mardi 26 octobre 2010

Carburants: Vers un retour à la normale dans les stations-service.


Une reprise se dessinait, lundi, dans le secteur du pétrole en France, point de fixation depuis le début de la contestation de la réforme des retraites. Les salariés des deux raffineries françaises du groupe américain Exxon Mobil, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Port-Jérôme (Seine-Maritime), ont voté la reprise du travail, a annoncé la CFDT. Ceux de celle de Reichstett (Bas-Rhin) ont décidé, quant à eux, la fin du blocage des expéditions, a-t-on appris de même source.

Pour reprendre la production, de nombreuses raffineries dépendent cependant des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, où la grève est entrée lundi dans son 29e jour et où des dizaines de pétroliers sont bloqués en rade, ainsi que de ceux du Havre, également en grève. Mise à part celle de Dunkerque, à l'arrêt depuis plus d'un an, toutes les raffineries du pays, sauf une, dépendent en grande partie de ces deux terminaux pour leur approvisionnement en pétrole brut.

Le gouvernement a fait appel aux importations pour ravitailler les quelque 12.300 stations du pays, et il espère ainsi que 80 % d'entre elles seront opérationnelles mardi, contre trois quarts environ dimanche. "On peut se fixer comme objectif que les quatre cinquièmes des stations-service françaises seront en état de fonctionner demain, ce qui n'empêchera pas des désagréments ponctuels", a déclaré Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Énergie, lors d'une conférence de presse en fin de journée. Il a reconnu la persistance de difficultés notamment en Ile-de-France, dans l'ouest et le centre-ouest du pays, mais il a ajouté que la situation était "en cours d'amélioration" dans les sept départements les plus touchés. Dans le département du Rhône, 87 stations sur 250 étaient totalement à sec lundi, a précisé Jacques Gérault, le préfet de région, et les deux tiers des stations rencontraient des problèmes d'approvisionnement.

Plus aucun dépôt bloqué

La sortie des carburants de neuf des 12 raffineries françaises, en comptant Dunkerque, était toujours interrompue lundi. Le personnel, cependant, est moins motivé qu'au début du conflit et le mouvement s'essouffle quelque peu, reconnaissent plusieurs responsables syndicaux.

La situation s'éclaircit également sur le front des dépôts puisque plus aucun n'est bloqué sur le territoire français, selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Le gouvernement a ordonné l'usage de la force pour débloquer une vingtaine de dépôts depuis plusieurs jours. Deux compagnies de CRS sont ainsi intervenues au petit matin pour débloquer le dépôt de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, qui était paralysé depuis une semaine par des transporteurs routiers. Le plus important dépôt pétrolier du sud-est de la France, à Fos-sur-Mer, a été bloqué pendant quelques heures par des dockers et des agents du port de Marseille, mais ils ont ensuite libéré les accès, et les camions-citernes ont pu reprendre leurs rotations pour ravitailler les stations-service de la région.

La circulation des camions-citernes sur les routes de France sera autorisée exceptionnellement le week-end prochain dans l'espoir de faciliter un retour à la normale.

Source: Le Point.fr

Les Écocités bientôt en ordre de marche.


Au lendemain de l'ouverture de la "Journée nationale Écocité",Benoist Apparu a présenté le 20 octobre, en Conseil des ministres, une communication relative aux treize projets Écocité sélectionnés dans le cadre du Plan ville durable. Les agglomérations lauréates remettront leurs projets opérationnels au plus tard le 15 mars 2011.
Pour que les villes de demain émergent au plus tôt, l'État et les collectivités locales se sont résolument engagés avec le Plan ville durable. Un plan destiné à promouvoir un urbanisme qui tient compte des enjeux environnementaux tout en étant compatible avec le dynamisme économique et social.

