jeudi 25 novembre 2010

Jean-François Copé, nouveau secretaire général de l'UMP .


Le député-maire de Meaux et ancien président du groupe parlementaire UMP à l’Assemblée nationale a été élu hier par le bureau politique

Mot clé de son action : « l’union sacrée »

Par acclamation et à l’unanimité du Bureau politique auquel participaient François Fillon et de nombreux ministres, Jean-François Copé a été élu mercredi soir, 17 novembre, secrétaire général de l’UMP. Il succède ainsi à Xavier Bertrand auquel il a rendu « un grand hommage » pour le travail accompli.

« Sensible » au soutien de sa famille politique, Jean-François Copé a évoqué « un moment important et très particulier » et souligné combien sa « première tâche est de conduire notre Mouvement à mobiliser l’ensemble des Français pour ce que nous souhaitons tous : la réélection de Nicolas Sarkozy ».

Mot clé de son action : « l’union sacrée ». Pour l’accompagner au quotidien dans la conduite du Mouvement, Jean-François Copé s’appuiera sur deux secrétaires généraux-adjoints, représentant les familles libérale et centriste, respectivement Hervé Novelli et Marc-Philippe Daubresse. « Au lendemain d’un remaniement qui a amené un peu de déception, la volonté de notre mouvement est de faire vivre toutes les sensibilités. Nous porterons ensemble cette dynamique », a assuré Jean-François Copé.

Le tout nouveau secrétaire général de l’UMP a marqué sa volonté de « créer, lancer des idées, des débats, mettre sur la table les bonnes et les mauvaises questions pour permettre à chacun de donner son avis ». Et ce dans une « logique de travail collectif ».

Voici les premiers axes de son action qu’il a détaillés lors d’un point presse :

•« La levée en masse, dans l’esprit des Soldats de l’an II ». Dans la perspective de l’élection présidentielle, « moment d’engagement » pour les Françaises et les Français, Jean-François Copé souhaite « les mobiliser, les inviter à l'engagement politique...».

•L’organisation de débats publics à tous les étages et dans tous les domaines. Pour cela il va également créer un « conseil des clubs » réunissant les Think-Tanks, clubs de réflexions politiques qui vont « permettre à toutes les sensibilités de s’exprimer et aux gens de partager leurs réflexions sans pour cela adhérer à l’UMP »

•« Innovation » : la création d’une « liaison très étroite » entre le parti et les groupes parlementaires, « élément important de notre action »

•La volonté de faire du Bureau politique de l’UMP « le lieu de décision et de débats ». Tous les mercredis matins se réunira ce Bureau politique

•L’équipe dirigeante complète sera constituée dans les jours qui viennent avec cette volonté de faire de tous des coproducteurs. « La conduite du mouvement n’est pas l’affaire d’un seul homme, ni d’un trio mais de tous », a précisé Jean-François Copé qui s’appuiera également sur Brice Hortefeux, Jean-Pierre Raffarin, Pierre Méhaignerie, Gérard Longuet, le futur président du groupe UMP à l’Assemblée nationale. Et très probablement Jean-Louis Borloo que Jean-François Copé rencontrera prochainement.

Christian Cambon réélu Président du Comité Départemental de l'UMP.


A l'occasion du Comité Departemental de l'UMP qui s'est tenu hier soir à Creteil, Christian Cambon, Senateur-Maire de Saint Maurice, a ete réelu à la Presidence du Comité Départemental de l'UMP 94 avec 90% des suffrages .

François Fillon : "L'élan de la réforme est intact".



A l'occasion de son discours de politique générale, prononcé mercredi 24 novembre à l'Assemblée nationale, le Premier ministre François Fillon a assuré que le Gouvernement allait continuer à réformer. "C'est un Gouvernement d'action, qui a un double mandat" : "bâtir une France moderne" et "gérer la pire crise économique depuis la grande dépression de 1930", a souligné le Premier ministre.

Parmi les grandes priorités du Gouvernement, François Fillon a mis l'accent sur la nécessité pour la France de renforcer sa compétitivité tout en réduisant ses déficits, sur la nécessité de soutenir l'emploi notamment celui des jeunes et des seniors, et sur la nécessité "d'assurer le bien-être de nos aînés en finançant le coût de la dépendance". La question de la gouvernance économique en Europe et au niveau mondial reste également au coeur des priorités de la France.

Le premier ministre a également rappelé qu'"il n'y aura plus de dépenses publiques supplémentaires pour relancer la croissance". Car la "gestion rigoureuse de la dépense publique, c'est la seconde condition de la croissance" (avec le renforcement de la compétitivité). La dette publique devra être stabilisée à partir de 2012 et décroître ensuite, pour atteindre 2% du PIB en 2014 (contre 7,7% en 2010), a rappelé François Fillon

Le Premier ministre a détaillé un certain nombre de chantiers d'actions prioritaires qui seront engagés rapidement pour remplir ces objectifs, parmi lesquels :

• une réflexion autour d'une réforme profonde de la fiscalité du patrimoine sera initiée : "réflexion d'ensemble avec nos voisins allemands", précise le Premier ministre. Une réponse sera apportée avant l'été 2011 ;
• le dialogue sera engagé avec les régions pour doubler le nombre de jeunes en alternance (600 000 actuellement) et leur garantir une meilleure insertion professionnelle ;
• pour sauvegarder notre système de protection sociale, une grande concertation nationale associant tous les acteurs sera initiée pour examiner les moyens de réguler les dépenses de santé et traiter la question de la dépendance ;

"Depuis longtemps, je crois à la nécessité de la continuité pour adapter notre pays en profondeur, sans à coup, sans psychodrame", a rappelé François Fillon dans son discours. "Nous devons [...] convaincre [nos concitoyens] que le courage des réformes est plus protecteur que la quiétude de l'inaction", a-t-il conclu.

mardi 16 novembre 2010

Olivier Dosne devient Député .


Suite à la nomination de Marie-Anne Montchamp au gouvernement, Olivier Dosne, Maire Et Conseiller Régional de Joinville-le-pont, devient Député .

mardi 26 octobre 2010

Carburants: Vers un retour à la normale dans les stations-service.


Une reprise se dessinait, lundi, dans le secteur du pétrole en France, point de fixation depuis le début de la contestation de la réforme des retraites. Les salariés des deux raffineries françaises du groupe américain Exxon Mobil, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Port-Jérôme (Seine-Maritime), ont voté la reprise du travail, a annoncé la CFDT. Ceux de celle de Reichstett (Bas-Rhin) ont décidé, quant à eux, la fin du blocage des expéditions, a-t-on appris de même source.

Pour reprendre la production, de nombreuses raffineries dépendent cependant des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, où la grève est entrée lundi dans son 29e jour et où des dizaines de pétroliers sont bloqués en rade, ainsi que de ceux du Havre, également en grève. Mise à part celle de Dunkerque, à l'arrêt depuis plus d'un an, toutes les raffineries du pays, sauf une, dépendent en grande partie de ces deux terminaux pour leur approvisionnement en pétrole brut.

Le gouvernement a fait appel aux importations pour ravitailler les quelque 12.300 stations du pays, et il espère ainsi que 80 % d'entre elles seront opérationnelles mardi, contre trois quarts environ dimanche. "On peut se fixer comme objectif que les quatre cinquièmes des stations-service françaises seront en état de fonctionner demain, ce qui n'empêchera pas des désagréments ponctuels", a déclaré Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Énergie, lors d'une conférence de presse en fin de journée. Il a reconnu la persistance de difficultés notamment en Ile-de-France, dans l'ouest et le centre-ouest du pays, mais il a ajouté que la situation était "en cours d'amélioration" dans les sept départements les plus touchés. Dans le département du Rhône, 87 stations sur 250 étaient totalement à sec lundi, a précisé Jacques Gérault, le préfet de région, et les deux tiers des stations rencontraient des problèmes d'approvisionnement.

Plus aucun dépôt bloqué

La sortie des carburants de neuf des 12 raffineries françaises, en comptant Dunkerque, était toujours interrompue lundi. Le personnel, cependant, est moins motivé qu'au début du conflit et le mouvement s'essouffle quelque peu, reconnaissent plusieurs responsables syndicaux.

La situation s'éclaircit également sur le front des dépôts puisque plus aucun n'est bloqué sur le territoire français, selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Le gouvernement a ordonné l'usage de la force pour débloquer une vingtaine de dépôts depuis plusieurs jours. Deux compagnies de CRS sont ainsi intervenues au petit matin pour débloquer le dépôt de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, qui était paralysé depuis une semaine par des transporteurs routiers. Le plus important dépôt pétrolier du sud-est de la France, à Fos-sur-Mer, a été bloqué pendant quelques heures par des dockers et des agents du port de Marseille, mais ils ont ensuite libéré les accès, et les camions-citernes ont pu reprendre leurs rotations pour ravitailler les stations-service de la région.

La circulation des camions-citernes sur les routes de France sera autorisée exceptionnellement le week-end prochain dans l'espoir de faciliter un retour à la normale.

Source: Le Point.fr

Les Écocités bientôt en ordre de marche.


Au lendemain de l'ouverture de la "Journée nationale Écocité",Benoist Apparu a présenté le 20 octobre, en Conseil des ministres, une communication relative aux treize projets Écocité sélectionnés dans le cadre du Plan ville durable. Les agglomérations lauréates remettront leurs projets opérationnels au plus tard le 15 mars 2011.
Pour que les villes de demain émergent au plus tôt, l'État et les collectivités locales se sont résolument engagés avec le Plan ville durable. Un plan destiné à promouvoir un urbanisme qui tient compte des enjeux environnementaux tout en étant compatible avec le dynamisme économique et social.

