jeudi 29 octobre 2009

Identité nationale : le débat est ouvert.


Le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson prévoit trois mois de discussions qui placent le Parti socialiste sur la défensive.

Trois mois pour réfléchir à ce qu'est l'identité nationale de la France. Le ministre de l'Immigration, Éric Besson, a dévoilé, lundi, dans un communiqué, le calendrier et les modalités du «grand débat» sur l'identité nationale qu'il a annoncé la veille au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Cette réflexion nationale, qui associera les forces vives de la nation (associations, syndicats, enseignants, parents, élèves, élus locaux), s'ouvrira le 2 janvier pour s'achever le 28 février par la présentation d'une synthèse.

Les participants devront répondre à deux questions générales - «Pour vous, qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?» et «Quel est l'apport de l'immigration à l'identité nationale ?» - et à de nombreux points précis. Au programme et dans le désordre : la définition de «notre nation», la solidarité nationale, la laïcité, l'opportunité d'obliger les jeunes à chanter au moins une fois par an La Marseillaise, etc. Comme prévu, les réunions se dérouleront «dans chacune des 100 préfectures de départements et des 350 sous-préfectures» et seront animées par le corps préfectoral, mais aussi par les parlementaires nationaux et européens.

Après la polémique sur les tests ADN, Éric Besson a donc mis les formes vis-à-vis de la majorité en informant préalablement les présidents des groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat, Jean-François Copé et Gérard Longuet, ainsi que l'eurodéputé Michel Barnier. Manière pour l'ex-PS, cité comme «premier ministrable», de montrer qu'il souhaite dorénavant travailler main dans la main avec la majorité. Pas sûr que Jean-François Copé apprécie que le ministre de l'Immigration lance un débat sur un thème qu'il porte lui-même depuis des mois…

Peu importe. Éric Besson est satisfait. Après les tests ADN, la fermeture de Calais, le livre publié par son ex-épouse, Sylvie Brunel, le voilà encore dans la lumière. «Ce débat ne me fait pas peur, confie-t-il. Je le trouve même passionnant.» Passionnant, mais très critiqué dans l'opposition. Des Verts au Front national, beaucoup dénoncent une opération destinée à récupérer les voix des électeurs d'extrême droite à quelques mois des régionales.

«L'opposition est gênée»

Le ministre s'en défend, arguant que ce débat «figure dans (la) lettre de mission» qu'il a reçue après sa nomination à l'Immigration en janvier 2009. Dans ce concert de critiques, le PS semble un peu en retrait et mal à l'aise. Certes, quelques socialistes ont réagi. Le député Jean-Christophe Cambadélis dénonce une «grosse ficelle». Le porte-parole Benoît Hamon ironise sur le fait que le débat sur l'identité nationale soit «posé par le gouvernement de la Ve République qui se situe le moins dans la tradition républicaine». L'ancienne garde des Sceaux Élisabeth Guigou estime qu'Éric Besson cherche à «détourner l'attention» après l'évacuation de la jungle de Calais et l'expulsion des trois Afghan s. Et Vincent Peillon assure que la burqa «ne menace pas l'identité nationale» et que «jamais la France ne s'est pensée par rapport à ses étrangers».

En revanche, ni la première secrétaire du PS Martine Aubry - en congé en Chine -, ni Ségolène Royal, qui avait proposé en 2007 que tous les Français aient un drapeau tricolore chez eux, n'ont réagi. Ce qui ne surprend guère l'UMP. «L'opposition est très gênée, décrypte Gérard Longuet. Elle n'a pas envie d'ouvrir ce débat, parce qu'elle est divisée». Le ministre de l'Immigration, de son côté, ne serait pas mécontent de voir les deux dames du PS se confronter sur la question. Mais, dit-il, «Ségolène est tellement pavlovienne qu'elle peut se saisir du débat, mais elle est tellement imprévisible qu'elle peut aussi ne pas y prendre part ».

lundi 19 octobre 2009

Election de David Douillet dans les Yvelines .


L'ancien judoka David Douillet a été élu dimanche député UMP de la 12e circonscription des Yvelines en battant avec "un peu plus de 52% des voix", le maire PS de Poissy, Frédérik Bernard, a annoncé Ange Sitbon, chargé des élections à l'UMP. David Douillet, 40 ans, qui se présentait pour la première fois à un scrutin, a obtenu environ un millier de voix de plus que son adversaire. A Poissy même, selon la même source, il a battu Frédérik Bernard de 127 voix, a-t-il précisé. La participation, de quelque 30% au premier tour, a gagné entre 4 et 5 points dimanche, selon la même source.

