samedi 8 janvier 2011

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Olivier Dosne : - Olivier Dosne.(Page Officielle)
- Olivier Dosne, Député-Maire de Joinville-le-pont. (GRP de soutien).
- Joinville Populaire, (Page Officielle de l'UMP Joinvillaise).

Amities militantes .

François Fillon : "La France entend que l’Europe soit au centre de la nouvelle gouvernance mondiale"


Le Premier ministre François Fillon a ouvert jeudi 6 janvier 2011, aux côtés du Premier ministre de la République hellénique Georges Papandréou, le colloque "Nouveau monde, nouveau capitalisme".

A l'occasion de son discours d'ouverture du colloque "Nouveau monde, nouveau capitalisme", le Premier ministre François Fillon a tenu à rappeler que la crise qui a affecté certains pays de la zone euro depuis plusieurs mois "n'est pas la crise de l'euro, l'euro est indiscutablement une monnaie forte". "C'est surtout une crise de confiance à l'égard de certains pays de la zone euro qui ont été affaiblis par la crise économique", précise le Premier ministre, notant que la gestion de la part de tous les Etats membres "a été indiscutablement réussie, mais en même temps il faut reconnaître que cela ne suffit pas". "Un chemin important reste à parcourir pour que les ajustements économiques effacent les déséquilibres qui se sont créés au sein de la zone", souligne François Fillon.

"Une convergence minimale en matière fiscale, voire en matière sociale"
Pour sortir définitivement de la crise, François Fillon propose trois axes principaux :

Il faut tout d'abord s'engager vers un "renforcement de la cohésion de la zone euro" : "une zone monétaire solide nécessite une surveillance attentive en matière budgétaire, mais aussi […] une convergence minimale en matière fiscale, voire en matière sociale", souligne le Premier ministre. "Les questions de convergence et d’harmonisation vont s’imposer en haut des priorités européennes, y compris dans des domaines longtemps ignorés pour cause de sensibilité politique", affirme le Premier ministre. Accueillant positivement l'ouverture du débat en France sur le coût du travail et la question des 35 heures, François Fillon souligne qu'on "ne peut pas imaginer à long terme une zone euro dans laquelle les temps de travail, l’âge de la retraite, le coût du travail soient complètement divergents".

Il faut également "aller plus loin dans le soutien européen à la croissance et à l’emploi". C'est aussi "la clé de l'adhésion de nos concitoyens à l'idée européenne", souligne François Fillon. Pour cela, on peut "continuer à parier sur l’industrie, sur la technologie, sur l'excellence". Pour favoriser la recherche, la compétitivité industrielle, l'innovation, "il faut réorienter les programmes européens de recherche pour maximiser leurs effets sur l’industrie" précise le Premier ministre, évoquant la proposition de la France pour la création d’un Fonds européen des brevets et d’un Fonds européen de capital risque.

"Enfin, il faut aller plus loin dans l'affirmation de la puissance européenne dans le monde". L'Europe "a désormais tous les moyens de faire entendre sa voix face à l'Amérique et aux grands pays émergents", souligne François Fillon. Et de rappeler : "la France entend que l'Europe soit au centre de la nouvelle gouvernance mondiale".

En 2011, la France célèbre l’engagement bénévole et volontaire


Partout en France, les initiatives des 14 millions de citoyens bénévoles et du million d'associations françaises seront mises à l'honneur dans le cadre de l’Année du bénévolat et du volontariat. Le développement, la reconnaissance, la valorisation de ces engagements citoyens seront au cœur des événements.
Tout au long de l’année 2011, la France s’investit pour développer et valoriser l’action bénévole. Proclamée par la Commission européenne, "Année européenne des activités de volontariat pour la promotion de la citoyenneté active", 2011 va donner lieu à des dizaines de manifestations. En France, le programme national élaboré dans le cadre de cette "Année du bénévolat et du volontariat" vise à développer l'engagement, à le reconnaître, à le valoriser et enfin à promouvoir sa dimension européenne.

Les initiatives sont coordonnées par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, en partenariat avec les acteurs français du bénévolat : particuliers, associations, administrations, collectivités territoriales, entreprises.

L’année s’ouvrira sur une semaine festive. Du 7 au 13 février 2011, divers événements ouverts à tous sont prévus dans les départements français :

conférences ;
concours ;
rencontres de collégiens et de lycéens avec des associations et des entreprises soutenant des projets bénévoles.
Au printemps, la caravane de la Commission européenne s’installera sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris pour informer le public sur l’engagement bénévole (du 14 au 20 avril 2011). Un week-end célébrant le volontariat des jeunes Européens sera aussi organisé à Sommières (Languedoc-Roussillon) par plusieurs institutions publiques et associations les 7 et 8 mai 2011.