750 millions d'euros pour les 13 projets Écocité
Les projets des villes durables sont financés par les crédits des investissements d'avenir à hauteur d'un milliard d'euros, dont 750 millions sont affectés aux 13 projets Écocité. Aujourd'hui, "on passe à l'opérationnel", a déclaré Benoist Apparu lors de son discours d'ouverture de la Journée nationale Ecocité, le 19 octobre. Pour assurer un démarrage rapide, l'État a choisi de s'appuyer tout d'abord sur les 13 projets Ecocité lauréats du Plan ville durable en leur allouant spécifiquement 750 millions d'euros. Le 15 mars 2011 est la date butoir à laquelle les agglomérations choisies devront rendre leurs projets pouvant démarrer sous deux ans. "L'objectif est d'établir les contractualisations par Écocité, à compter du 2e trimestre 2011", a précisé Benoist Apparu.

En accompagnant les projets, l’État a pour volonté d'accélérer la transformation des agglomérations dans leurs pratiques environnementales. Villes pionnières en la matière, les futures Ecocités "ont vocation à devenir les emblèmes français de la construction de la ville durable du 21e siècle", a déclaré Benoist Apparu.

Treize vitrines de la ville durable du XXIe siècle
La réalisation des projets permettra de "disposer de véritables laboratoires et vitrines de la ville durable française : îlots urbains servant de test à l’adaptation au changement climatique ; quartiers "zéro énergie" grâce à l’utilisation de sources d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques…) ; développement de transports collectifs (TCSP) autour de véritables noeuds multimodaux ; accompagnement du développement de la voiture électrique ou encore dispositifs d’assainissement ou de dépollution innovants", indique le communiqué du secrétaire d'Etat, chargé du Logement et de l'Urbanisme.

Les Ecocités, treize villes pionnières représentatives de la ville durable du 21e siècle. La démarche Ecocité, lancée dans le cadre du Plan ville durable, a fait concourir les grandes agglomérations (plus de 100 000 habitants) proposant une démarche résolument novatrice en matière d'ambition de croissance (plus de 30 %) et avec un objectif d'accueil de 50 000 habitants supplémentaires en une génération.

Les 13 Ecocités : Bordeaux (plaine de Garonne), Rennes (quadrant Nord-Est), Strasbourg/Kehl (métropole des Deux-Rives), Plaine Commune (Seine-Saint-Denis/Terre de partage et d'innovation urbaine), Montpellier (de Montpellier à la mer), Nantes/Saint-Nazaire (Construire la ville autour du fleuve), Metz Métropole, Clermont-Ferrand, Grenoble, Marseille (Marseille Euroméditerranée), Nice, La Réunion (Ecocité insulaire et tropicale), Pays Haut Val d'Alzette (Moselle).

Les Rendez-vous pour la France.


Le 25 octobre, Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire Générale Adjointe et Laurent Wauquiez, Conseiller Politique, présentaient les Rendez-vous pour la France, le nouveau cycle de travail de l’UMP pour 2012
Avec deux exigences, partir du point de vue des citoyens et écouter tous les publics, Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez ont expliqué que l’architecture des Rendez-vous pour la France avait été préparé grâce à trois modules :

Les cafés-débats dans toutes les fédérations qui, grâce à un kit d’animation, ont pu tenir des débats et multiplier des réunions dans leurs départements.

Les ateliers de professionnels sur des thématiques particulières destinés à nourrir les Rendez-vous.

Les Rendez-vous en présence d’experts sur des thèmes transversaux dont le programme des tables-rondes sont basés sur les valeurs.

A la différence du cycle des 18 conventions de 2007 qui concernaient des politiques publiques, les Rendez-vous pour la France seront un ensemble de modules (cafés-débats, ateliers, rendez-vous) sur des thèmes transversaux portant sur de grandes valeurs.

Avec le lancement d’un site dédié, une application Iphone, Ipad, ces Rendez-vous se veulent l’endroit pour chacun permettant de faire des propositions, de réagir au débat, de s’informer des discussions en cours.

« Tout commence par l’éducation »

Ainsi, et parce qu’il s’agit de l’une des valeurs les plus fondamentales de notre société, le premier Rendez-vous « Tout passe par l’éducation » sera axé sur les grandes questions inhérentes à l’éducation, l’ascenseur social, l’avenir des enfants, leur chemin vers l’emploi.

S’appuyant sur deux priorités de réflexions, faire en sorte que tous les enfants sortent du CP en sachant lire, écrire, compter, d’une part, et l’importance de la formation qui doit donner un taux d’insertion dans l’emploi le plus court possible, le Mouvement Populaire veut construire un programme d’éducation basé sur des grandes valeurs fondamentales.

Longtemps considéré comme le sujet de prédilection du parti socialiste, l’éducation, thème pour lequel beaucoup a déjà été fait depuis 2007, fait partie des priorités de l’UMP, comme l’a rappelé Laurent Wauquiez. « Nous sommes tous très concernés par l’avenir de nos enfants et voulons trouver de nouvelles solutions ».

Plusieurs ateliers avec des praticiens et des professionnels ont déjà eu lieu, sur le métier d’enseignant, et les familles et leur école, permettant de nourrir la réflexion du parti.

Des tables-rondes sur la transmission des savoirs, l’autorité, le mérite et l’autonomie seront au programme du Rendez-vous du 3 novembre.

« Nos pistes de travail et nos propositions peuvent être reprises par le Gouvernement et expérimentées avant 2012, nous voulons lancer une vision globale du parcours pédagogique », a conclu Laurent Wauquiez.

lundi 11 octobre 2010

« Les grèves reconductibles, ce n’est pas ce dont la France a besoin aujourd’hui »


A Roissy-en-France, Xavier Bertrand a appelé les syndicats à sortir de la culture de l’affrontement.

« Après une crise sans précédent, nous sommes aujourd’hui dans une sortie de crise. Et les Français veulent aujourd’hui que les entreprises tournent. Qu’elles recrutent. Et les grèves reconductibles ce n’est pas ce dont la France a besoin aujourd’hui ».

En déplacement mercredi soir à Roissy-en-France (Val-d’Oise) pour une réunion-débat sur la réforme des retraites, le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, au détour d’une question sur la solidité du Gouvernement face aux mouvements sociaux, a appelé à sortir de « cette culture de l‘affrontement qu’on connait beaucoup trop dans notre pays » après l’annonce par la CGT de grèves reconductibles, notamment à la RATP.

Ce qui lui faisait dire devant les 200 personnes présentes qu’ « une grève reconductible, surtout dans certains secteurs qui n’ont pas été les plus fragilisés par la crise, on n’en a pas besoin ».

Entouré de Yanick Paternotte, député de la circonscription, Axel Poniatowski, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale, Claude Bodin, député, Arnaud Robinet , député de la Marne et secrétaire national chargé des retraites, André Toulouse, maire de Roissy, Xavier Bertrand a répondu aux très nombreuses questions de l’assistance : pensions-reversions, emploi des seniors, épargne-retraite, retraites des femmes, durée de cotisations, convergence public-privé, régimes spéciaux…

Sans oublier cette question qui a ouvert les débats : « A quand la réforme des retraites pour les parlementaires ? ». Une question opportune puisque Xavier Bertrand a annoncé une rencontre le 20 octobre autour de Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, pour évoquer ce point.

Xavier Bertrand a fait également part d’avancées qui seront discutées au Sénat. Dont l’extension du dispositif Allocation équivalent retraites (AER) pour les seniors au chômage en attente de retraite.

PLFSS 2011 : le financement de la réforme des retraites est une priorité.


Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) de 2011 est marqué par un effort sans précédent du redressement des finances sociales. Cet effort, qui se poursuit au travers de la réforme structurelle des retraites, permettra de réduire le déficit tendanciel du régime général à 21,4 milliards d’euros.
Retour au sommaire du dossier : Les priorités budgétaires en 2011 : PLFSS et PLF


Les comptes du régime général de la Sécurité sociale ont été très lourdement affectés par la crise économique et la contraction de la masse salariale du secteur privé en 2009 (-1,3 %). Le déficit du régime général a doublé en un an passant de 10 milliards d’euros en 2008 à plus de 20 milliards d’euros en 2009.

L’amélioration de la situation de l’emploi (+2 %) en début d’année a néanmoins permis de réviser les estimations initiales avec un déficit du régime général de 20,3 milliards d’euros pour 2009 (contre 23,5 milliards estimés initialement) et de 23,1 milliards pour 2010 (contre 30,6 milliards estimés initialement).

L’impact de la réforme des retraites sur les comptes du régime général
La réforme des retraites actuellement débattue au Parlement aura un impact tout à fait essentiel sur les comptes du régime général, et ce dès 2011. Si l’objectif est de viser l’équilibre financier du régime par répartition à l’horizon 2018, la réforme prévoit de couvrir avant cette échéance les déficits résiduels de la branche vieillesse par la mobilisation du Fonds de réserve des retraites (FRR) en faveur de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades).

De façon à anticiper les dettes futures, le PLFSS prévoit la reprise des déficits "vieillesse" (Caisse nationale assurance vieillesse et Fonds de solidarité vieillesse), constatés entre 2011 et 2018 pendant la période de montée en puissance des effets de la réforme des retraites, dans la limite de 62 milliards d’euros.

Une augmentation des recettes pour le financement des retraites
Ayant résolument écarté une hausse généralisée des prélèvements pour financer le système des retraites, le Gouvernement propose de mobiliser 4 milliards d’euros à travers trois types de mesures qui porteront sur les hauts revenus, les revenus du capital et la diminution des niches fiscales et sociales.

Pour le financement des retraites, le PLF 2011 prévoit quatre mesures fiscales ciblées : l'instauration d'une contribution de 1 % sur les hauts revenus et certains revenus du capital ; la suppression du crédit d'impôt dividendes et du seuil de taxation des plus-values mobilières. Les entreprises seront également mises à contribution avec le déplafonnement de la quote-part des frais et charges sur les dividendes de filiales perçus par les sociétés-mères.