Ce scrutin législatif partiel s'est déroulé sur fond de polémique en raison de la promotion annoncée de Jean Sarkozy, le fils du président, à la tête du conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), le premier quartier d'affaires d'Europe. Les partisans du double champion olympique avaient craint que cette affaire ne fasse fuir les électeurs mais la 12e circonscription des Yvelines vote traditionnellement à droite et le candidat socialiste, malgré un bon report de voix de gauche et du centre, n'a pas atteint la barre des 50%. "Le travail paie, c'est vraiment la conclusion de cette campagne", a dit le nouvel élu à iTélé. "Une campagne, ça se gagne sur le terrain et pas ailleurs, pas à Paris." Prié de dire si la polémique autour de Jean Sarkozy avait joué un rôle dans le résultat final, David Douillet a ajouté : "La preuve que non, puisque j'ai gagné ce soir."

Au premier tour, dimanche dernier, de cette élection législative partielle organisée à la suite de la déchéance de l'UMP Jacques Masdeu-Arus, le double champion olympique avait obtenu 44,2% des suffrages exprimés devant le candidat PS qui avait recueilli 21,9% des suffrages. Le Vert Alain Lipietz avait obtenu 14,8% des suffrages. Le candidat du MoDem avait lui obtenu 7,7% des voix.

Joinville Populaire felicite David Douillet pour son election .

dimanche 18 octobre 2009


Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour réclamer "une réelle égalité hommes-femmes" en mettant en avant les discriminations au travail mais aussi leurs inquiétudes quant à l'accès à la contraception et le droit à l'avortement. Une centaines d'associations militant pour les droits des femmes, ainsi que des partis politiques et des syndicats, avaient répondu à l'appel du collectif national pour le droits des femmes (CNDF) et de l'association "Femmes solidaires". Les organisateurs ont avancé 15.000 participants, la préfecture de police les évaluant à 2.600.

"La crise économique frappe tout le monde, mais les femmes en particulier, et nous assistons à une aggravation des inégalités", a déclaré en tête du cortège Maya Surduts, militante féministe de longue date et membre du CNDF, crée en 1996 à l'issue d'une grosse mobilisation en faveur des femmes. "Dans le monde professionnel notamment, le plafond de verre est toujours une réalité, même si des femmes y ont pris leur place", a estimé Mme Surduts. "Seuls 34% des cadres sont des femmes, et encore jusqu'à un certain niveau hiérarchique, et en moyenne les salaires sont inférieurs de 26% à poste égal", a-t-elle ajouté.

"Ne pas revenir en arrière"

Les manifestants, surtout des femmes, étaient venus d'Ile-de-France mais aussi des régions, avec notamment des associations de Nantes ou Pau. L'association Femmes solidaires, qui revendique 10.000 membres en France, composait un des gros contingents du cortège. "La liberté de décider, on s'est battues pour l'avoir, on se battra pour la garder", chantaient ses membres arborant des ballons roses et des pancartes colorées en forme de losange reprenant les six thèmes de la journée: autonomie, égalité, dignité, solidarité, laïcité et liberté. Selon une militante de Femmes solidaires, "il faut être extrêmement vigilant pour ne pas revenir en arrière, notamment au niveau des plannings familiaux qui font un gros travail sur l'accès à la contraception, à l'avortement et dont le financement a été menacé". Cette manifestation se tenait alors qu'à Madrid, en Espagne, au même moment plus d'un million de personnes anti-avortement par l'Eglise et la droite, ont manifesté samedi à Madrid contre le projet de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste (voir notre vidéo : démonstration de force des anti-avortements).

Plusieurs leaders politiques et syndicalistes s'étaient joints au cortège dont Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU). "Parmi les discriminations dont sont victimes les femmes, ce qui se passe au travail est particulièrement important", a déclaré Bernard Thibault en évoquant 25 à 30% d'écart de rémunération pour les mêmes postes.

dimanche 11 octobre 2009

La semaine de l'adhesion.


Rendez vous, sur le site de l'UMP, pour le detail des actions dans notre département.

Projet de loi du Grand Paris : le choix de l’action


Le projet de loi sur le Grand Paris présenté ce matin en Conseil des ministres est une avancée décisive dans la mise en œuvre de ce grand chantier initié et voulu par le Président de la République, Nicolas SARKOZY. Le texte proposé va permettre la réalisation du réseau de transports qui, demain, maillera le cœur de l'Ile-de-France, avec notamment la rocade de métro de 130 km permettant des connexions de banlieue à banlieue, et reliant entre eux les futurs grands pôles de développement franciliens.

