la sécurité sanitaire des aliments au ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche.

Des lieux sous haute surveillance
Durant la période estivale, certains endroits sont plus surveillés que d'autres. Parce qu'ils ne sont présents que deux mois par an comme les colonies de vacances, les glaciers, les ventes ambulantes à proximité des plages ou parce qu'ils connaissent un regain d'activité du fait de l'afflux des touristes. C'est le cas des restaurants, des fermes-auberges et des marchés locaux. Cette vigilance saisonnière s'applique également aux fêtes foraines et aux centres aérés. "Par ailleurs, le contrôle de la chaîne du froid dans les engins de transport des denrées est renforcé", ajoute Stéphanie Flauto.

Un bilan encourageant
En 2009, l'Opération alimentation vacances a donné lieu à 23 739 contrôles, ayant entraîné notamment 76 fermetures d'établissements, l'établissement de 237 procès verbaux et 460 retraits et saisies de produits non-conformes. Pour l'Opération 2010, d'après le ministère de l'Agriculture, 3 500 contrôles ont déjà été effectués entre le 1er et le 15 juillet. Ces contrôles ont donné lieu à 33 procès verbaux, 18 fermetures administratives, 39 actes de saisies de denrées et 203 avertissements et mises en demeure de mettre en place des actions correctives.

Les contrôles sanitaires, s'ils se renforcent durant l'été, se poursuivent bien évidemment toute l'année. Aussi a-t-on recensé 121 672 contrôles sur toute la France en 2009. Les intoxications alimentaires en France sont parmi les moins nombreuses en Europe, et trente fois moins fréquentes qu'aux Etats-Unis, selon le ministère de l'Agriculture.

Trois questions à Stéphanie Flauto, adjointe au sous-directeur de la sécurité sanitaire des aliments du ministère de l'Agriculture


Quelles sont les infractions les plus courantes relevées par vos équipes ?

Ce sont principalement des manquements à l'hygiène générale de l'établissement et de son fonctionnement : par exemple des locaux ou des équipements sales faute de nettoyage et de désinfection efficaces, ou encore des denrées présentées à la vente à des températures trop élevées lorsque les températures de conservation définies par les fabricants ou prescrites réglementairement ne sont pas respectées (NDLR : il s'agit du non-respect de la chaîne du froid). On trouve aussi la présence de denrées dont l’aspect, l’odeur ou le goût sont altérés, voire des denrées moisies, ou dont la date limite de consommation est dépassée. Ces denrées sont corrompues et/ou impropres à la consommation.


Avez-vous observé une évolution du type d'infractions constatées depuis l'existence de cette opération ?

L'hygiène générale des établissements en remise directe (NDLR : qui vendent directement au consommateur) s'est significativement améliorée, notamment depuis la mise en œuvre des guides de bonnes pratiques d'hygiène (GBPH). Ces guides ont été rédigés par les professionnels eux-mêmes et validés par les pouvoirs publics (par exemple : GBPH restaurateur, rayons bouchers, poissonniers dans les super et hypermarchés... Toutefois, compte tenu du changement rapide des effectifs dans les établissements de ce secteur d'activité ainsi que de la forte augmentation d'activité en période estivale, certaines non-conformités demeurent. Elles justifient de maintenir une pression d'inspection suffisante, en particulier lors de l'Opération alimentation vacances.

Quelles sont les sanctions ?

En cas de constatation de non-conformité, les sanctions possibles varient selon l'impact potentiel sur la sécurité des produits préparés. Il peut s'agir de sanctions administratives : avertissements, mises en demeure, fermetures d'établissement ; de sanctions pénales : contraventions, délits. Par exemple, la tromperie du consommateur telle la "remballe"1 de produits dont la date limite de consommation est dépassée constitue un délit. Elle est passible d’un emprisonnement de deux ans et/ou d’une amende de 37 500 euros maximum. Les agents de contrôle peuvent également saisir les produits concernés.

Un plan pour encadrer les pratiques bancaires en matière de frais.


Suite à la remise du rapport Pauget sur la tarification des services bancaires, un certain nombre de mesures vont être prises afin de rendre les tarifs bancaires plus justes et plus transparents en France.

Les frais bancaires en France sont nettement plus élevés qu'en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas : de 14,5 % en moyenne. Le rapport sur la tarification des services bancaires, commandé le 17 mars 2010 par Bercy, a été remis le 8 juillet à Christine Lagarde. Rédigé par Georges Pauget, ancien directeur général du Crédit agricole et Emmanuel Constans, président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), il propose plusieurs recommandations pour encadrer la tarification des services bancaires jugés trop opaques, onéreux et peu lisibles.