Les mesures prises à travers le PLFSS portent également sur les stocks-options, les retraites-chapeaux et le calcul des allègements généraux de charges patronales.

Concernant les stocks-options, le Gouvernement propose d’augmenter la contribution payée par le bénéficiaire sur le gain de levée d’option. Cette contribution, créée en 2008, sera plus que triplée et portée à 8 %. Par ailleurs, la contribution payée par l’employeur sur la valeur de l’option, au moment de son attribution, sera augmentée de 10 à 14 %. Le gain de ces deux mesures est estimé pour 2011 à 70 millions d’euros.

Les retraites-chapeaux, quant à elles, contribueront au financement du régime des retraites à hauteur de 110 millions d’euros dès 2011. Le bénéficiaire sera soumis à une nouvelle contribution salariale de 14 % qui s’ajoutera aux prélèvements sociaux actuels et à l’impôt sur le revenu déjà acquittés aujourd’hui sur les retraites-chapeaux. Sur le versement des rentes au bénéficiaire, l’employeur paiera désormais une contribution dès le premier euro versé. L’abattement de 1 000 euros par mois pour la contribution employeur sera supprimé.

Enfin, le PLFSS pour 2011 prévoit de modifier le calcul des allègements généraux de charges patronales, pour qu’il s’applique aux salaires et primes versées par l’employeur sur toute l’année, alors qu’il est aujourd’hui appliqué mois par mois. Cette mesure rapportera 2 milliards d’euros.

Validation par le Conseil Constitutionnel de la loi interdisant le port du voile intégral.


Le Mouvement Populaire salue la validation par le Conseil Constitutionnel de la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public.

Cette décision confirme que ce texte qui vise à préserver la dignité de la femme est un texte de défense et de promotion des valeurs républicaines.

Cette loi qui est aujourd’hui la loi de la république protège les femmes et leur dignité.

L’UMP se félicite de cette décision qui apporte une réponse claire et définitive à toutes les interrogations qui avaient surgies lors de la préparation et l’examen de la loi.

La république, la conception que nous nous en faisons des principes d’égalité entre hommes et femmes se trouvent confortés.

Xavier BERTRAND
Secrétaire Général de l’UMP

Dominique PAILLE
Porte-parole Adjoint de l’UMP

samedi 25 septembre 2010

L'UMP regonfle ses troupes parlementaires à Biarritz.


Le premier ministre François Fillon a affiché hier sa fermeté face à la rue qui conteste la réforme des retraites, en appelant à l'unité de son parti face aux perturbations actuelles.

Les militants et les élus locaux du parti sarkozyste se sont offert ces deux derniers jours une incursion dans la cour des grands.

Invités par Daniel Poulou, le député de la sixième circonscription, ils ont participé aux travaux des journées parlementaires de l'UMP qui se tenaient hier et avant-hier dans la halle d'Iraty, un espace quasiment neuf, situé entre l'aéroport et les beaux quartiers de Biarritz.

L'occasion de côtoyer ministres et ténors de l'Assemblée Nationale ou du Sénat qu'ils ne rencontrent habituellement qu'à travers l'écran de leur télévision. Ce n'est pas tous les jours qu'ils peuvent croiser au pied des escalators, ou à la cafétéria, Rama Yade, Jean-Louis Borloo, Frédéric Mitterrand, François Baroin, Nadine Morano, Christine Lagarde ou Chantal Jouanno.

Les parlementaires locaux, Alain Lamassoure, député européen, Jean Grenet et Daniel Poulou, élus à l'Assemblée Nationale et le sénateur Auguste Cazalet jouent les guides dans ce « Who's Who » vivant du parti majoritaire. Mais c'est le « retraité » béarnais, Jean Gougy, qui jure n'être « plus rien » dans le parti, qui semble prendre le plus de plaisir à faire les présentations.

Le solide carnet d'adresses de Jean Gougy

« Le jeune garçon qui m'a salué tout à l'heure, c'est Olivier Marleix, le fils du ministre, qui travaille à l'Élysée », glisse-t-il. « Je vous présente Hervé Fabre-Aubrespy, qui est chargé à Matignon du découpage électoral », indique-t-il, un peu plus tard. Plus de trente ans passés à la tête du parti gaulliste laissent indubitablement un solide carnet d'adresses.

Les rencontres dans les couloirs témoignent de liens privilégiés. Le trésorier départemental Jacques Monget salue ainsi Éric Woerth, ex-trésorier du parti. L'accolade est chaleureuse entre Nicolas Patriarche, le jeune élu béarnais de l'agglomération paloise (et délégué de circonscription) et Benoît Apparu, ministre du logement et ancien responsable national des jeunes.

La veille, la réunion militante a réuni 700 personnes en compagnie des présidents des groupes du Sénat et de l'Assemblée, Gérard Longuet et Jean-François Copé, du secrétaire général, Xavier Bertrand et de Michèle Alliot-Marie, ministre et élue de Saint-Jean-de-Luz. Les jeunes « populaires » du cru avouent s'être couchés à l'aube...

Le gouvernement presque au complet

Hier, outre les délégués de circonscription et les conseillers généraux (Jean Castaings, Max Brisson, Hervé Lucbéreilh, Francis Courouau), de nombreux maires basques avaient leur table réservée au repas de clôture.

Avant cela, ils ont été très attentifs aux discours des leaders qui se sont succédé tout au long de la matinée devant le gouvernement presque au complet, rassemblé au premier rang de la salle.

Copé et Fillon pour doper les troupes

« Non, avec le président de la République, nous ne retirerons pas ce projet de réforme car il est nécessaire et raisonnable. » Le premier ministre François Fillon a fait preuve, hier, d'une grande fermeté face aux manifestants opposés à la réforme des retraites, restant dans le même registre pour réclamer de l'ordre à L'UMP, agitée par une guerre des chefs qui a brouillé les journées parlementaires du parti. Il a appelé les parlementaires à tenir le cap : « Nous avons l'impérieuse obligation de porter et de soutenir la politique de réforme », en justifiant notamment les mesures annoncées par le discours de Grenoble du président de la République et en annonçant une réforme à venir de la fiscalité.

Avant lui, Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, a prôné le courage, le rassemblement et l'ouverture au monde tout en éreintant l'opposition : « Si les socialistes sont aussi agressifs, c'est qu'ils n'ont pas de projet. »

Source: La République des Pyrenées.fr

Aménagement du territoire: Nicolas Sarkozy donne le coup d'envoi du campus de Saclay.


En visite ce vendredi matin sur le plateau de Saclay, le président de la république a tenu à montrer les preuves de volonté politique en annonçant l'arrivée prochaine de six grande écoles et en cherchant à rassurer les élus sur la question des transports.

A la fin de son mandat, Nicolas Sarkozy pourra s’enorgueillir d’avoir concrètement fait avancer le projet de grand cluster scientifique de classe mondiale qu’est Saclay (Essonne). Une nouvelle fois en visite sur le plateau, accompagné des ministres de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, de l’Aménagement du territoire, Michel Mercier, et de la secrétaire d’Etat chargée de l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, le chef de l’Etat a tenu à donner les gages de sa volonté politique.

"Aujourd’hui, je suis heureux de confirmer le lancement de l’opération d’aménagement du campus Paris-Saclay", a-t-il ainsi déclaré devant un parterre d’élus locaux et de responsables des plus prestigieux établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Il est vrai que évoquée depuis des années, cette future "Silicon Valley" à la française est évoquée sans jamais vraiment prendre forme. Car si une bonne vingtaine d’établissements de pointe (Polytechnique, HEC, CEA, CNRS, université Paris Sud, université de Versailles Saint-Quentin, Supélec, sans compter les centres de R&D de Danone, Renault, PSA, Air Liquide, Thalès…) s’y sont installés, parfois dès les années 50, ils l’ont fait "indépendamment d’une vision de l’ensemble" que ce soit scientifique, politique et architectural, a critiqué le chef de l’Etat. Bref, aujourd’hui, Saclay, qui concentre déjà 10% de la recherche publique et privée, est ce grand plateau un peu hostile où ont été semés de manière éparse des "pots de yaourt", reconnaît un membre du gouvernement.

Pour en finir avec une "telle mosaïque d’institutions mal coordonnées", le gouvernement a donc mis le paquet. A chaque grande opération, Saclay est toujours bien servi : 850 millions d’euros dans le cadre de l’opération campus et 1 milliard d’euros dans le cadre du grand emprunt. Si l’enveloppe de l’opération campus est non "consomptible" (seuls les intérêts de la somme placée sur un compte du Trésor seront utilisés pour payer les loyers des partenariats public-privé), Saclay bénéficie d’un traitement de faveur pour le grand emprunt. Le milliard qui lui est destiné est, lui, consommable et sera divisé entre les établissements qui en bénéficieront pour leurs travaux. Chaque opération immobilière sera protée soit par l’établissement soit par l’établissement Paris-Saclay.

mardi 14 septembre 2010

Récupération des points de permis: l'UMP d'accord pour réduire le délai .


Le patron de l'UMP Xavier Bertrand a approuvé lundi la réduction du délai pour retrouver ses points de permis de conduire, votée au Sénat contre l'avis du gouvernement, jugeant que cela n'inciterait "pas à rouler plus vite" mais faciliterait "la reprise d'activité".

"Je trouve que ça a du sens" et "ce n'est pas ça qui va inciter à rouler plus vite ou à rouler dangereusement, je ne crois pas", a déclaré M. Bertrand sur RMC et BFM TV.

Il a souligné que "les esprits ont beaucoup changé" et que "depuis maintenant quelques années, on a de vrais résultats en matière de sécurité routière".