Toute l'année, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, communiquera sur l’ensemble des projets labellisés "Année du bénévolat et du volontariat", par le biais du site et divers outils (autocollants, affiches, badges, dépliants, guides…). Cette campagne assurera la visibilité des projets organisés dans le cadre de l’événement.

Être bénévole ou volontaire en France
Plus de 14 millions de Français sont investis dans une activité bénévole. Désireux de consacrer à autrui une partie de leur temps, ils agissent essentiellement dans quatre secteurs :
* sport ;
* culture et loisirs ;
* action sociale ;
* santé et humanitaire.

On recense en France plus de un million d’associations. Le bénévolat associatif représente l’équivalent de 935 000 emplois à plein temps. Cette activité citoyenne ne bénéficie pas d'un statut légal mais est encadrée par la loi. Elle donne droit à la formation continue, à des congés, des autorisations d’absence, des remboursement de frais et de protection sociale. Tous ces droits sont répertoriés dans le livret du bénévole

Quant au volontariat, il correspond à un engagement à temps plein, sur plusieurs mois ou plusieurs années. Les volontaires reçoivent une indemnité et une couverture sociale. Les missions de volontariat prennent des formes très variées :

service civique (mission d’intérêt général) ;

volontariat international de solidarité (mission humanitaire), en entreprise (mission commerciale, technique ou scientifique), en administration (mission d’action culturelle, de protection de l’environnement ou de développement), dans une association ;

volontariat de sapeur-pompier.

Comment s’engager dans le volontariat ou le bénévolat en 2011
Pour les citoyens

Pour participer à l’Année du bénévolat et du volontariat, vous pouvez vous adresser à plusieurs services :

les délégués départementaux à la vie associative (DDVA) et les centres de ressources et d’information des bénévoles (Crib) vous renseignent sur les associations de votre région, la formation des bénévoles et l’emploi associatif ;

le site Civiweb vous donne accès à des offres de missions de volontariat international.

Sur le site associations.gouv.fr, une carte vous permet de localiser rapidement les structures de votre région .

Par ailleurs, les jeunes (en particulier les 16-25 ans) souhaitant s'engager dans des missions d'intérêt général dans le cadre du service civique peuvent visiter le site du service civique et consulter une variété de propositions de missions, grâce à un moteur de recherche par département et par thématique.

Pour les associations

Les associations souhaitant participer à l’Année du bénévolat peuvent demander la labellisation de leurs projets auprès du ministère de l’Éducation nationale, leur donnant ainsi une meilleure visibilité. Elles doivent pour cela déposer leur candidature sur le site des associations.

Les associations obtiendront également des informations sur l’Année du bénévolat auprès des missions d’accueil et d’information des associations (Maia), en s’adressant au délégué à la vie associative de leur département.

Le régime par répartition sauvé par notre réforme des retraites


1) En votant cette réforme des retraites, notre majorité peut avoir le sentiment du devoir accompli :

•En menant à bien cette réforme, notre majorité, aux côtés du Président et du gouvernement, peut s’enorgueillir d’avoir été au rendez-vous du courage et de la responsabilité ! Cette réforme est un des actes majeurs du quinquennat.

•Nous avons tenu bon parce que c’était notre devoir. Notre régime par répartition était au bord de l’explosion : en 50 ans, le rapport actifs/retraités a été divisé par 2 (de 4 pour 1 à 1,8 pour 1) et le temps passé à la retraite a été multiplié par 2 (de 10 à 20 ans !). Aujourd’hui, 1 retraite sur 10 n’est pas financée ! Demain, en 2030, si rien n’avait été fait ce serait 1 sur 6 ! Et le déficit atteint 32 milliards d’euros en 2010 et sans réforme, ce serait 45 Mds€ en 2020 et 100 Mds€ en 2050 !

•Ne pas repousser l’âge légal de départ, seul vecteur véritablement efficace (ce n’est pas un hasard si tous nos voisins ont choisi ce vecteur plutôt qu’un autre), c’était tuer notre système de retraites par répartition et en priver nos enfants demain !


2) Cette réforme est juste et efficace :

•juste, parce que nous ne reportons pas la charge des retraites sur nos enfants (retraites à crédit) et nous n’hypothéquons pas leur chance de bénéficier du même système que nous.

•juste parce que plusieurs avancées uniques au monde sont instaurées dans cette réforme : la prise en compte de la pénibilité, l’amélioration du dispositif carrières longues, la revalorisation des retraites agricoles !

•efficace, parce qu’elle permet de revenir à l’équilibre en 2018 et qu’elle préserve le principe du système de retraites par répartition.


3) Enfin, cette réforme aura été une nouvelle fois une illustration cinglante de l’incapacité du PS à incarner une alternative crédible et constructive !

•Faute de proposer un projet alternatif crédible, le PS n’a rien trouvé de mieux que de mettre les jeunes dans la rue en leur faisant croire que maintenir les seniors au travail c’était les condamner au chômage.

