vendredi 28 mai 2010

jeudi 27 mai 2010

Discours de Nicolas Sarkozy aux obsèques d'Aurélie Fouquet

« IL FAUT D’ABORD ET AVANT TOUT ACCEPTER DE TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS »


Pour le Mouvement populaire, le choix est fait .

Il soutiendra le Gouvernement pour toute proposition reportant l’âge légal de départ à la retraite .

Secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, s’appuyant sur les propositions de milliers de Français déjà rencontrés lors du tour de France des retraites (qui circule dans l’hexagone jusqu’à la fin de l’été), s’est prononcé très clairement « pour le report de l’âge légal et pour l’allongement du nombre d’annuités ».

Pour l’ancien ministre du Travail « le report de l’âge légal est la meilleure manière de rééquilibrer rapidement nos régimes de retraites tandis que l’augmentation du nombre d’annuités permet d’en assurer l’équilibre sur le plus long terme ».

Mais pour Xavier Bertrand « relever l’âge légal doit s’accompagner d’efforts pour relever l’âge effectif, réel de départ à la retraite »
Visé, l’emploi des seniors qui ne doit pas être une « option » mais une « obligation ». Et de proposer d’exonérer de charges l’employeur et le salarié pour toute embauche de senior qui, pouvant faire valoir ses droits à la retraite, préfèrerait continuer à travailler. Ainsi que de développer le temps partiel en fin de carrière.

Visé également l’emploi des jeunes pour lesquels Xavier Bertrand aimerait bien que soit mis à l’étude la validation des trimestres des étudiants faisant des stages en entreprise.

Si la convergence public-privé devra être observée minutieusement, l’UMP souhaite aussi que la pénibilité soit prise en compte en permettant aux salariés de partir plus tôt mais également t en développant le temps partiel, les aménagements de poste…

Sur le financement de cette réforme, Xavier Bertrand propose comme pistes de réflexion :

Contribution des plus hauts revenus et du capital (contribution spéciale supplémentaire aux bénéficiaires de stock-options et de retraites-chapeaux, taux de cotisation retraite particulier pour les hauts revenus)
Augmentation des contributions sur les dividendes et plus values immobilières
Contribution spéciale sur tout ou partie des revenus financiers des entreprises…

RÉFORME DES COLLECTIVITÉS LOCALES : LE DÉBAT S’OUVRE, MARDI, À L’ASSEMBLÉE


Une révolution : l’élection des conseillers territoriaux
Dominique Perben, rapporteur du projet de loi, nous explique les principaux enjeux
Débattu et voté en février dernier au Sénat, le projet de loi sur la réforme des collectivités locales va être examiné, à compter du mardi 25 mai, par les députés.

Avec Jean-Patrick Courtois, sénateur-maire de Macon (Saône-et-Loire), le rapporteur de ce projet, le député du Rhône Dominique Perben, a effectué , en amont, un grand tour de France à la rencontre des militants et élus UMP. Interview…

Quels sont les objectifs de ce projet de loi ?

« Il y a 3 grandes orientations dans ce projet de loi qui constitue un changement très significatif de notre organisation administrative :

Finir l’intercommunalité pour faire en sorte que les 36 000 communes françaises se regroupent en 2500 communautés de commune ou d’agglomération pour mieux répondre à l’attente des citoyens (mise en place de service), faire des économies d’échelle…
Donner à notre pays une petite dizaine de très grande villes (des métropoles, ndlr.) capables d’assurer la concurrence avec les grandes villes européennes
Créer un conseiller territorial, c’est-à-dire fusionner les élus des départements et des régions là aussi pour faire des économies et pour assurer une meilleur cohérence dans l’action des régions et des départements. C’est une vraie révolution ».

Quels enseignements tirez-vous de votre tour de France ?

« Nous avons parcouru 55 départements en 1 an, à la rencontre de très nombreux militants et élus. Il y a toujours eu beaucoup de monde aux réunions. Cela montre que l’organisation du territoire passionne les Français : ils veulent la réforme. Bien sûr il y a des hésitations, des interrogations. Notre pays est complexe, très différent selon les régions avec une très grande diversité de nos paysages, de nos cultures. Mais en même temps il y a une volonté de simplification, de clarification et d’économie. Les Français sont conscients que les années qui viennent sont difficiles sur le plan financier. Pour faire des économies sans diminuer la qualité du service, il faut faire des économies de structure, diminuer les frais généraux et, par exemple, fusionner les élus départementaux et régionaux ».

Quel sera le mode de scrutin pour élire le conseiller territorial ?

« Il y a eu beaucoup d’hésitation car ce n’est pas facile de faire ce choix. J’ai entendu une très forte demande pour préserver le scrutin uninominal à deux tours auquel les Français sont très attachés. Cela fait partie de notre culture politique. Le Gouvernement a entendu cette demande. Cela permettra de maintenir ce lien fort entre les élus et la population, cette proximité. La démocratie locale c’est d’abord de la proximité et ce scrutin répond bien à cette exigence de proximité ».

mercredi 12 mai 2010

Sécurité routière : forte baisse de la mortalité en avril .


C’est la première fois, qu’un mois d’avril enregistre moins de 300 décès sur les routes en France.