"Il ne faut pas relâcher la politique" de répression des délits routiers, a-t-il dit, mais cette mesure permettra quand on a perdu ses points "de ne pas être pénalisé pour reprendre une activité, pour reprendre un travail et une vie sociale".

Le Sénat a adopté vendredi, contre l'avis du gouvernement, un amendement dans le cadre du projet de loi sur la sécurité Loppsi 2 qui réduit les délais nécessaires pour reconstituer les points perdus sur les permis de conduire.

Dans les cas où le conducteur a commis une infraction entraînant le retrait d'un seul point, la restitution de celui-ci aura lieu dans un délai de six mois (au lieu d'un an) à condition qu'aucune autre infraction n'ait été commise pendant ce délai.

La totalité des douze points sera restituée dans un délai d'un an (au lieu de trois ans), également à condition qu'aucune infraction n'ait été commise pendant cette période.

Source AFP

Retraites : cynisme et hypocrisie font bon ménage à gauche .


Derrière une unité de façade, l’opposition persiste à mentir aux Français.

Preuve en est les propos tenus par Pierre Laurent lors de la fête de l’Huma. En réponse à l’annonce faite par Martine Aubry de replacer l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en cas de victoire du Parti socialiste aux élections présidentielles de 2012, le secrétaire général du Parti communiste a expliqué que l’enjeu était de « pouvoir partir à 60 ans avec une retraite qui permette de vivre de façon décente ». Ce dernier regrette ainsi au nom de sa famille politique de voir les socialistes aussi « ambigus » sur cette question cruciale des retraites.

Week-end donc intéressant pour Frédéric Lefebvre qui lors du point presse hebdomadaire a souhaité tirer les conclusions du comportement de la gauche dans ce débat : « Il y a la France du coeur, avec une majorité qui veut sauver les retraites et le niveau des pensions », a-t-il expliqué avant de condamner « la France du cynisme, celle du Parti socialiste, qui fait croire au retour de la retraite à 60 ans sans assumer la baisse des pensions ».

Pour Dominique Paillé, la gauche de Martine Aubry, en cherchant à sauver ce dogme des 60 ans, « agite des miroirs aux alouettes », or « les Français ne sont pas des alouettes ».

mardi 31 août 2010

Dominique Dord devient trésorier de l'UMP .


Maire d'Aix-les-Bains, Dominique Dord a été élu lundi trésorier de l'UMP par le bureau politique du parti. Le député de Savoie, leader du petit groupe de députés ultrasarkozystes de l'Assemblée, succède à Éric Woerth.


Après un intérim de Xavier Bertrand, le poste laissé vacant par Éric Woerth est désormais pourvu d'un titulaire: Dominique Dord, 50 ans, maire d'Aix-les-Bains et député de Savoie, a été élu lundi trésorier de l'UMP par le bureau politique du parti. Une promotion qui témoigne de l'estime et de la confiance que lui porte Nicolas Sarkozy.

Dord ne fait pas partie des sarkozystes de la première heure, mais il s'est bien rattrapé depuis, jusqu'à devenir le chef politique du petit groupe des députés ultrasarkozystes qui s'est créé il y a environ six mois. C'est Olivier Biancarelli, conseiller parlementaire à l'Élysée, qui est à l'origine de cette initiative, dont la vocation première était de contrer l'influence de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée. Progressivement, l'objet social s'est étendu et plusieurs des membres du groupe entretiennent de bonnes relations avec Copé.


Une belle-mère dans le même immeuble que Patrice de Maistre

Toujours courtois, Dominique Dord se départit rarement de son calme. Il l'a pourtant fait au lendemain des élections régionales, quand sa collègue des Pyrénées-Orientales Jacqueline Irless a interrogé le président sur le «désamour» des Français à son égard. La vigueur avec laquelle Dord a défendu Sarkozy est allée droit au cœur de l'intéressé.

Le député de Savoie a aussi de l'humour. Lundi soir, au cours d'une conférence de presse, après avoir jugé «assez hallucinant» que les journalistes aient principalement retenu dans sa carrière ses deux ans comme directeur de produits chez L'Oréal, il a annoncé: «Il se trouve que ma belle-mère habite deux étages au-dessus d'un monsieur qui s'appelle de Maistre et il paraît même que ce de Maistre serait celui dont vous parlez beaucoup. Comme il m'arrive de dormir chez ma belle-mère, il se pourrait que vous me voyiez dans le même immeuble.» Patrice de Maistre est le gérant de la fortune de Liliane Bettencourt. Il a été mis en garde à vue dans le cadre de l'affaire qui a conduit à la démission d'Éric Woerth de son poste de trésorier de l'UMP.


«Ne pas laisser les donateurs en friche

Rendant hommage au ministre du Travail, Dominique Dord a assuré que son action s'inscrirait dans la «continuité» de ce que faisait son prédécesseur. Il a demandé du temps pour se pencher sur le sujet du club des grands donateurs de l'UMP, tout en affirmant sa conviction qu'«il faut le maintenir»: «On n'a pas à s'excuser ou à se cacher, ni à l'UMP ni d'ailleurs dans les autres partis, d'avoir des gens qui soutiennent l'action d'un mouvement, a-t-il estimé. Est-ce que ça doit prendre cette forme ou une autre, je n'en sais rien, mais je ne veux pas qu'on laisse les donateurs en friche.»

Comme tous les autres membres du bureau politique de l'UMP, le nouveau trésorier va aussi devoir se prononcer sur une autre question: le parti doit-il acquitter les trois quarts de la somme promise par Jacques Chirac à la Mairie de Paris dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs? Le sujet a été rapidement abordé lundi lors de la réunion à huis clos de Port-Marly. Le secrétaire général de l'UMP a annoncé qu'il soumettrait une proposition dans ce sens lors d'un prochain bureau politique. Pierre Méhaignerie et Gérard Longuet se sont interrogés sur l'impact d'un tel marché dans l'opinion.

samedi 7 août 2010

Sécurité : les annonces de la majorité plébiscitées.


Roms, déchéance de nationalité, peines planchers, vidéosurveillance : les idées de l'UMP sont approuvées aussi à gauche.

Carton plein Nicolas Sarkozy. Que ce soient les mesures annoncées à Grenoble par le président contre ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre, celles présentées par Brice Hortefeux sur les camps de Roms ou suggérées par le député UMP Éric Ciotti contre les parents de mineurs délinquants: les Français les soutiennent, et dans une proportion très large, selon notre sondage Ifop.

La plus populaire, le contrôle des délinquants multirécidivistes par bracelet électronique plusieurs années après qu'ils ont purgé leur peine, recueille 89% d'avis favorables. Dernière du palmarès, la condamnation à deux ans de prison des parents de mineurs délinquants qui ne respecteraient pas les injonctions de la justice est tout de même approuvée par 55% des personnes interrogées.

Des résultats jugés «spectaculaires» par Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion de l'Ifop, qui voit dans cette enquête la confirmation de ce qu'il pressentait: «L'affaire Bettencourt a occupé une place très importante dans les médias, mais l'opinion, elle, a davantage été marquée par les violences des dernières semaines.» Selon lui, ces taux d'adhésion élevés prouvent que «les attentes, voire les inquiétudes des Français face à l'insécurité ne datent pas d'hier, même si elles sont montées en puissance à la faveur des faits divers qui ont récemment défrayé la chronique». «Il y a peut-être du vrai dans la thèse du PS quand il accuse Nicolas Sarkozy de se servir de l'insécurité pour faire oublier Woerth, ajoute-t-il, mais ont ne peut pas nier que la demande de sécurité est forte chez tous les Français, et pas seulement chez ceux qui votent Le Pen.»

Jérôme Fourquet remarque que «Nicolas Sarkozy a beau multiplier les annonces tonitruantes sur un terrain qu'il a déjà archi-labouré, ça marche toujours». Il pense même que le président dispose «encore d'une marge de manœuvre» pour durcir son discours, tant les résultats du sondage sont «en rupture avec les idées jusqu'il y a peu dominantes dans l'opinion».


Pas de révolution culturelle au PS

De fait, qui aurait cru que 62% des électeurs de gauche approuveraient qu'on retire leur nationalité française à des ressortissants d'origine étrangère coupables de polygamie ou d'excision? Ou que 50% des mêmes soient pour la déchéance des délinquants d'origine étrangère qui attenteraient à la vie d'un policier ou d'un gendarme?

Cette évolution n'a pas dû échapper au PS. Comment expliquer, sinon, que Martine Aubry se soit contentée de cosigner avec des experts socialistes de l'insécurité un communiqué certes solennel pour condamner les annonces présidentielles, mais d'où il ressort que la gauche n'a pas de contre-propositions? Car si la première secrétaire proclame avec superbe: «Pour avoir des résultats en matière d'insécurité, nous connaissons les solutions», le PS ne fera connaître qu'en octobre «quelques-unes» de ses idées. Et encore, il a accéléré le rythme, puisque initialement, les socialistes avaient prévu d'attendre décembre ou janvier pour consacrer un de leurs forums à l'insécurité.

«On comprend pourquoi le PS refuse d'aller sur le terrain que Nicolas Sarkozy a choisi et où il a tenté de les entraîner», remarque Jérôme Fourquet. Les dirigeants socialistes, dépassés par leurs troupes, n'ont toujours pas fait leur révolution culturelle, huit ans après l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle. Mais le président n'a pas pour autant gagné la partie. Si les résultats ne suivent pas, la déception sera à la mesure de l'espoir suscité par ses annonces.

Source: Le Figaro.fr

vendredi 30 juillet 2010

Cette droite qui pousse Sarkozy à droite.


Une trentaine de députés UMP regroupés au sein d'un "collectif de la droite populaire", conduit par Thierry Mariani, veulent peser sur le gouvernement pour défendre les "valeurs qui font la France".

