mercredi 2 novembre 2011

Après l’ « attentat » contre Charlie Hebdo, Jean-François Copé dénonce une atteinte à la liberté d’expression .


« Si l’acte criminel est avéré, il est extrêmement grave et il est du devoir de tous les responsables politiques, quelles que soient nos sensibilités, de le condamner ».

Lors du point presse hebdomadaire de l’UMP, Jean-François Copé a évoqué « l’attentat » (un incendie) dont a été victime dans la nuit de mardi à mercredi l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. SI l’acte criminel est confirmé, « c’est là une atteinte à une valeur fondamentale de notre pays, la liberté d’expression ».

Estimant que cet acte devait donner lieu à des poursuites judiciaires, Jean-François Copé a dénoncé les « ravages des intégrismes et extrémismes sous toutes leurs formes qui instrumentalisent la religion à des fins politiques. Les amalgames entre la religion et la politique sont les pires qui soient et nous devons combattre cela » a ajouté Jean-François Copé, dans le cas où le lien serait clairement établi entre l’incendie et la décision du journal satirique de rebaptiser sa une.

*Au lendemain des élections en Tunisie qui a vu le parti islamique accéder au pouvoir et de la déclaration d’un responsable du Conseil national de transition libyen (CNT) prônant le retour de la charia, l’hebdomadaire satirique s’est rebaptisé pour une parution « Charia hebdo ».

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