•Pourtant, les pays qui ont le taux d’emploi des seniors le plus élevés sont aussi ceux qui ont le meilleur taux d’emploi des jeunes, et inversement :

► Aujourd’hui, en France les taux d’emploi des seniors et des jeunes sont parmi les plus bas de tout l’OCDE : 31,4% pour les 15-24 et 38,9% pour les 55-64 ans… alors que nous avons l’âge de départ à la retraite le plus précoce à 60 ans !

► En Allemagne où l’âge de départ est aujourd’hui fixé à 63 ans : les taux d’emploi des seniors et des jeunes sont plus de 15 points supérieurs aux taux français ! (46,2% pour les 15-24 ans et 56,2% pour les 55-64 ans)

► Idem aux Pays-Bas : retraite à 65 ans et taux d’activité des jeunes de 68% et des seniors de 55,1% ; aux Etats-Unis, retraite à 62 ans et taux d’activité des moins de 25 ans à 53,9% et des seniors à 60,6% ; au Royaume-Uni retraite à 62,5 ans pour des taux d’activité de 48,4% pour les jeunes et de 57,5% pour les seniors…

► En revanche, le seul pays qui fait moins bien que la France –à savoir la Belgique- a lui aussi une retraite à 60 ans pour des taux d’emploi des jeunes à 25,3% et des seniors à 35,3%...

•Le PS a menti aux Français en leur faisant croire qu’il suffisait d’augmenter les impôts pour y arriver, comme chaque fois. Oubliant de dire que, in fine, c’est le pouvoir d’achat qui trinque !

•Le PS a menti en oubliant de dire qu’augmenter la durée de cotisation en maintenant l’âge légal à 60 ans, cela revenait à baisser les pensions ! Pour information, l’âge moyen de début d’entrée sur le marché du travail, c’est 22,5 ans !

Temps de travail : la clé de la compétitivité et du pouvoir d’achat !


L'édito de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, du vendredi 7 janvier 2011

Que n’ai-je entendu quand j’ai dit -voilà plusieurs mois déjà- qu’il fallait sortir définitivement de la logique des 35 heures ? J’avais eu droit au même déchainement lorsque j’avais lancé le débat sur l’interdiction de la burqa ! J’assume : à l’UMP, notre mission c’est de prendre position, de dire des choses, de proposer et de construire un projet pour Nicolas Sarkozy pour 2012. Et la question du travail est évidemment centrale : il y a eu les retraites, il faut aujourd’hui reposer la question du temps de travail !

Réfléchir à la durée du travail en France, cela ne veut pas dire que nous n’avons rien fait ces dernières années ! Bien sûr que depuis 2002 et a fortiori depuis 2007, nous avons déjà très largement assoupli le régime rigide et mortifère des 35H ! Et cela a donné des résultats.
Mais il n’aura échappé à personne que toutes les économies du monde ont été frappées par une crise extrêmement violente. Face à cela, nous ne pouvons pas rester sans réaction ! Comment vouloir réfléchir à la compétitivité de la France, de nos entreprises et répondre aux questions des Français sur le pouvoir d’achat si on ne pose pas la question du temps de travail dans notre pays ?

La vérité, c’est qu’aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens financiers de payer pour que d’un côté les Français travaillent moins (allègements de charge de 12 milliards pour compenser les 35H) et de l’autre pour qu’ils travaillent plus (exonération des heures supplémentaires à hauteur de 4,5 milliards) ! Ces 16,5 milliards c’est plus que le déficit cumulé de l’assurance maladie et de l’assurance chômage !

Il faut repenser le système et trouver le moyen avec les partenaires sociaux de sortir progressivement et définitivement des 35H, autour de deux objectifs :
- renforcer la compétitivité de nos entreprises : c’est comme cela qu’elles créent de l’emploi et de la richesse
- soutenir le pouvoir d’achat : c’est en travaillant plus qu’on gagnera plus !
Et j’ajoute un enjeu de fond indissociable : travailler mieux, c’est une des conditions pour pouvoir travailler plus. Ce travail doit aussi s’intégrer dans une réflexion globale sur notre rapport au travail, en traitant aussi la flexisécurité, la sécurité sociale professionnelle, les seuils sociaux… C’est dans cet esprit que nous ouvrons ce débat avec Hervé Novelli, Gérard Longuet et nos amis députés et sénateurs.

N’ayons pas les mêmes réflexes frileux que le PS qui a intimé l’ordre à Manuel Valls de « revenir dans le droit chemin » dès qu’il a osé remettre en cause la vache sacrée des 35 heures.
C’est au contraire le rôle d’un parti politique moderne de faire vivre le débat d’idées, d’être force de propositions ! Les clés de la victoire en 2012 sont dans notre capacité à faire preuve d’audace, de courage et d’ouverture !