L'UMP va devoir s'habituer à leurs communiqués. La semaine dernière, après les violences de Grenoble, ils avaient appelé le gouvernement à « travailler rapidement à l'alourdissement des sanctions vis-à-vis de ces actes de délinquance gravissimes ». Ils s'appellent Thierry Mariani, Lionnel Lucca, Jacques Myard, Christian Vanneste ou bien encore Bernard Debré et ils constituent depuis la fin juin les membres de « la droite populaire ». Tous députés UMP, ils ont fait le même constat après la déroute de leur camp aux régionales de mars dernier : la droite a laissé filé, selon eux, une partie de son électorat de 2007 au Front national en étant pas assez ferme sur les questions de sécurité et d'immigration, thèmes sur lesquels Nicolas Sarkozy avait largement appuyé sa campagne présidentielle.

Réunissant dans un premier temps ses membres une fois par fois, le collectif veut promouvoir la Nation comme "élément fondamental de notre identité" et le patriotisme "pour redonner fierté, espoir, et ambition aux Français". Pour une immigration contrôlée et maîtrisée, ils affirment que ceux qui "choisissent de vivre en France doivent adhérer aux valeurs de notre République par une démarche volontaire". Le député Thierry Mariani avait défrayé la chronique en 2007 en défendant l'introduction de tests ADN pour des candidats au regroupement familial.

Reprenant les crédos de la droite traditionnelle, le collectif croit aussi en "la liberté d'entreprendre, au travail, au mérite et à l'effort". Il croit en "l'excellence économique, l'innovation et l'esprit d'entreprise". "Nous sommes attachés à la dignité sociale et à la solidarité avec les plus faibles d'entre nous", écrivent-ils encore, "mais sans rien céder à l'assistanat, aux abus, aux fraudes qui fragilisent le lien social et la solidarité nationale". La famille, "pilier" de la cohésion sociale, doit donner "les repères" et assurer "la solidarité entre les générations", écrit le collectif, qui érige aussi la sécurité en "première des libertés", et croit "en l'autorité de l'Etat".

"Ils ont mal lu le programme de 2007"

Plus ou moins en froid avec l'Elysée depuis la politique d'ouverture, les députés de « la droite populaire » veulent convaincre Nicolas Sarkozy que sa réélection se jouera à droite et nom au centre comme le disent souvent de nombreux observateurs pour un second mandat. Tous les deux élus dans le sud de la France, Thierry Mariani (Vaucluse) et Lionnel Lucca (Alpes-Maritimes) observent avec inquiétude la remontée des amis de Marine Le Pen dans leur fief. Ils estiment aussi que le climat des affaires et les suspicions de collusion entre le monde de l'argent et du pouvoir pourraient constituer un obstacle de taille au succès du chef de l'Etat en 2012. Ainsi Lionel Lucca affirme-t-il au Point que la symbolique du bouclier fiscal a « des effets dévastateurs » sur l'opinion.

Jeudi matin sur Europe 1, l'UMP a réagi pour la première fois officiellement aux critiques de « la droite populaire ». « Lionnel Luca et son collectif se trompent. Ils ont mal lu le programme de 2007 : c'est une évidence, Nicolas Sarkozy a mis en oeuvre son programme", a affirmé le porte-parole Dominique Paillé qui minimise les divergences. "Il n'y a pas de défaillance dans notre électorat car le président tient ses engagements", a-t-il ajouté. En réalité, cette modération dans la réaction du parti présidentiel a une explication : l'initiative de « la droite populaire » sert plutôt l'Elysée qui préfère voir des amis parler à l'électorat populaire que ce dernier partir voter FN ou s'abstenir. Qui plus est, le retour très médiatisé de Nicolas Sarkozy ces dernières semaines sur le terrain de la sécurité laisse à penser que le chef de l'Etat partage plutôt les préoccupations de ses députés de base.

Source : LCI.fr

jeudi 29 juillet 2010

Retraite : le projet de loi à l'Assemblée nationale le 7 septembre .


La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a achevé jeudi 22 juillet l'examen du projet de loi portant réforme des retraites, après trois jours d'examen en présence d'Eric Woerth et de George Tron. L'Assemblée nationale commencera l'examen du texte réformant le système de retraite à partir du 7 septembre.

Lors du sommet social du 15 février, le président de la République a fixé l'agenda social pour 2010 et, en particulier, le calendrier de la réforme du système de retraite. "La question de la pérennité de notre système de retraite sera réglée à l'automne", a déclaré Nicolas Sarkozy à l'issue de la réunion.

Le 12 avril. La concertation sur la réforme des retraites entre les partenaires sociaux et le Gouvernement a commencé le 12 avril, après que le Conseil d'orientation des retraites (COR) a achevé ses projections financières actualisées des régimes.

Le 16 juin. Eric Woerth et Georges Tron ont présenté à la presse l'avant-projet de loi relatif à la réforme du système de retraite.

Le 13 juillet. Eric Woerth a présenté le projet de loi portant réforme des retraites lors du Conseil des ministres du 13 juillet. Il a ensuite été auditionné sur ce texte par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

Examen en commission des Affaires sociales, du 20 au 22 juillet, et principaux amendements
Le 20 juillet. Du 20 au 22 juillet, le projet de loi a ensuite été examiné par cette même commission, en présence du ministre du Travail, Eric Woerth, et du secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron.

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée a validé une mesure phare de la réforme des retraites : le report de l'âge légal à 62 ans d'ici à 2018. Le recul parallèle de l'âge auquel le taux plein est automatiquement accordé, quel que soit le nombre de trimestres cotisés, a également été confirmé : il passera de 65 à 67 ans.

Plusieurs amendements ont été acceptés. Ainsi, l'Observatoire de la pénibilité, mis en place fin 2008, sera chargé de recenser "les activités ayant une incidence sur l'espérance de vie" et de proposer "toute disposition visant à prendre en compte la pénibilité au regard de l'âge de la retraite". Selon un autre amendement accepté, les salariés pourront utiliser leur compte épargne temps (CET) pour "cesser de manière progressive leur activité".

Un autre amendement accepté vise à renforcer l'épargne retraite, en prévoyant qu'au moins la moitié des sommes perçues par un salarié au titre de la participation aux résultats de l'entreprise seront, sauf avis contraire dudit salarié, obligatoirement versées sur le Plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco).
Enfin, les entreprises d'au moins cinquante salariés pourront être sanctionnées financièrement, à partir du 1er janvier 2012, si elles n'ont pas signé d'accord ou de plan d'action sur l'égalité salariale hommes-femmes.

La question de la pénibilité et celle des modalités de suppression du dispositif permettant aux fonctionnaires parents de trois enfants de partir à la retraite au bout de quinze ans de service seront réexaminées à la rentrée.

Examen en séance plénière par les deux assemblées
Le 7 septembre. Prochaine étape : la présentation du projet de loi à l'Assemblée nationale le 7 septembre, afin que le texte soit délibéré en séance plénière et voté au cours du même mois, dans le cadre d'une session extraordinaire (*) des deux chambres.

Le texte de loi sera examiné par les deux assemblées - Assemblée nationale, puis Sénat. Il sera considéré comme adopté lorsqu’il aura été approuvé dans les mêmes termes par les deux assemblées. En cas de désaccord des deux assemblées, une procédure de conciliation, qui prend la forme d’une commission mixte paritaire, est adoptée.

Cette commission composée de 7 députés et 7 sénateurs est chargée de proposer un texte de loi commun, normalement après deux lectures par chaque assemblée. Le Gouvernement peut accélérer la procédure de conciliation en déclarant l’urgence du texte concerné. Dans ce cas, une commission mixte paritaire peut être constituée dès l’issue de la première lecture.

Promulgation

Le texte définitif de la réforme des retraites sera ensuite promulgué par le président de la République, dans les quinze jours qui suivent son adoption par le Parlement. La loi promulguée entre en vigueur après sa publication au Journal officiel.

Décrets d'application

Tout ou partie du texte de loi nécessitera des décrets d'application pour la mise en œuvre de la loi sur la retraite.

(*) Selon l'article 28 de la Constitution de 1958, le Parlement formé par l'Assemblée nationale et par le Sénat se réunit de plein droit en une "session ordinaire" débutant le premier jour ouvrable d'octobre et se terminant le dernier jour ouvrable de juin. Mais il peut être réuni également en "sessions extraordinaires" sur un ordre du jour précis.

La France, troisième pays d'accueil des flux d'investissements directs étrangers


L'édition 2010 du "Tableau de bord de l'attractivité de la France" montre un bilan positif de la capacité de la France à attirer et à retenir les entreprises et les talents étrangers sur son sol.
La France est en 2009 la troisième destination mondiale des flux d'investissements directs étrangers, derrière les Etats-Unis et la Chine, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Cette donnée est recueillie dans le tableau de bord 2010 de l'attractivité de la France, publié le 19 juillet, qui permet de faire l'état des lieux de l'attrait du territoire national pour les investissements étrangers.

Et le bilan du tableau de bord est plutôt positif. La France s'est maintenue depuis le début de la crise économique parmi les premiers pays d'accueil des investissements directs étrangers. En 2009, elle est le second pays en Europe après le Royaume-Uni pour l'accueil des investissements étrangers créateurs d'emplois. Enfin, avec près de 250 000 étudiants accueillis, la France était en 2007 le quatrième pays mondial d'accueil des étudiants en mobilité internationale, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Le tableau de bord 2010 de l'attractivité de la France a été établi par le Centre d'analyse stratégique (Cas) et l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii). Dans cette étude, la France est comparée à onze autres pays : les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Belgique, la Finlande et la Pologne. Et si la France attire tant les investisseurs étrangers, c'est que, selon le tableau de bord, ses atouts sont nombreux.