Cette infrastructure va améliorer le quotidien de 5 millions de franciliens, et, au-delà, va être un accélérateur de croissance dans la première région économique française.

Le Mouvement Populaire se félicite également de l'équilibre institutionnel proposé par le projet de loi. Avec la création de la Société du Grand Paris, établissement public chargé d'aménager les abords des futures gares, l'Etat sera le pilote d'un projet d'intérêt national et se donne les moyens d'accélérer les prises de décision. Parallèlement, avec les contrats de développement territorial, les élus franciliens seront étroitement associés au projet, l'esprit de décentralisation étant alors pleinement respecté.

Le Mouvement Populaire fait confiance au Parlement pour veiller au respect du principe de libre administration des collectivités territoriales et au nécessaire dialogue avec les élus locaux.


Jean-Paul HUCHON, et avec lui la gauche, ont tort de faire de la surenchère politicienne sur ce beau projet, à la veille d'élections régionales qui le rendent nerveux. On se rappellera qu'il y a quelques mois il applaudissait les ambitions du grand Paris. A 60 km de Paris, il y a des villes et plusieurs millions de franciliens qui habitent dans la grande couronne et dont la vie quotidienne sera positivement impactée par ce grand projet.

La réalisation d'infrastructures de transports n'est que la première étape du Grand Paris. Economie et emploi, architecture et habitat, environnement et développement durable : c'est l'ensemble des équilibres franciliens qui vont être repensés, sur la base d'une mobilité mieux répartie et libératrice d'énergies nouvelles.

Le Mouvement Populaire ira à la rencontre des franciliens pour débattre de ce projet et faire des propositions concrètes visant à améliorer leur quotidien.

Vieillesse - Très chères maisons de retraite.


En moyenne, un résident doit payer de sa poche 2200 euros par mois. Un coût deux fois plus important que le montant moyen d'une pension de retraite.

Le montant a de quoi impressionner. En moyenne, un résident en maison de retraite doit payer de sa poche 2200 euros par mois (toutes dépenses confondues), un montant deux fois plus important que le montant moyen d'une pension de retraite, selon un rapport officiel de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Si on prend en compte "les fortes différences d'un établissement à l'autre", le "minimum incompressible" de dépenses s'élève à 1200 euros, tandis que 2900 euros constitue un montant "que l'on peut fréquemment observer", et que le maximum monte jusqu'à 5000 euros, selon cette enquête, menée auprès de 20 établissements dans quatre départements. Ces sommes n'incluent pas la part prise en charge par la Sécurité sociale et l'Allocation personnalisée autonomie (APA). Elles comprennent le tarif de la maison de retraite proprement dit (hébergement et, pour la part non remboursée par l'APA, prise en charge de la dépendance), et des dépenses diverses (coiffure, télévision, téléphone, blanchissage, produits de toilette...). Le montant moyen d'une pension de retraite s'élève à un peu plus de 1100 euros mensuels, rappelle l'Igas, tandis que le minimum vieillesse est actuellement de 677 euros.

Risques de maltraitance

Mais "il n'existe pas de lien direct entre le coût imposé au résident et la qualité des prestations fournies par l'établissement", les prix des terrains, notamment en ville, expliquant pour une bonne part les différences de tarifs d'une maison de retraite à une autre. Le minimum de 1500 euros ne s'applique ainsi "qu'aux personnes très attentives à limiter leurs dépenses et qui résident dans des établissements situés en milieu rural dont le terrain et la construction sont financièrement totalement amortis". La somme de 2900 euros est généralement dépensée en ville, mais "ne correspond pas à des prestations particulièrement luxueuses". Pour faire face à ces dépenses qui excèdent généralement leur revenu, les résidents doivent faire appel à leur famille et puiser dans leur patrimoine.

Au total, souligne le rapport, "les enjeux financiers liés à une entrée et à un séjour en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) pèsent sur les personnes âgées, parfois au risque d'une insuffisante prise en charge, voire d'une maltraitance", avec notamment des maintiens à domicile dans de mauvaises conditions ou des hospitalisations.

L'Igas, pour rédiger ce rapport disponible ce mois-ci sur le site internet de la Documentation française, a mené une enquête auprès de 20 établissements, publics et privés, de quatre départements (Creuse, Gironde, Paris et Haut Rhin). Cet échantillon n'est pas statistiquement représentatif, reconnaît-elle, mais l'enquête permet de combler un vide sur des réalités dont "rendent très peu et très mal compte les données disponibles" au plan national.