Afin de rendre les tarifs bancaires plus transparents et facilement comparables d'une banque à une autre, Christine Lagarde souhaite qu'à l'avenir "chaque banque affiche, dans un encadré en tête de sa plaquette tarifaire, le prix des dix services les plus souvent utilisés. La liste sera la même dans toutes les banques."

Un dispositif de sécurité pour les clients en situation fragile
Les clients en situation fragile pourront maîtriser leurs frais bancaires grâce à un "pack sécurité". Pour Christine Lagarde, plutôt qu'un chéquier, ce dispositif comprendrait une carte de paiement anti-dépassement qui empêcherait la personne de dépenser plus que ce dont il dispose. Christine Lagarde poursuit : "Comme de plus en plus de gens sont prélevés sur leurs comptes pour payer leurs factures d'eau, de gaz ou d'électricité, cette offre sécurité doit aussi prévoir un plafonnement du montant et du nombre de commissions d'intervention qu'une banque fait payer en cas d'incident de paiement. Celles-ci ne devraient pas dépasser 5 euros ou être réduites de 50 % par rapport à la situation actuelle."

Les forfaits bancaires devraient être mieux adaptés aux besoins des consommateurs. Les offres doivent évoluer, selon la ministre de l'Economie, vers des propositions réellement modulables et personnalisables.

Enfin, Christine Lagarde souhaiterait que les banques créent un "virement de proximité" afin de faciliter les paiements au quotidien. Ce service permettrait de faire des virements à des proches ou à des fournisseurs de services depuis un distributeur de billets ou un téléphone portable. Christine Lagarde réunira le Comité consultatif du secteur financier en septembre pour recevoir leurs avis et décider de la mise en œuvre de ces mesures.

vendredi 16 juillet 2010

DIGNITÉ DES FEMMES : BURQA, NIQAB..., LES DÉPUTÉS ONT DIT NON !


Le projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public a été adopté par l'Assemblée Nationale par 335 voix contre une.
Face au développement des pratiques radicales, faire respecter les valeurs républicaines

Le projet de loi « interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public » a été adopté mardi 13 juillet à l'Assemblée nationale par 335 voix contre une.

Deux dispositions essentielles :

Interdiction de porter le voile intégral dans tout l’espace public (lieux publics et ouverts au public) sous peine d’une amende de 150 euros et (ou) d’un stage de citoyenneté
Nouveau délit : toute personne obligeant sa compagne ou toute autre femme à porter le voile intégral sera passible d’un an de prison et de 30 000 euros d’amende. Une peine doublée si la personne contrainte est mineure
Depuis la demande d’une commission d’enquête parlementaire, le 17 juin 2009 sur le port, par certaines musulmanes, de la burqa ou du niqab, ce dossier a franchi de nombreuses étapes dont celle du 22 juin 2009 où le président Nicolas Sarkozy a indiqué que « la burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République », la burqa n’étant pas un problème religieux « mais un signe d’asservissement ».

Une proposition de résolution a été adoptée à l’unanimité le 11 mai 2010 par les députés. Elle soulignait l’attachement au respect des valeurs républicaines face au développement des pratiques radicales ainsi que la volonté de lutter contre les atteintes à la dignité de la femme.

Le 19 mai dernier, Michèle Alliot-Marie présentait en Conseil des ministres un projet de loi d’interdiction du voile intégral dans l’espace public, traduction de « la détermination du Gouvernement à se donner tous les moyens de lutte contre des pratiques contraires aux valeurs républicaines ». Elle a ensuite mené une « vaste concertation avec les responsables religieux et les responsables politiques, afin de bâtir un texte équilibré et durable qui soit en accord avec les principes de la République ».

Les groupes socialistes et verts n'ont pas participés au vote. Même si une vingtaine de députés de gauche dont Manuel Walls (PS)et André Gérin (PC) qui a présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, ont voté en faveur du texte.

LA ZAC DES HAUTS DE JOINVILLE DECLAREE D’UTILITE PUBLIQUE.


Par un arrêté en date du 7 juillet 2010, le Préfet du Val-de-Marne a déclaré d’utilité publique, au profit de la commune de Joinville-le-Pont, l’opération d’aménagement de la ZAC des Hauts de Joinville. L’arrêté préfectoral autorise donc les expropriations nécessaires à la réalisation de l’opération, qui devront être réalisées dans un délai de 5 ans par la commune.