Un marché français dynamique
La taille du marché français (PIB nominal et par habitant) et son dynamisme constituent le principal facteur d’attractivité pour les investisseurs étrangers. En 2009, avec un PIB de 2 675 milliards de dollars à prix courants, la France était le 5e marché mondial après les Etats-Unis, le Japon, la Chine et l'Allemagne.

Durant la crise, la France a mieux résisté que la plupart de ses voisins européens. En 2009, son taux de croissance a été de -2,6 % alors que ceux du Royaume-Uni et de l'Allemagne étaient de -4,9 %. Selon les auteurs du tableau de bord, "cette bonne résistance à la crise économique a compté dans une période où les investisseurs étrangers sont attentifs à minimiser les risques et demandeurs de stabilité et de visibilité".

La France affiche une des plus fortes productivités du travail
La France dispose d'une main-d'œuvre productive, performante et particulièrement qualifiée. En 2007, 41 % des jeunes entre 25 et 34 ans ont atteint un niveau d'éducation supérieur. La France se situe en troisième place sur les onze pays de l'échantillon du tableau de bord.
"La France affiche également une des plus fortes productivités du travail, que celle-ci soit mesurée par personne employée ou par heure travaillée, occupant la quatrième place de l'échantillon", indique Estelle Dhont-Peltrault, co-auteur du tableau de bord et chargée de mission au Cas.

De plus, la qualité de vie en France et la performance de son réseau d'infrastructures de transport constituent des atouts supplémentaires à l'implantation de firmes étrangères sur notre sol. On comptabilise plus de 11 000 km d'autoroutes, plus de 31 000 km de lignes ferroviaires et 65 aéroports de plus de 15 000 mouvements de passagers par an, dont 6 sont internationaux.

Cependant, malgré une bonne maîtrise de la compétitivité-coût et les réformes engagées en matière de fiscalité et d’environnement administratif et réglementaire, "il reste toujours un décalage entre la perception des investisseurs étrangers et la réalité", souligne Estelle Dhont-Peltrault.

lundi 26 juillet 2010

Opération alimentation vacances 2010 : déjà 3500 contrôles de sécurité sanitaire des aliments.


Cet été, les services vétérinaires des départements renforcent leurs contrôles en matière de sécurité sanitaire des aliments pour permettre aux consommateurs de passer des vacances sereines, en toute sécurité.
Les produits que vous achetez au marché local pendant vos vacances sont-ils sûrs ? Les repas de vos enfants en colonies respectent-ils la réglementation ? Du 1er juillet au 31 août, avec l'Opération alimentation vacances (OAV), 4 000 agents du ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche se mobilisent pour veiller scrupuleusement aux aliments dans votre assiette. Ils effectuent jusqu'à 480 contrôles sanitaires par jour.

Comment se déroule une opération de contrôle ?

Des produits périmés, une température d'huile de friture non conforme, une cuisine sale… Les services vétérinaires des Directions départementales de la protection des populations (DDPP) passent tout au peigne fin. "Les inspections sont en général inopinées et permettent en quelques heures de vérifier l'hygiène des locaux, les équipements, les matières premières et le mode de préparation des denrées alimentaires", souligne Stéphanie Flauto, adjointe au sous-directeur de la sécurité sanitaire des aliments au ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche.

Des lieux sous haute surveillance
Durant la période estivale, certains endroits sont plus surveillés que d'autres. Parce qu'ils ne sont présents que deux mois par an comme les colonies de vacances, les glaciers, les ventes ambulantes à proximité des plages ou parce qu'ils connaissent un regain d'activité du fait de l'afflux des touristes. C'est le cas des restaurants, des fermes-auberges et des marchés locaux. Cette vigilance saisonnière s'applique également aux fêtes foraines et aux centres aérés. "Par ailleurs, le contrôle de la chaîne du froid dans les engins de transport des denrées est renforcé", ajoute Stéphanie Flauto.

Un bilan encourageant
En 2009, l'Opération alimentation vacances a donné lieu à 23 739 contrôles, ayant entraîné notamment 76 fermetures d'établissements, l'établissement de 237 procès verbaux et 460 retraits et saisies de produits non-conformes. Pour l'Opération 2010, d'après le ministère de l'Agriculture, 3 500 contrôles ont déjà été effectués entre le 1er et le 15 juillet. Ces contrôles ont donné lieu à 33 procès verbaux, 18 fermetures administratives, 39 actes de saisies de denrées et 203 avertissements et mises en demeure de mettre en place des actions correctives.

Les contrôles sanitaires, s'ils se renforcent durant l'été, se poursuivent bien évidemment toute l'année. Aussi a-t-on recensé 121 672 contrôles sur toute la France en 2009. Les intoxications alimentaires en France sont parmi les moins nombreuses en Europe, et trente fois moins fréquentes qu'aux Etats-Unis, selon le ministère de l'Agriculture.

Trois questions à Stéphanie Flauto, adjointe au sous-directeur de la sécurité sanitaire des aliments du ministère de l'Agriculture


Quelles sont les infractions les plus courantes relevées par vos équipes ?

Ce sont principalement des manquements à l'hygiène générale de l'établissement et de son fonctionnement : par exemple des locaux ou des équipements sales faute de nettoyage et de désinfection efficaces, ou encore des denrées présentées à la vente à des températures trop élevées lorsque les températures de conservation définies par les fabricants ou prescrites réglementairement ne sont pas respectées (NDLR : il s'agit du non-respect de la chaîne du froid). On trouve aussi la présence de denrées dont l’aspect, l’odeur ou le goût sont altérés, voire des denrées moisies, ou dont la date limite de consommation est dépassée. Ces denrées sont corrompues et/ou impropres à la consommation.


Avez-vous observé une évolution du type d'infractions constatées depuis l'existence de cette opération ?

L'hygiène générale des établissements en remise directe (NDLR : qui vendent directement au consommateur) s'est significativement améliorée, notamment depuis la mise en œuvre des guides de bonnes pratiques d'hygiène (GBPH). Ces guides ont été rédigés par les professionnels eux-mêmes et validés par les pouvoirs publics (par exemple : GBPH restaurateur, rayons bouchers, poissonniers dans les super et hypermarchés... Toutefois, compte tenu du changement rapide des effectifs dans les établissements de ce secteur d'activité ainsi que de la forte augmentation d'activité en période estivale, certaines non-conformités demeurent. Elles justifient de maintenir une pression d'inspection suffisante, en particulier lors de l'Opération alimentation vacances.

Quelles sont les sanctions ?

En cas de constatation de non-conformité, les sanctions possibles varient selon l'impact potentiel sur la sécurité des produits préparés. Il peut s'agir de sanctions administratives : avertissements, mises en demeure, fermetures d'établissement ; de sanctions pénales : contraventions, délits. Par exemple, la tromperie du consommateur telle la "remballe"1 de produits dont la date limite de consommation est dépassée constitue un délit. Elle est passible d’un emprisonnement de deux ans et/ou d’une amende de 37 500 euros maximum. Les agents de contrôle peuvent également saisir les produits concernés.

Un plan pour encadrer les pratiques bancaires en matière de frais.


Suite à la remise du rapport Pauget sur la tarification des services bancaires, un certain nombre de mesures vont être prises afin de rendre les tarifs bancaires plus justes et plus transparents en France.

Les frais bancaires en France sont nettement plus élevés qu'en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas : de 14,5 % en moyenne. Le rapport sur la tarification des services bancaires, commandé le 17 mars 2010 par Bercy, a été remis le 8 juillet à Christine Lagarde. Rédigé par Georges Pauget, ancien directeur général du Crédit agricole et Emmanuel Constans, président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), il propose plusieurs recommandations pour encadrer la tarification des services bancaires jugés trop opaques, onéreux et peu lisibles.

Afin de rendre les tarifs bancaires plus transparents et facilement comparables d'une banque à une autre, Christine Lagarde souhaite qu'à l'avenir "chaque banque affiche, dans un encadré en tête de sa plaquette tarifaire, le prix des dix services les plus souvent utilisés. La liste sera la même dans toutes les banques."

Un dispositif de sécurité pour les clients en situation fragile
Les clients en situation fragile pourront maîtriser leurs frais bancaires grâce à un "pack sécurité". Pour Christine Lagarde, plutôt qu'un chéquier, ce dispositif comprendrait une carte de paiement anti-dépassement qui empêcherait la personne de dépenser plus que ce dont il dispose. Christine Lagarde poursuit : "Comme de plus en plus de gens sont prélevés sur leurs comptes pour payer leurs factures d'eau, de gaz ou d'électricité, cette offre sécurité doit aussi prévoir un plafonnement du montant et du nombre de commissions d'intervention qu'une banque fait payer en cas d'incident de paiement. Celles-ci ne devraient pas dépasser 5 euros ou être réduites de 50 % par rapport à la situation actuelle."

Les forfaits bancaires devraient être mieux adaptés aux besoins des consommateurs. Les offres doivent évoluer, selon la ministre de l'Economie, vers des propositions réellement modulables et personnalisables.

Enfin, Christine Lagarde souhaiterait que les banques créent un "virement de proximité" afin de faciliter les paiements au quotidien. Ce service permettrait de faire des virements à des proches ou à des fournisseurs de services depuis un distributeur de billets ou un téléphone portable. Christine Lagarde réunira le Comité consultatif du secteur financier en septembre pour recevoir leurs avis et décider de la mise en œuvre de ces mesures.

vendredi 16 juillet 2010

DIGNITÉ DES FEMMES : BURQA, NIQAB..., LES DÉPUTÉS ONT DIT NON !


Le projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public a été adopté par l'Assemblée Nationale par 335 voix contre une.
Face au développement des pratiques radicales, faire respecter les valeurs républicaines

Le projet de loi « interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public » a été adopté mardi 13 juillet à l'Assemblée nationale par 335 voix contre une.