750 millions d'euros pour les 13 projets Écocité
Les projets des villes durables sont financés par les crédits des investissements d'avenir à hauteur d'un milliard d'euros, dont 750 millions sont affectés aux 13 projets Écocité. Aujourd'hui, "on passe à l'opérationnel", a déclaré Benoist Apparu lors de son discours d'ouverture de la Journée nationale Ecocité, le 19 octobre. Pour assurer un démarrage rapide, l'État a choisi de s'appuyer tout d'abord sur les 13 projets Ecocité lauréats du Plan ville durable en leur allouant spécifiquement 750 millions d'euros. Le 15 mars 2011 est la date butoir à laquelle les agglomérations choisies devront rendre leurs projets pouvant démarrer sous deux ans. "L'objectif est d'établir les contractualisations par Écocité, à compter du 2e trimestre 2011", a précisé Benoist Apparu.

En accompagnant les projets, l’État a pour volonté d'accélérer la transformation des agglomérations dans leurs pratiques environnementales. Villes pionnières en la matière, les futures Ecocités "ont vocation à devenir les emblèmes français de la construction de la ville durable du 21e siècle", a déclaré Benoist Apparu.

Treize vitrines de la ville durable du XXIe siècle
La réalisation des projets permettra de "disposer de véritables laboratoires et vitrines de la ville durable française : îlots urbains servant de test à l’adaptation au changement climatique ; quartiers "zéro énergie" grâce à l’utilisation de sources d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques…) ; développement de transports collectifs (TCSP) autour de véritables noeuds multimodaux ; accompagnement du développement de la voiture électrique ou encore dispositifs d’assainissement ou de dépollution innovants", indique le communiqué du secrétaire d'Etat, chargé du Logement et de l'Urbanisme.

Les Ecocités, treize villes pionnières représentatives de la ville durable du 21e siècle. La démarche Ecocité, lancée dans le cadre du Plan ville durable, a fait concourir les grandes agglomérations (plus de 100 000 habitants) proposant une démarche résolument novatrice en matière d'ambition de croissance (plus de 30 %) et avec un objectif d'accueil de 50 000 habitants supplémentaires en une génération.

Les 13 Ecocités : Bordeaux (plaine de Garonne), Rennes (quadrant Nord-Est), Strasbourg/Kehl (métropole des Deux-Rives), Plaine Commune (Seine-Saint-Denis/Terre de partage et d'innovation urbaine), Montpellier (de Montpellier à la mer), Nantes/Saint-Nazaire (Construire la ville autour du fleuve), Metz Métropole, Clermont-Ferrand, Grenoble, Marseille (Marseille Euroméditerranée), Nice, La Réunion (Ecocité insulaire et tropicale), Pays Haut Val d'Alzette (Moselle).

Les Rendez-vous pour la France.


Le 25 octobre, Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire Générale Adjointe et Laurent Wauquiez, Conseiller Politique, présentaient les Rendez-vous pour la France, le nouveau cycle de travail de l’UMP pour 2012
Avec deux exigences, partir du point de vue des citoyens et écouter tous les publics, Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez ont expliqué que l’architecture des Rendez-vous pour la France avait été préparé grâce à trois modules :

Les cafés-débats dans toutes les fédérations qui, grâce à un kit d’animation, ont pu tenir des débats et multiplier des réunions dans leurs départements.

Les ateliers de professionnels sur des thématiques particulières destinés à nourrir les Rendez-vous.

Les Rendez-vous en présence d’experts sur des thèmes transversaux dont le programme des tables-rondes sont basés sur les valeurs.

A la différence du cycle des 18 conventions de 2007 qui concernaient des politiques publiques, les Rendez-vous pour la France seront un ensemble de modules (cafés-débats, ateliers, rendez-vous) sur des thèmes transversaux portant sur de grandes valeurs.

Avec le lancement d’un site dédié, une application Iphone, Ipad, ces Rendez-vous se veulent l’endroit pour chacun permettant de faire des propositions, de réagir au débat, de s’informer des discussions en cours.

« Tout commence par l’éducation »

Ainsi, et parce qu’il s’agit de l’une des valeurs les plus fondamentales de notre société, le premier Rendez-vous « Tout passe par l’éducation » sera axé sur les grandes questions inhérentes à l’éducation, l’ascenseur social, l’avenir des enfants, leur chemin vers l’emploi.