« Je me réjouis vivement que le Préfet valide ce projet emblématique pour l’avenir de notre ville, déclare Jean-Jacques GRESSIER, Maire-adjoint chargé de l’urbanisme et du Cadre de Vie. La réhabilitation des Hauts de Joinville est désormais officiellement lancée dans l’intérêt général. Notre équipe municipale est fière de porter ce projet, qui va doter Joinville d’un nouveau centre-ville moderne, redynamisé et attractif, où il fera bon vivre. »

En effet, cet éco-quartier exemplaire en matière de développement durable privilégiera la mixité sociale, proposera des espaces et des équipements publics répondant à la demande de ses futurs habitants et créera une zone de commerces de proximité variés et de qualité.

Le nouveau quartier des Hauts de Joinville, que les Joinvillais attendent depuis si longtemps, va enfin prendre corps et vie : l’équipe municipale vous donne maintenant rendez-vous pour découvrir le visage du Joinville de demain à « l’Espace Projet », qui ouvrira le 11 septembre prochain rue de Paris, face à la place du 8 mai 1945.

jeudi 15 juillet 2010

Confirmation attendue cet été d’un rebond de la fréquentation touristique.


Le rebond de l’activité touristique au premier semestre 2010 s'est confirmé et les tendances pour cet été sont très encourageantes, a annoncé Hervé Novelli le 1er juillet. Le secrétaire d'Etat a également lancé l’opération de contrôle "vacances 2010" pour éviter que les touristes ne soient victimes de pratiques déloyales, d’abus ou d’infractions.

"Pour les touristes français et les visiteurs étrangers, l’année 2010 semble être l’année de la reprise", a souligné Hervé Novelli en présentant le bilan et les perspectives estivales de l'activité touristique en 2010. La fréquentation des Français, en augmentant de 12 % en voyages comme en nuitées pour les six premiers mois de l'année (Baromètre Atout France-TNS Sofres), retrouve son niveau normal, à hauteur du premier semestre 2008. "Cette croissance prend appui sur une bonne fréquentation de la montagne en hiver, une nette reprise de la fréquentation à Paris, une bonne performance des vacances de printemps et un redémarrage des voyages professionnels", a précisé Hervé Novelli.

Une tendance favorable qui devrait se confirmer cet été : les perspectives pour la fréquentation en séjours de juillet (+ 18 %) et d’août (+ 7 %) sont en forte hausse par rapport à l’année dernière (Baromètre Atout France-TNS Sofres). En termes de nuitées, les prévisions sont également favorables (+ 15 % en juillet et stabilité en août).

Le retour des grandes clientèles européennes

Pour les visiteurs étrangers, le nombre de voyages augmente de 5,5 % pour les cinq premières clientèles européennes ; des touristes européens au "budget sous tension", puisque leurs dépenses par nuitée ont connu une baisse de 11 % sur les cinq premiers mois de 2010 (celles des Français progressant de 3 % sur la même période).

Ces grandes clientèles européennes devraient néanmoins confirmer leur retour cet été puisque les intentions de départs sont en hausse de 23 % en juillet et de 10 % en août. Un rebond particulièrement notable chez les Britanniques, les Néerlandais et les Allemands. Les chiffres des cinq premières clientèles européennes sont encore meilleurs pour les nuitées (+36 % en juillet et +11 % en août), confirmant la tendance d’un allongement des durées de séjours.

Le retour des autres clientèles internationales devrait bénéficier de l'effet de la parité euro-dollar, plus favorable. La clientèle russe est d'ores et déjà en augmentation très forte (24 %) selon l’enquête de fréquentation hôtelière de l’Insee. La fréquentation des clientèles asiatiques augmente elle aussi fortement, et le retour de la clientèle américaine semble s'amorcer nettement au mois de mai.

Les bâtiments basse consommation préfigurent l'habitat de demain.


