lundi 19 septembre 2011

Baroin met le projet économique du PS à la poubelle.


Le projet socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 est bon à jeter à la poubelle, a estimé dimanche le ministre français de l'Economie, toujours confiant quant au retour de la croissance.
C'est l'argument répété en boucle par la droite ces dernières semaines: le projet économique du PS plomberait les finances du pays, précipiterait sa ruine. En cause, la création d'"emplois d'avenir" réservés aux jeunes, de postes de professeurs et de policiers.

"Il faut qu'ils s'essuient les yeux sur les fumigènes, ils ne voient plus rien, ils sont sourds, ils ne voient pas ce qui se passe dans le monde", a ainsi déclaré François Baroin, invité du Grand Rendez-vous Europe 1-i>Télé-Le Parisien.
"Il faut qu'ils mettent à la trappe, qu'ils jettent à la poubelle leur projet. Il faut qu'ils oublient ce projet de créer des emplois publics et d'augmenter de plus de 50 milliards les impôts", a-t-il ajouté.

Le "courage" et l'"expérience" de Nicolas Sarkozy, dont la cote de popularité est très faible, fera selon lui la différence pour des Français le moment venu.
François Baroin a également jugé "surréaliste" la venue de trois candidats à la primaire PS -Ségolène Royal, Martine Aubry et Arnaud Montebourg- samedi à la Fête de l'humanité.

"Ils ne sont pas venus serrer la main de Jean-Luc Mélenchon. Ils ont baisé les babouches en se faisant insulter et en disant merci. Un bon résultat", a-t-il ironisé.

Mais le ministre de l'Economie a d'autres soucis que de s'occuper des socialistes. Il va devoir ficeler un plan de rigueur, tout en comptant sur un retour de la croissance pour lui éviter de prendre des décisions trop impopulaires, à quelques mois de la présidentielle.

Pas de hausse généralisée des impôts en 2012

Sur ce plan, le locataire de Bercy s'est dit confiant: "On a corrigé la croissance à la sortie de l'été. On était sur une ligne à 2%. On l'a corrigée à 1,75 et nous avons des raisons sérieuses de considérer que c'est atteignable."
Il a estimé que le gouvernement a pris les mesures nécessaires avec son vaste plan d'austérité pour 2011 et 2012, présenté fin août, qui devrait permettre de rapporter 12 milliards d'euros de recettes à l'Etat.

"On a pris les mesures nécessaires pour garantir ce qui est le plus important", a assuré François Baroin. "Il n'y aura pas un euro de dépassement en termes de déficit par rapport à ce que nous avons pris comme engagement", a-t-il insisté.
Si le gouvernement a choisi de raboter certaines niches fiscales, "il n'est pas question une seconde d'avoir une hausse généralisée des impôts" en 2012, a encore martelé le ministre.

Source: L'express.fr

mercredi 14 septembre 2011

François Fillon : "il ne peut y avoir de doute sur notre engagement à protéger la zone euro .


Le Premier ministre François Fillon a prononcé, lundi 12 septembre à Paris, le discours de clôture du colloque international organisé par le Centre d’analyse stratégique (CAS) : "La croissance de demain".

"Il ne peut pas y avoir de doute sur notre engagement à protéger la zone euro. C'est un impératif politique : l'histoire ne recule pas", a souligné le Premier ministre. Tous les progrès réalisés pour protéger la zone euro ont été "possibles parce que nous sommes revenus aux fondamentaux de la construction européenne, à commencer par la solidarité dans l'adversité. Cette solidarité ne doit pas et ne sera pas rompue", a-t-il assuré.

A l'origine de la crise, l'endettement excessif, note le Premier ministre : "la dette publique rend les Etats vulnérables". "Pour retrouver des marges de manœuvre dans notre politique budgétaire, nous devons travailler […] à faire retomber l'endettement public en deçà de 60% du PIB" a-t-il ajouté. "Pour un désendettement réussi, il faut une politique d’assainissement budgétaire. C'est le sens de l'appel de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel en faveur de la règle d'or pour tous les membres de la zone euro", a souligné le Premier ministre.

Mais alors que "certains s’inquiètent des conséquences de cette politique pour la croissance", "le contexte est plus favorable qu’il n’y paraît pour mettre en place des politiques de désendettement public en Europe", plaide le Premier ministre. "D’abord parce que les bilans des entreprises et des ménages dans les pays du cœur de la zone euro sont sains". Et également parce qu'en France notamment, les politiques d'assainissement budgétaire s'appuient "sur des réformes structurelles qui stimulent l'activité et qui ne pénalisent pas la croissance à court terme", a précisé François Fillon.