S’appuyant sur deux priorités de réflexions, faire en sorte que tous les enfants sortent du CP en sachant lire, écrire, compter, d’une part, et l’importance de la formation qui doit donner un taux d’insertion dans l’emploi le plus court possible, le Mouvement Populaire veut construire un programme d’éducation basé sur des grandes valeurs fondamentales.

Longtemps considéré comme le sujet de prédilection du parti socialiste, l’éducation, thème pour lequel beaucoup a déjà été fait depuis 2007, fait partie des priorités de l’UMP, comme l’a rappelé Laurent Wauquiez. « Nous sommes tous très concernés par l’avenir de nos enfants et voulons trouver de nouvelles solutions ».

Plusieurs ateliers avec des praticiens et des professionnels ont déjà eu lieu, sur le métier d’enseignant, et les familles et leur école, permettant de nourrir la réflexion du parti.

Des tables-rondes sur la transmission des savoirs, l’autorité, le mérite et l’autonomie seront au programme du Rendez-vous du 3 novembre.

« Nos pistes de travail et nos propositions peuvent être reprises par le Gouvernement et expérimentées avant 2012, nous voulons lancer une vision globale du parcours pédagogique », a conclu Laurent Wauquiez.

lundi 11 octobre 2010

« Les grèves reconductibles, ce n’est pas ce dont la France a besoin aujourd’hui »


A Roissy-en-France, Xavier Bertrand a appelé les syndicats à sortir de la culture de l’affrontement.

« Après une crise sans précédent, nous sommes aujourd’hui dans une sortie de crise. Et les Français veulent aujourd’hui que les entreprises tournent. Qu’elles recrutent. Et les grèves reconductibles ce n’est pas ce dont la France a besoin aujourd’hui ».

En déplacement mercredi soir à Roissy-en-France (Val-d’Oise) pour une réunion-débat sur la réforme des retraites, le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, au détour d’une question sur la solidité du Gouvernement face aux mouvements sociaux, a appelé à sortir de « cette culture de l‘affrontement qu’on connait beaucoup trop dans notre pays » après l’annonce par la CGT de grèves reconductibles, notamment à la RATP.

Ce qui lui faisait dire devant les 200 personnes présentes qu’ « une grève reconductible, surtout dans certains secteurs qui n’ont pas été les plus fragilisés par la crise, on n’en a pas besoin ».

Entouré de Yanick Paternotte, député de la circonscription, Axel Poniatowski, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale, Claude Bodin, député, Arnaud Robinet , député de la Marne et secrétaire national chargé des retraites, André Toulouse, maire de Roissy, Xavier Bertrand a répondu aux très nombreuses questions de l’assistance : pensions-reversions, emploi des seniors, épargne-retraite, retraites des femmes, durée de cotisations, convergence public-privé, régimes spéciaux…

Sans oublier cette question qui a ouvert les débats : « A quand la réforme des retraites pour les parlementaires ? ». Une question opportune puisque Xavier Bertrand a annoncé une rencontre le 20 octobre autour de Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, pour évoquer ce point.

Xavier Bertrand a fait également part d’avancées qui seront discutées au Sénat. Dont l’extension du dispositif Allocation équivalent retraites (AER) pour les seniors au chômage en attente de retraite.

PLFSS 2011 : le financement de la réforme des retraites est une priorité.


Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) de 2011 est marqué par un effort sans précédent du redressement des finances sociales. Cet effort, qui se poursuit au travers de la réforme structurelle des retraites, permettra de réduire le déficit tendanciel du régime général à 21,4 milliards d’euros.
Retour au sommaire du dossier : Les priorités budgétaires en 2011 : PLFSS et PLF


Les comptes du régime général de la Sécurité sociale ont été très lourdement affectés par la crise économique et la contraction de la masse salariale du secteur privé en 2009 (-1,3 %). Le déficit du régime général a doublé en un an passant de 10 milliards d’euros en 2008 à plus de 20 milliards d’euros en 2009.