Les bâtiments de demain seront économes en énergie et pourront même en produire. Une révolution possible avec la "Réglementation thermique 2012" (RT 2012), présentée par Jean-Louis Borloo et Benoist Apparu, le 5 juillet 2010. La RT 2012 entraînera également une mutation des pratiques constructives avec à la clé une réduction des consommations d’énergie et des émissions de CO² de la France. Elle se traduira aussi par un gain de pouvoir d’achat pour les Français.
Le secteur du bâtiment est le plus gros "dévoreur" d'énergie en France avec 42,5 % de l'énergie totale consommée. Un secteur qui contribue pour 23 % aux émissions totales de CO² dans l'Hexagone. Avec la Règlementation thermique 2005 et la loi Grenelle 1, les normes d'efficacité énergétique des logements ont été renforcées. Les bâtiments et les équipements publics étaient les premiers concernés. Aujourd'hui, une nouvelle étape est franchie avec la généralisation des normes bâtiments basse consommation (BBC) aux logements privés neufs d'ici à 2012.

En route vers les bâtiments à énergie positive (BEP)

Grâce à une meilleure conception du bâti (besoin "bioclimatique" estimé dès la conception, test d'étanchéité à l'air…) et à une généralisation des techniques les plus innovantes, la consommation globale d'énergie sera réduite d'un facteur de 2 à 4 et les besoins de chauffage divisés par 2 ou 3. Objectif : un abaissement à 50 kWh/m²/an par an contre 150 aujourd'hui d'ici à 2012 et 35 millions de tonnes de CO² en moins d'ici à 2020.

Les avancées induites par la Réglementation thermique 2012 (RT 2012) vont conduire à une véritable révolution : les bâtiments à énergie positive (BEP). Des bâtiments autosuffisants en énergie qui produiront plus d'énergie qu'ils n'en consomment.

Le BBC devient un standard du marché

Avec 45 000 demandes de certification "BBC-Effinergie" pour le seul premier semestre 2010 (chiffre plus que doublé par rapport à 2009), les bâtiments basse consommation sont en passe de devenir la norme du marché de la construction. Les régions Île-de-France, Rhône-Alpes et Aquitaine forment le tiercé de tête avec 50 % des demandes à elles seules. Un site internet dédié recense l'ensemble des dispositifs législatifs et réglementaires.

Des coûts de construction maîtrisés (5 à 7 % d'ici à 2013) et un surcoût d'investissement rapidement rentabilisé font également partie de l'équation. L'Ademe estime que le surplus d'investissement (10 à 15 %) sera ramené entre 5 et 10 % d'ici à 2012 grâce aux économies d'énergies induites par les nouvelles performances énergétiques des bâtiments.

Au final pour les Français, le gain de pouvoir d'achat s'établira sur vingt ans entre 5 000 euros (logement dans un immeuble collectif) et 15 000 euros (maison individuelle), selon le Ministère de l'Ecologie.

Sécurité : la délinquance générale en baisse depuis un an.


Brice Hortefeux a fait le bilan, mardi 6 juillet, des actions menées depuis un an au service de la protection des Français. Pour mettre en œuvre sa politique de sécurité, il a opté pour une nouvelle stratégie : "à problème ciblé, réponse ciblée."
Entre juin 2009 et juin 2010, la délinquance générale a diminué de 2,91 % (en nombre de faits constatés). Cette baisse s'est accentuée depuis le début de l'année 2010 : 3,91 % pour le premier semestre. Entre octobre 2009 et mai 2010, dans l'agglomération parisienne, la criminalité organisée et la délinquance spécialisée ont baissé de près de 11,79 % et les cambriolages des résidences principales de 4,62 %.

Lors de la présentation du bilan d'action, Brice Hortefeux a réaffirmé son "combat acharné, méthodique et résolu contre la délinquance" qu'il mène aujourd'hui avec l'ensemble des responsables de sécurité. Il a rappelé que sa politique de sécurité intérieure se fondait sur trois priorités :

le renforcement de la mobilisation des forces de sécurité ;
le perfectionnement de l'organisation humaine et technologique des forces de sécurité afin de renforcer leur efficacité opérationnelle (rapprochement historique entre la police et la gendarmerie, création de la police d'agglomération, création de nouvelles unités territoriales de quartier) ;
une meilleure coordination de l'ensemble des acteurs de la sécurité (l'Etat doit travailler en étroite collaboration avec les polices municipales et les entreprises de sécurité privée).
Une stratégie fondée sur des plans d'action ciblés

Fort de cette mobilisation renforcée, d'une organisation perfectionnée et d'acteurs coordonnés, le ministère de l'Intérieur a adopté "une stratégie opérationnelle et ciblée, qui se décline en plans d'actions méthodiquement préparés, ambitieux dans leurs objectifs et régulièrement évalués dans leurs résultats."