Pour la croissance de demain, "l'amélioration de notre compétitivité est la clé" a enfin souligné le Premier ministre, ajoutant que "l'Europe a tous les atouts pour construire un chemin de croissance original", notamment grâce à la croissance verte et au développement de l'économie numérique.

Un seul objectif : la victoire en 2012 !!!


Unie et rassemblée, la famille UMP a lancé à Marseille la campagne présidentielle 2012
Main dans la main, François Fillon et Jean-François Copé ont appelé les militants au devoir de vérité et de courage Rassemblée et enthousiaste. La famille UMP dans toutes ses composantes, forces et sensibilités, venue de toutes les régions de métropole et d’Outre-mer, était à l’unisson dimanche matin autour de Jean-François Copé et de François Fillon pour lancer officiellement depuis Marseille, « cette ville où le PS ne sent pas la rose », la campagne présidentielle 2012 de l’UMP autour de son candidat naturel : Nicolas Sarkozy.

Et Nicolas Sarkozy, notre président de la République, était dans les cœurs, les esprits et les cris enthousiastes et porteurs des 6 000 militants présents à Marseille lors de cette troisième et dernière journée d’un Campus qui restera inscrit dans la vie de notre mouvement tant par son organisation que par la ferveur suscitée.

Aux premiers d’entre eux les 2000 Jeunes Populaires et Jeunes Actifs qui, par la voix de Benjamin Lancar et Franck Allisio, ont prêté le « serment de Marseille ».

« Nous sommes prêts à nous lever, à tout donner. A tout donner pour notre famille politique, à porter notre projet pour la France, pour et autour de Nicolas Sarkozy. La France mérite mieux qu’un président normal. Nicolas Sarkozy ne rêve pas, il agit, lui », lançaient-ils de concert.

Le pilote, nous l’avons !

Et l’action de Nicolas Sarkozy, si déterminante, si salvatrice pour l’avenir de la France, de l’Europe et de l’organisation policée de notre monde, chacun à leur tour Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Gaudin, président du groupe UMP au Sénat, Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale et Gérard Larcher, président du Sénat, l’ont saluée.

Tout en insistant chacun et avec force sur la nécessité de l’unité de notre famille à l’approche d’une échéance si capitale. D’autant, souligne Christian Jacob, que « le pilote, nous l’avons : c’est Nicolas Sarkozy. Il est ce moteur indispensable pour la France, pour l’Europe. Il faudrait avoir des œillères pour pouvoir contester cela ».

« Fier » du travail accompli par la majorité depuis le début de ce quinquennat, « nous devons plus que jamais exprimer nos convictions », poursuit Christian Jacob fustigeant « l’immobilisme, la paralysie des neurones » d’un PS plus préoccupé de ses primaires que de l’avenir de la France.

Vérité et courage

A ce travail de la majorité, le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, y a associé l’ « inoxydable » François Fillon. « Vous tenez le cap des réformes et du redressement de la France. Votre politique correspond à l’intérêt du pays. En cela vous faites honneur à tous ceux qui participent et soutiennent ce travail et à votre famille politique».

Ce « discours de vérité et de courage » du Premier ministre comme l’action de Nicolas Sarkozy « qui a su garder par gros temps le cap de l’avenir, qui a donné force, engagement et dignité à notre pays » sont autant d’éléments qui font entrevoir à Gérard Larcher la victoire en 2012. Une victoire qui ne peut avoir d’existence sans, selon lui, la force d’un troisième pilier : l’UMP. « Sous l’impulsion de Jean-François Copé, l’UMP ouvre les débats que d’autres s’interdisent, ouvre la voie à un air frais, offrant ainsi une vraie vision d’avenir s’appuyant sur un bilan ».

Marquant comme beaucoup d’autres son « bonheur » de partager un tel moment, Bernard Accoyer a été impressionné par l’affluence de ce campus (plus de 10 000 personnes sur les 3 jours). Pour lui, « si nous sommes si nombreux, c’est que rarement la France aura eu autant besoin de se rassembler pour défendre, face à la gauche, les valeurs qui nous sont chères : celles de la France de toujours ».

Une envie de vivre et de réussir ensemble

Et cette France, « c’est pour elle que nous sommes réunis, c’est pour elle que nous sommes engagés et c’est pour elle que, chaque jour, nous nous battons, tous unis avec Nicolas Sarkozy », reprend Jean-François Copé notant combien l’action du président de la République s’inscrivait dans le patriotisme du XXIème siècle, « fidèle à ses racines, ouverte sur les autres et le monde avec cette envie de vivre et de réussir ensemble ».