Deux dispositions essentielles :

Interdiction de porter le voile intégral dans tout l’espace public (lieux publics et ouverts au public) sous peine d’une amende de 150 euros et (ou) d’un stage de citoyenneté
Nouveau délit : toute personne obligeant sa compagne ou toute autre femme à porter le voile intégral sera passible d’un an de prison et de 30 000 euros d’amende. Une peine doublée si la personne contrainte est mineure
Depuis la demande d’une commission d’enquête parlementaire, le 17 juin 2009 sur le port, par certaines musulmanes, de la burqa ou du niqab, ce dossier a franchi de nombreuses étapes dont celle du 22 juin 2009 où le président Nicolas Sarkozy a indiqué que « la burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République », la burqa n’étant pas un problème religieux « mais un signe d’asservissement ».

Une proposition de résolution a été adoptée à l’unanimité le 11 mai 2010 par les députés. Elle soulignait l’attachement au respect des valeurs républicaines face au développement des pratiques radicales ainsi que la volonté de lutter contre les atteintes à la dignité de la femme.

Le 19 mai dernier, Michèle Alliot-Marie présentait en Conseil des ministres un projet de loi d’interdiction du voile intégral dans l’espace public, traduction de « la détermination du Gouvernement à se donner tous les moyens de lutte contre des pratiques contraires aux valeurs républicaines ». Elle a ensuite mené une « vaste concertation avec les responsables religieux et les responsables politiques, afin de bâtir un texte équilibré et durable qui soit en accord avec les principes de la République ».

Les groupes socialistes et verts n'ont pas participés au vote. Même si une vingtaine de députés de gauche dont Manuel Walls (PS)et André Gérin (PC) qui a présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, ont voté en faveur du texte.

LA ZAC DES HAUTS DE JOINVILLE DECLAREE D’UTILITE PUBLIQUE.


Par un arrêté en date du 7 juillet 2010, le Préfet du Val-de-Marne a déclaré d’utilité publique, au profit de la commune de Joinville-le-Pont, l’opération d’aménagement de la ZAC des Hauts de Joinville. L’arrêté préfectoral autorise donc les expropriations nécessaires à la réalisation de l’opération, qui devront être réalisées dans un délai de 5 ans par la commune.

« Je me réjouis vivement que le Préfet valide ce projet emblématique pour l’avenir de notre ville, déclare Jean-Jacques GRESSIER, Maire-adjoint chargé de l’urbanisme et du Cadre de Vie. La réhabilitation des Hauts de Joinville est désormais officiellement lancée dans l’intérêt général. Notre équipe municipale est fière de porter ce projet, qui va doter Joinville d’un nouveau centre-ville moderne, redynamisé et attractif, où il fera bon vivre. »

En effet, cet éco-quartier exemplaire en matière de développement durable privilégiera la mixité sociale, proposera des espaces et des équipements publics répondant à la demande de ses futurs habitants et créera une zone de commerces de proximité variés et de qualité.

Le nouveau quartier des Hauts de Joinville, que les Joinvillais attendent depuis si longtemps, va enfin prendre corps et vie : l’équipe municipale vous donne maintenant rendez-vous pour découvrir le visage du Joinville de demain à « l’Espace Projet », qui ouvrira le 11 septembre prochain rue de Paris, face à la place du 8 mai 1945.

jeudi 15 juillet 2010

Confirmation attendue cet été d’un rebond de la fréquentation touristique.


Le rebond de l’activité touristique au premier semestre 2010 s'est confirmé et les tendances pour cet été sont très encourageantes, a annoncé Hervé Novelli le 1er juillet. Le secrétaire d'Etat a également lancé l’opération de contrôle "vacances 2010" pour éviter que les touristes ne soient victimes de pratiques déloyales, d’abus ou d’infractions.

"Pour les touristes français et les visiteurs étrangers, l’année 2010 semble être l’année de la reprise", a souligné Hervé Novelli en présentant le bilan et les perspectives estivales de l'activité touristique en 2010. La fréquentation des Français, en augmentant de 12 % en voyages comme en nuitées pour les six premiers mois de l'année (Baromètre Atout France-TNS Sofres), retrouve son niveau normal, à hauteur du premier semestre 2008. "Cette croissance prend appui sur une bonne fréquentation de la montagne en hiver, une nette reprise de la fréquentation à Paris, une bonne performance des vacances de printemps et un redémarrage des voyages professionnels", a précisé Hervé Novelli.

Une tendance favorable qui devrait se confirmer cet été : les perspectives pour la fréquentation en séjours de juillet (+ 18 %) et d’août (+ 7 %) sont en forte hausse par rapport à l’année dernière (Baromètre Atout France-TNS Sofres). En termes de nuitées, les prévisions sont également favorables (+ 15 % en juillet et stabilité en août).

Le retour des grandes clientèles européennes

Pour les visiteurs étrangers, le nombre de voyages augmente de 5,5 % pour les cinq premières clientèles européennes ; des touristes européens au "budget sous tension", puisque leurs dépenses par nuitée ont connu une baisse de 11 % sur les cinq premiers mois de 2010 (celles des Français progressant de 3 % sur la même période).

Ces grandes clientèles européennes devraient néanmoins confirmer leur retour cet été puisque les intentions de départs sont en hausse de 23 % en juillet et de 10 % en août. Un rebond particulièrement notable chez les Britanniques, les Néerlandais et les Allemands. Les chiffres des cinq premières clientèles européennes sont encore meilleurs pour les nuitées (+36 % en juillet et +11 % en août), confirmant la tendance d’un allongement des durées de séjours.

Le retour des autres clientèles internationales devrait bénéficier de l'effet de la parité euro-dollar, plus favorable. La clientèle russe est d'ores et déjà en augmentation très forte (24 %) selon l’enquête de fréquentation hôtelière de l’Insee. La fréquentation des clientèles asiatiques augmente elle aussi fortement, et le retour de la clientèle américaine semble s'amorcer nettement au mois de mai.

Les bâtiments basse consommation préfigurent l'habitat de demain.


Les bâtiments de demain seront économes en énergie et pourront même en produire. Une révolution possible avec la "Réglementation thermique 2012" (RT 2012), présentée par Jean-Louis Borloo et Benoist Apparu, le 5 juillet 2010. La RT 2012 entraînera également une mutation des pratiques constructives avec à la clé une réduction des consommations d’énergie et des émissions de CO² de la France. Elle se traduira aussi par un gain de pouvoir d’achat pour les Français.
Le secteur du bâtiment est le plus gros "dévoreur" d'énergie en France avec 42,5 % de l'énergie totale consommée. Un secteur qui contribue pour 23 % aux émissions totales de CO² dans l'Hexagone. Avec la Règlementation thermique 2005 et la loi Grenelle 1, les normes d'efficacité énergétique des logements ont été renforcées. Les bâtiments et les équipements publics étaient les premiers concernés. Aujourd'hui, une nouvelle étape est franchie avec la généralisation des normes bâtiments basse consommation (BBC) aux logements privés neufs d'ici à 2012.

En route vers les bâtiments à énergie positive (BEP)

Grâce à une meilleure conception du bâti (besoin "bioclimatique" estimé dès la conception, test d'étanchéité à l'air…) et à une généralisation des techniques les plus innovantes, la consommation globale d'énergie sera réduite d'un facteur de 2 à 4 et les besoins de chauffage divisés par 2 ou 3. Objectif : un abaissement à 50 kWh/m²/an par an contre 150 aujourd'hui d'ici à 2012 et 35 millions de tonnes de CO² en moins d'ici à 2020.

Les avancées induites par la Réglementation thermique 2012 (RT 2012) vont conduire à une véritable révolution : les bâtiments à énergie positive (BEP). Des bâtiments autosuffisants en énergie qui produiront plus d'énergie qu'ils n'en consomment.

Le BBC devient un standard du marché

Avec 45 000 demandes de certification "BBC-Effinergie" pour le seul premier semestre 2010 (chiffre plus que doublé par rapport à 2009), les bâtiments basse consommation sont en passe de devenir la norme du marché de la construction. Les régions Île-de-France, Rhône-Alpes et Aquitaine forment le tiercé de tête avec 50 % des demandes à elles seules. Un site internet dédié recense l'ensemble des dispositifs législatifs et réglementaires.

Des coûts de construction maîtrisés (5 à 7 % d'ici à 2013) et un surcoût d'investissement rapidement rentabilisé font également partie de l'équation. L'Ademe estime que le surplus d'investissement (10 à 15 %) sera ramené entre 5 et 10 % d'ici à 2012 grâce aux économies d'énergies induites par les nouvelles performances énergétiques des bâtiments.

Au final pour les Français, le gain de pouvoir d'achat s'établira sur vingt ans entre 5 000 euros (logement dans un immeuble collectif) et 15 000 euros (maison individuelle), selon le Ministère de l'Ecologie.

Sécurité : la délinquance générale en baisse depuis un an.


Brice Hortefeux a fait le bilan, mardi 6 juillet, des actions menées depuis un an au service de la protection des Français. Pour mettre en œuvre sa politique de sécurité, il a opté pour une nouvelle stratégie : "à problème ciblé, réponse ciblée."
Entre juin 2009 et juin 2010, la délinquance générale a diminué de 2,91 % (en nombre de faits constatés). Cette baisse s'est accentuée depuis le début de l'année 2010 : 3,91 % pour le premier semestre. Entre octobre 2009 et mai 2010, dans l'agglomération parisienne, la criminalité organisée et la délinquance spécialisée ont baissé de près de 11,79 % et les cambriolages des résidences principales de 4,62 %.