Le plan de lutte contre les cambriolages
Face à la hausse préoccupante des cambriolages de résidences principales, le ministre de l'Intérieur a souhaité créer des cellules anticambriolages, en systématisant l'emploi de la police technique et scientifique sur les lieux de cambriolage et en s'attaquant enfin à la délinquance itinérante. Depuis le début de l'année, le nombre de vols par effraction de résidences principales et secondaires a baissé de 3,62 %.

Le plan de lutte contre le hooliganisme
Afin d'arrêter les phénomènes de violence dans les stades, Brice Hortefeux a renforcé dans un premier temps les unités de forces mobiles. Pour couvrir le championnat de France de football, 525 unités de forces mobiles ont donc été engagées. De nouveaux moyens ont été mis en oeuvre : une division nationale de lutte contre le hooliganisme, et des sections d'interventions rapides à Lyon, Bordeaux, Montpellier et Toulouse pour sécuriser les tribunes et interpeller les hooligans identifiés.

Enfin, un partenariat inédit a été établi entre les représentants de l'Etat, les clubs et les instances du football pour responsabiliser et mobiliser tous les acteurs concernés.
Au cours de la saison de football 2009-2010, 700 individus ont été interpellés, 828 personnes ont été interdites de stade et 7 clubs de supporteurs radicaux ont été dissous à la suite de dégradations et de violences.

Le plan de lutte contre les trafics de stupéfiants
Concernant la lutte contre les trafics de stupéfiants, le mot d'ordre de Brice Hortefeux transmis à toutes les forces de sécurité est d'occuper le terrain et de démanteler les réseaux. Les saisies de drogue ont augmenté en 2009 : 17 % de saisies d'héroïne et 4,4 % de saisies de cannabis en plus. Pas moins de 1 166 contrôles de halls d'immeuble ont été menés en Seine-Saint-Denis, en deux mois et demi, soit plus de 16 par jour. "J'ai réuni les préfets d'Ile-de-France pour systématiser cette pratique plus que payante", souligne le ministre de l'Intérieur.

Le plan de sécurisation des transports en commun : chaque jour, 150 patrouilles sécurisent les transports en Ile-de-France. A la gare du Nord, 14 patrouilles composent le dispositif quotidien.
Trois autres plans d'action sont en cours de mise en place : le plan de lutte contre les bandes violentes, le plan de lutte contre les violences scolaires visant à combattre l'insécurité et à "sanctuariser" les établissements scolaires, ainsi que le plan "Tranquillité seniors", permettant aux personnes âgées, plus vulnérables, d'être mieux protégées en cas de menace.

François Fillon, Premier Ministre : "Je suis venu en Ardèche saluer une France qui travaille, qui innove et qui, malgré la crise, remporte des succès"


François Fillon s'est rendu en Ardèche lundi 12 juillet, en compagnie de Michel Mercier. Ce déplacement avait pour thème le développement économique rural.
A l'occasion de son déplacement à Ruoms et à Lagorce en Ardèche, le Premier ministre a tenu à saluer le dynamisme des deux entreprises visitées.

Melvita, spécialisée dans les produits cosmétiques bio et naturels depuis 1977, pour son parcours innovant et son exploitation des ressources naturelles de la région :

"c'est ce type de démarche que nous voulons encourager en favorisant les circuits courts de commercialisation".

Uvica (Union des vignerons des coteaux de l'Ardèche), groupement de coopératives viticoles, pour sa réussite économique exemplaire (40 millions d’euros de chiffre d'affaires) sur un "marché mondialisé où la concurrence est de plus en plus rude".
Le Premier ministre a également souligné "le bon score" de l'Ardèche dans la seconde vague d'appels à projets des Pôles d'excellence rurale dont les lauréats viennent d'être nommés : "5 projets sur 7 ont été sélectionnés" dans ce département.

"La leçon de cette réussite, c'est qu'il y a des ressources de compétitivité et d'innovation dans le monde rural" souligne François Fillon, en ajoutant que, outre l'agriculture, il y a tout un tissu de PME et de PMI, "toute une économie de services" à soutenir et encourager.