Invitant sans relâche notre formation politique à s’ouvrir au monde, Jean-François Copé a invité les participants de ce campus à prendre un peu de hauteur. Et de regarder notre pays, la France, sous un autre angle : 5ème force économique mondiale, pays où l’on vit le mieux au monde et pays qui ne représente que 0,5% de la superficie mondiale et à peine 1% de la population dans ce « nouveau monde qui est en train de naître ».

Les récentes crises (financière, économique, sociale, environnementale, géopolitique) sont autant de mutations profondes qui rebattent les cartes entre les peuples, les nations et les continents.

Autant de situations qui nous obligent à « être lucides sur la gravité des enjeux », autant de situations qui « nous engagent à la vérité et au courage », souligne Jean-François Copé pour qui « le devoir de courage c’est d’abord de prendre les décisions nécessaires pour réduire rapidement les déficits. Dans le contexte mondial tourmenté que nous connaissons, ce qui compte c’est la solidité et la réactivité des dirigeants ». Ni Martine Aubry, ni François Hollande n’ont ces aptitudes. Leur refus de voter la règle d’or prouve que l’intérêt supérieur de la France et des Français n’est pas dans leur programme. Et que décidemment, rétrogrades et passéistes, il ne peuvent s’inscrire dans le nouveau monde qui se créé.

3 priorités pour préparer l’avenir

« Ce nouveau monde, ce n’est pas la fin de la France, c’est une nouvelle espérance », estime Jean-François Copé qui fixe dans ce nouveau contexte 3 priorités pour préparer l’avenir :


changer notre modèle de croissance en dépensant moins et créant plus, en remplaçant la dette par le travail et l’innovation, en allant chercher la croissance au-delà de nos frontières. Simplifier notre rapport au travail, alléger le coût du travail (par notamment la TVA anti-délocalisation), transformer notre tissu industriel en misant sur la croissance de nos entreprises intermédiaires… sont autant de pistes évoquées par notre secrétaire général, fruits notamment de nos conventions


l’éducation « parce qu’il n’y a pas de grande nation soudée et puissante sans un effort éducatif ambitieux : autonomie des équipes éducatives, développement des classes métiers-études, validation des savoirs fondamentaux à l’entrée du collège…


renforcer notre pacte républicain. « Soyons fermes sur nos valeurs et sur le respect d’un principe simple : l’équilibre des droits et des devoirs. Sans cet équilibre notre communauté nationale se déchire et les égoïsmes prennent le pas sur le bien commun», souligne Jean-François Copé.

3 priorités pour un objectif : mener à la victoire. Avec un engagement de tous fondé sur le cœur et la générosité, « ce mot que l’on n’ose plus prononce alors qu’il est le plus beau de tous ».

Lucide sur les enjeux

Aux jeunes militants de l’UMP, François Fillon, à l’instar de Jean-François Copé, a conseillé d’être lucides sur les défis et contraintes qui pèsent sur notre avenir. « Avoir 20 ans, note-t-il, ce n’est pas nécessairement courir derrière des illusions et ce n’est pas exiger de la société plus qu’elle ne peut vous donner. Exigez la vérité plutôt que les mirages, choisissez l’action plutôt que la commisération », lance-t-il, s’étonnant de certaines mesures préconisées par le PS : « quelles valeurs servent-elles ? Est-ce celles de l’audace ? Est-ce celles du mérite ? Est-ce véritablement celles de la solidarité ? Où est-ce l’annonce mensongère d’une existence sans défis ? »

Cette vérité et ce courage, François Fillon l’exige également sur le débat de la dette (règle d’or) auquel le PS préfère la fuite et la déresponsabilisation. « Tout parti et tout programme ignorant les contraintes financières devra être considéré comme inconséquent », prévient-il.

Unité, condition de notre réussite collective

Dans la campagne présidentielle ouverte par l’UMP ce week-end au Campus de Marseille, François Fillon a assuré qu’il y prendrait « toute sa part » et a demandé à tous les membres de notre famille politique d’adhérer aux trois engagements du pacte de Marseille : rester unis autour du président de la République « car l’unité est la condition de notre réussite collective ; porter haut nos valeurs et défendre notre action face au front conservateur qui va aujourd’hui de l’extrême droite à l’extrême gauche ; continuer à bâtir notre projet « parce qu’il n’y a pas de victoire électorale sans domination intellectuelle ».

C’est toute la philosophie de la démarche de l’UMP initiée par Jean-François Copé qui organise, semaines après semaines, des conventions thématiques dans le cadre du Projet 2012 de l’UMP pour apporter des réponses concrètes aux questions des Français et servir notre idéal commun : la République.