Avec une baisse de 11.1%, la tendance à l’amélioration se confirme.
Jamais les chiffres de la mortalité routière n’avaient été en baisse sur douze mois consécutifs. « Depuis le début de l’année 2010, il y a eu 92 personnes tuées de moins qu’au cours des quatre premiers mois de 2009 », révèle un communiqué du ministère de l’Intérieur. « Cette baisse de 7,6% s’accompagne d’une diminution de 13,5% des personnes hospitalisées (1 172 en moins) ».

Les accidents corporels sont également en diminution (- 9,9 %), ainsi que le nombre de personnes blessées (- 10,1 %) et de victimes hospitalisées (- 5,3 %).

Ces bons résultats ont été obtenus grâce à un effort collectif des automobilistes et à la vigilance toujours plus accrue des forces de l’ordre.

Absentéisme scolaire : « Nous sommes au rendez-vous de l’exigence des Français »


Xavier Bertrand, a apporté tout le soutien de l’UMP à la proposition de loi d’Eric Ciotti.

Examinée le 16 juin, elle pourrait être appliquée dès la rentrée prochaine L’aggravation de l’absentéisme scolaire – qui touche jusqu’à 15% des effectifs dans les lycées professionnels – justifie pour Eric Ciotti, secrétaire national en charge des questions de sécurité, la volonté de Xavier Bertrand de mettre en place « un dispositif simple et pragmatique pour faciliter la suspension provisoire des allocations familiales ».

Initiative du Mouvement populaire, dont la pétition a été signée par plus de 35 000 Français, ce nouveau dispositif devrait permettre, via l’intervention d’un inspecteur d’académie, de sanctionner les parents « après quatre demi-journées d'absence dans un mois », a expliqué Eric Ciotti. Une sorte de carton jaune en forme d’avertissement qui se transformerait en carton rouge (suspension provisoire des allocations) en cas de récidive.

Isabelle Debré, sénatrice des Hauts-de-Seine, qui défendra le texte devant le Sénat, a précisé que le but n’était pas de sanctionner à tout prix mais bien d’accompagner les parents, souvent dépassés malgré eux.

« Fermer les portes de l'école à son enfant, c'est forcément l'envoyer dans le mur de l'échec », a, de son côté, commenté Xavier Bertrand pour qui il faut agir pour responsabiliser et surtout accompagner les parents dans la lutte contre la marginalisation de leurs enfants.

David Cameron devient premier ministre d'un gouvernement britannique de coalition.


Gordon Brown a officiellement démissionné mardi soir, laissant la place à une coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates. David Cameron est premier ministre, Nick Clegg est vice-premier ministre.

David Cameron est enfin premier ministre. Après cinq jours de négociations politiques tendues, le leader des conservateurs est devenu mardi soir, à 43 ans, le plus jeune leader britannique depuis 1812.

Autre fait historique, il s'agira d'un gouvernement de coalition, pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale. La Grande-Bretagne va être dirigée par un accord entre les libéraux-démocrates et les conservateurs. David Cameron n'a laissé aucun doute lors de son premier discours sur le perron de Downing Street mardi soir : « j'ai l'intention de former une coalition pleine, pour avoir un gouvernement fort et stable. (...) Nick Clegg (leader des libéraux-démocrates) et moi sommes des leaders politiques qui veulent mettre de côté les différences partisanes et travailler pour le bien commun. » La coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates permet d'apporter une majorité solide à la chambre des communes, avec 363 députés (306 conservateurs, 57 lib-dems), la majorité étant à 326.

Nick Clegg, le leader des libéraux-démocrates, va devenir vice-premier ministre. Il sera rejoint au conseil des ministres par quatre autres ministres lib-dems, dont les noms et les postes restent à confirmer. Plusieurs secrétaires d'Etat du parti centriste seront aussi au gouvernement.
Du côté des conservateurs, le nom du chancelier de l'Echiquier a été confirmé. Il s'agira sans surprise de George Osborne, qui était en charge de la politique économique du parti. C'est à lui, âgé de 38 ans, que reviendra la très difficile tâche de réduire le déficit, actuellement de 12% du PIB. Par ailleurs, William Hague sera ministre des affaires étrangères : connu pour être très eurosceptique, ce ténor des conservateurs est aussi un ancien leader du parti.

Dans le reste de son discours d'introduction, avec sa femme Samantha, enceinte de cinq mois, à ses côtés, David Cameron a expliqué son objectif. En commençant par abaisser son rôle : « il faut être honnête sur ce qu'un gouvernement peut faire. Un vrai changement n'est pas ce qu'un gouvernement peut faire tout seul. » Il en appelle à la société britannique, pour être active : « il faut se demander non pas ce qu'on vous doit, mais ce que vous pouvez donner. »

Une heure avant l'arrivée de David Cameron, Gordon Brown avait annoncé sa démission. A défaut d'avoir réussi ses trois années à la tête de la Grande-Bretagne, l'ex-premier ministre aura réussi sa sortie.Dans la soirée, il s'est rendu sur le perron de Downing Street pour l'un des discours les plus émouvants qu'il ait jamais donné.

Source: La Tribune .