Avant de détailler l'ensemble des mesures engagées pour soutenir la France rurale, le Premier ministre a commenté le contexte politique "depuis trois semaines" où "l'honneur d'un membre du Gouvernement est mis en cause". "Je note que hier soir l'Inspection générale des finances a apporté la démonstration que l'essentiel de ces accusations étaient fausses", a souligné François Fillon. A ceux qui mettraient en doute l'indépendance de l'IGF, le Premier ministre a répondu que cela était "très méprisant pour une administration comme l'administration fiscale qui est sans doute l'une des plus indépendantes en Europe". Tout en ajoutant pour ceux qui contestent ce rapport "qu'il existe au sein du Parlement un homme qui a la possibilité de vérifier quand il veut la véracité de ce rapport, de se faire produire tous les documents, toutes les pièces nécessaires, c'est le président de la commission des finances". François Fillon a réitéré sa confiance envers Eric Woerth.

Services au public et aide au développement économique

Pour soutenir la France rurale, le Premier ministre a rappelé que les Assises des territoires ruraux à l'automne dernier avaient donné naissance à un plan d'actions autour de deux enjeux fondamentaux : les services à la population et le développement économique. Côté services au public, l'heure est à la mutualisation et aux nouvelles technologies. Un protocole, en passe d'être signé par l'Etat et certains opérateurs (la Poste, EDF, SNCF, Pôle emploi entre autres) permettra "d'expérimenter dans une trentaine de départements des lieux mutualisés d'accueil et de service au public". Afin d'inciter les jeunes professionnels de la santé à s'implanter dans les campagnes, près de 250 maisons pluridisciplinaires vont être financées entre 2010 et 2013 et 400 contrats d'engagement de services publics vont être passés.

Pour aider au développement économique, la "réduction de la fracture numérique est un des volets les plus importants de notre plan", souligne François Fillon : élimination des "zones blanches" (non couvertes) de la téléphonie mobile mais aussi déploiement du très haut débit "simultanément dans les grandes villes et dans les zones rurales". Projet dans lequel 2 milliards d'euros sont engagés dans le cadre des Investissements d'avenir. Autre volet du développement économique : le soutien aux entreprises. "Nous avons demandé à la Banque postale, à Oseo et au Fonds stratégique d'investissement de prendre des dispositions" afin de faciliter l'accès aux financements des entreprises en zone rurale.

Préserver le potentiel de notre agriculture

Dans un monde agricole en crise, "l’un des défis à relever, c'est celui de la préservation du potentiel de production de notre agriculture". La LMA (loi de modernisation de l'agriculture) permettra de mieux gérer et limiter la régression des surfaces agricoles, mais aussi d'aider les agriculteurs à mieux faire face à la volatilité des prix.

"Au-delà des textes de loi, il faut encourager le mouvement vers la contractualisation, vers un travail interprofessionnel accru, vers une meilleure gestion des risques", plaide le Premier ministre, qui note que la lutte contre la volatilité des prix doit se faire au niveau européen "au moment où se prépare une réforme en profondeur de la Pac*". "La France défendra une Pac forte et ambitieuse" prévient François Fillon.

lundi 5 juillet 2010

« L’Etat doit être exemplaire »


La volonté de réaliser une « démocratie irréprochable » défendue par Nicolas Sarkozy se poursuit…

Des mesures de réductions du train de vie de l’Etat vont être prises

« Parce que nous en avons le devoir vis-à-vis de nos contribuables », écrit Nicolas Sarkozy dans une lettre au Premier Ministre, plusieurs grands chantiers de réduction des dépenses au sommet de l’Etat sont fixés :

Les logements privés des ministres ne seront plus pris en compte par l’Etat. Les logements de fonctions seront quant à eux soumis à la taxe d’habitation que paient tous les Français.

Les cabinets ministériels seront réduits à 20 collaborateurs pour un Ministre et 4 pour un Secrétaire d’Etat. La part dédiée à la rémunération et aux déplacements des conseillers ministériels sera abaissée de 10%. Les déplacements en train devraient également devenir la règle pour les trajets n’excédant pas trois heures.

Les cérémonies et réceptions seront ramenées au minimum nécessaire. Il est à noter que les garden-parties de 14 juillet à l’Elysée et dans les ministères seront supprimées en 2010. Les chasses présidentielles seront supprimées et remplacées par de simples battues de régulation.

Enfin, les avantages en nature des agents publics, voitures et logements de fonction seront circonscrits à la nature de leurs fonctions. 10 000 véhicules et 7000 logements devraient être progressivement supprimés d’ici à 2013.

Depuis 2007, des réformes structurelles ont été menées comme la refonte des cartes militaires et judiciaires, la réorganisation des services déconcentrés de l’Etat, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ( 100 000 suppressions acquises), ou la fusion de la direction générale des impôts et de la comptabilité publique.