Lors de la présentation du bilan d'action, Brice Hortefeux a réaffirmé son "combat acharné, méthodique et résolu contre la délinquance" qu'il mène aujourd'hui avec l'ensemble des responsables de sécurité. Il a rappelé que sa politique de sécurité intérieure se fondait sur trois priorités :

le renforcement de la mobilisation des forces de sécurité ;
le perfectionnement de l'organisation humaine et technologique des forces de sécurité afin de renforcer leur efficacité opérationnelle (rapprochement historique entre la police et la gendarmerie, création de la police d'agglomération, création de nouvelles unités territoriales de quartier) ;
une meilleure coordination de l'ensemble des acteurs de la sécurité (l'Etat doit travailler en étroite collaboration avec les polices municipales et les entreprises de sécurité privée).
Une stratégie fondée sur des plans d'action ciblés

Fort de cette mobilisation renforcée, d'une organisation perfectionnée et d'acteurs coordonnés, le ministère de l'Intérieur a adopté "une stratégie opérationnelle et ciblée, qui se décline en plans d'actions méthodiquement préparés, ambitieux dans leurs objectifs et régulièrement évalués dans leurs résultats."

Le plan de lutte contre les cambriolages
Face à la hausse préoccupante des cambriolages de résidences principales, le ministre de l'Intérieur a souhaité créer des cellules anticambriolages, en systématisant l'emploi de la police technique et scientifique sur les lieux de cambriolage et en s'attaquant enfin à la délinquance itinérante. Depuis le début de l'année, le nombre de vols par effraction de résidences principales et secondaires a baissé de 3,62 %.

Le plan de lutte contre le hooliganisme
Afin d'arrêter les phénomènes de violence dans les stades, Brice Hortefeux a renforcé dans un premier temps les unités de forces mobiles. Pour couvrir le championnat de France de football, 525 unités de forces mobiles ont donc été engagées. De nouveaux moyens ont été mis en oeuvre : une division nationale de lutte contre le hooliganisme, et des sections d'interventions rapides à Lyon, Bordeaux, Montpellier et Toulouse pour sécuriser les tribunes et interpeller les hooligans identifiés.

Enfin, un partenariat inédit a été établi entre les représentants de l'Etat, les clubs et les instances du football pour responsabiliser et mobiliser tous les acteurs concernés.
Au cours de la saison de football 2009-2010, 700 individus ont été interpellés, 828 personnes ont été interdites de stade et 7 clubs de supporteurs radicaux ont été dissous à la suite de dégradations et de violences.

Le plan de lutte contre les trafics de stupéfiants
Concernant la lutte contre les trafics de stupéfiants, le mot d'ordre de Brice Hortefeux transmis à toutes les forces de sécurité est d'occuper le terrain et de démanteler les réseaux. Les saisies de drogue ont augmenté en 2009 : 17 % de saisies d'héroïne et 4,4 % de saisies de cannabis en plus. Pas moins de 1 166 contrôles de halls d'immeuble ont été menés en Seine-Saint-Denis, en deux mois et demi, soit plus de 16 par jour. "J'ai réuni les préfets d'Ile-de-France pour systématiser cette pratique plus que payante", souligne le ministre de l'Intérieur.

Le plan de sécurisation des transports en commun : chaque jour, 150 patrouilles sécurisent les transports en Ile-de-France. A la gare du Nord, 14 patrouilles composent le dispositif quotidien.
Trois autres plans d'action sont en cours de mise en place : le plan de lutte contre les bandes violentes, le plan de lutte contre les violences scolaires visant à combattre l'insécurité et à "sanctuariser" les établissements scolaires, ainsi que le plan "Tranquillité seniors", permettant aux personnes âgées, plus vulnérables, d'être mieux protégées en cas de menace.

François Fillon, Premier Ministre : "Je suis venu en Ardèche saluer une France qui travaille, qui innove et qui, malgré la crise, remporte des succès"


François Fillon s'est rendu en Ardèche lundi 12 juillet, en compagnie de Michel Mercier. Ce déplacement avait pour thème le développement économique rural.
A l'occasion de son déplacement à Ruoms et à Lagorce en Ardèche, le Premier ministre a tenu à saluer le dynamisme des deux entreprises visitées.

Melvita, spécialisée dans les produits cosmétiques bio et naturels depuis 1977, pour son parcours innovant et son exploitation des ressources naturelles de la région :

"c'est ce type de démarche que nous voulons encourager en favorisant les circuits courts de commercialisation".

Uvica (Union des vignerons des coteaux de l'Ardèche), groupement de coopératives viticoles, pour sa réussite économique exemplaire (40 millions d’euros de chiffre d'affaires) sur un "marché mondialisé où la concurrence est de plus en plus rude".
Le Premier ministre a également souligné "le bon score" de l'Ardèche dans la seconde vague d'appels à projets des Pôles d'excellence rurale dont les lauréats viennent d'être nommés : "5 projets sur 7 ont été sélectionnés" dans ce département.

"La leçon de cette réussite, c'est qu'il y a des ressources de compétitivité et d'innovation dans le monde rural" souligne François Fillon, en ajoutant que, outre l'agriculture, il y a tout un tissu de PME et de PMI, "toute une économie de services" à soutenir et encourager.

Avant de détailler l'ensemble des mesures engagées pour soutenir la France rurale, le Premier ministre a commenté le contexte politique "depuis trois semaines" où "l'honneur d'un membre du Gouvernement est mis en cause". "Je note que hier soir l'Inspection générale des finances a apporté la démonstration que l'essentiel de ces accusations étaient fausses", a souligné François Fillon. A ceux qui mettraient en doute l'indépendance de l'IGF, le Premier ministre a répondu que cela était "très méprisant pour une administration comme l'administration fiscale qui est sans doute l'une des plus indépendantes en Europe". Tout en ajoutant pour ceux qui contestent ce rapport "qu'il existe au sein du Parlement un homme qui a la possibilité de vérifier quand il veut la véracité de ce rapport, de se faire produire tous les documents, toutes les pièces nécessaires, c'est le président de la commission des finances". François Fillon a réitéré sa confiance envers Eric Woerth.

Services au public et aide au développement économique

Pour soutenir la France rurale, le Premier ministre a rappelé que les Assises des territoires ruraux à l'automne dernier avaient donné naissance à un plan d'actions autour de deux enjeux fondamentaux : les services à la population et le développement économique. Côté services au public, l'heure est à la mutualisation et aux nouvelles technologies. Un protocole, en passe d'être signé par l'Etat et certains opérateurs (la Poste, EDF, SNCF, Pôle emploi entre autres) permettra "d'expérimenter dans une trentaine de départements des lieux mutualisés d'accueil et de service au public". Afin d'inciter les jeunes professionnels de la santé à s'implanter dans les campagnes, près de 250 maisons pluridisciplinaires vont être financées entre 2010 et 2013 et 400 contrats d'engagement de services publics vont être passés.

Pour aider au développement économique, la "réduction de la fracture numérique est un des volets les plus importants de notre plan", souligne François Fillon : élimination des "zones blanches" (non couvertes) de la téléphonie mobile mais aussi déploiement du très haut débit "simultanément dans les grandes villes et dans les zones rurales". Projet dans lequel 2 milliards d'euros sont engagés dans le cadre des Investissements d'avenir. Autre volet du développement économique : le soutien aux entreprises. "Nous avons demandé à la Banque postale, à Oseo et au Fonds stratégique d'investissement de prendre des dispositions" afin de faciliter l'accès aux financements des entreprises en zone rurale.

Préserver le potentiel de notre agriculture

Dans un monde agricole en crise, "l’un des défis à relever, c'est celui de la préservation du potentiel de production de notre agriculture". La LMA (loi de modernisation de l'agriculture) permettra de mieux gérer et limiter la régression des surfaces agricoles, mais aussi d'aider les agriculteurs à mieux faire face à la volatilité des prix.

"Au-delà des textes de loi, il faut encourager le mouvement vers la contractualisation, vers un travail interprofessionnel accru, vers une meilleure gestion des risques", plaide le Premier ministre, qui note que la lutte contre la volatilité des prix doit se faire au niveau européen "au moment où se prépare une réforme en profondeur de la Pac*". "La France défendra une Pac forte et ambitieuse" prévient François Fillon.

lundi 5 juillet 2010

« L’Etat doit être exemplaire »


La volonté de réaliser une « démocratie irréprochable » défendue par Nicolas Sarkozy se poursuit…

Des mesures de réductions du train de vie de l’Etat vont être prises

« Parce que nous en avons le devoir vis-à-vis de nos contribuables », écrit Nicolas Sarkozy dans une lettre au Premier Ministre, plusieurs grands chantiers de réduction des dépenses au sommet de l’Etat sont fixés :

Les logements privés des ministres ne seront plus pris en compte par l’Etat. Les logements de fonctions seront quant à eux soumis à la taxe d’habitation que paient tous les Français.

Les cabinets ministériels seront réduits à 20 collaborateurs pour un Ministre et 4 pour un Secrétaire d’Etat. La part dédiée à la rémunération et aux déplacements des conseillers ministériels sera abaissée de 10%. Les déplacements en train devraient également devenir la règle pour les trajets n’excédant pas trois heures.

Les cérémonies et réceptions seront ramenées au minimum nécessaire. Il est à noter que les garden-parties de 14 juillet à l’Elysée et dans les ministères seront supprimées en 2010. Les chasses présidentielles seront supprimées et remplacées par de simples battues de régulation.

Enfin, les avantages en nature des agents publics, voitures et logements de fonction seront circonscrits à la nature de leurs fonctions. 10 000 véhicules et 7000 logements devraient être progressivement supprimés d’ici à 2013.

Depuis 2007, des réformes structurelles ont été menées comme la refonte des cartes militaires et judiciaires, la réorganisation des services déconcentrés de l’Etat, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ( 100 000 suppressions acquises), ou la fusion de la direction générale des impôts et de la comptabilité publique.