L’amélioration de la situation de l’emploi (+2 %) en début d’année a néanmoins permis de réviser les estimations initiales avec un déficit du régime général de 20,3 milliards d’euros pour 2009 (contre 23,5 milliards estimés initialement) et de 23,1 milliards pour 2010 (contre 30,6 milliards estimés initialement).

L’impact de la réforme des retraites sur les comptes du régime général
La réforme des retraites actuellement débattue au Parlement aura un impact tout à fait essentiel sur les comptes du régime général, et ce dès 2011. Si l’objectif est de viser l’équilibre financier du régime par répartition à l’horizon 2018, la réforme prévoit de couvrir avant cette échéance les déficits résiduels de la branche vieillesse par la mobilisation du Fonds de réserve des retraites (FRR) en faveur de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades).

De façon à anticiper les dettes futures, le PLFSS prévoit la reprise des déficits "vieillesse" (Caisse nationale assurance vieillesse et Fonds de solidarité vieillesse), constatés entre 2011 et 2018 pendant la période de montée en puissance des effets de la réforme des retraites, dans la limite de 62 milliards d’euros.

Une augmentation des recettes pour le financement des retraites
Ayant résolument écarté une hausse généralisée des prélèvements pour financer le système des retraites, le Gouvernement propose de mobiliser 4 milliards d’euros à travers trois types de mesures qui porteront sur les hauts revenus, les revenus du capital et la diminution des niches fiscales et sociales.

Pour le financement des retraites, le PLF 2011 prévoit quatre mesures fiscales ciblées : l'instauration d'une contribution de 1 % sur les hauts revenus et certains revenus du capital ; la suppression du crédit d'impôt dividendes et du seuil de taxation des plus-values mobilières. Les entreprises seront également mises à contribution avec le déplafonnement de la quote-part des frais et charges sur les dividendes de filiales perçus par les sociétés-mères.

Les mesures prises à travers le PLFSS portent également sur les stocks-options, les retraites-chapeaux et le calcul des allègements généraux de charges patronales.

Concernant les stocks-options, le Gouvernement propose d’augmenter la contribution payée par le bénéficiaire sur le gain de levée d’option. Cette contribution, créée en 2008, sera plus que triplée et portée à 8 %. Par ailleurs, la contribution payée par l’employeur sur la valeur de l’option, au moment de son attribution, sera augmentée de 10 à 14 %. Le gain de ces deux mesures est estimé pour 2011 à 70 millions d’euros.

Les retraites-chapeaux, quant à elles, contribueront au financement du régime des retraites à hauteur de 110 millions d’euros dès 2011. Le bénéficiaire sera soumis à une nouvelle contribution salariale de 14 % qui s’ajoutera aux prélèvements sociaux actuels et à l’impôt sur le revenu déjà acquittés aujourd’hui sur les retraites-chapeaux. Sur le versement des rentes au bénéficiaire, l’employeur paiera désormais une contribution dès le premier euro versé. L’abattement de 1 000 euros par mois pour la contribution employeur sera supprimé.

Enfin, le PLFSS pour 2011 prévoit de modifier le calcul des allègements généraux de charges patronales, pour qu’il s’applique aux salaires et primes versées par l’employeur sur toute l’année, alors qu’il est aujourd’hui appliqué mois par mois. Cette mesure rapportera 2 milliards d’euros.

Validation par le Conseil Constitutionnel de la loi interdisant le port du voile intégral.


Le Mouvement Populaire salue la validation par le Conseil Constitutionnel de la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public.

Cette décision confirme que ce texte qui vise à préserver la dignité de la femme est un texte de défense et de promotion des valeurs républicaines.

Cette loi qui est aujourd’hui la loi de la république protège les femmes et leur dignité.

L’UMP se félicite de cette décision qui apporte une réponse claire et définitive à toutes les interrogations qui avaient surgies lors de la préparation et l’examen de la loi.

La république, la conception que nous nous en faisons des principes d’égalité entre hommes et femmes se trouvent confortés.

Xavier BERTRAND
Secrétaire Général de l’UMP

Dominique PAILLE
Porte-parole Adjoint de l’UMP