vendredi 16 juillet 2010

DIGNITÉ DES FEMMES : BURQA, NIQAB..., LES DÉPUTÉS ONT DIT NON !


Le projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public a été adopté par l'Assemblée Nationale par 335 voix contre une.
Face au développement des pratiques radicales, faire respecter les valeurs républicaines

Le projet de loi « interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public » a été adopté mardi 13 juillet à l'Assemblée nationale par 335 voix contre une.

Deux dispositions essentielles :

Interdiction de porter le voile intégral dans tout l’espace public (lieux publics et ouverts au public) sous peine d’une amende de 150 euros et (ou) d’un stage de citoyenneté
Nouveau délit : toute personne obligeant sa compagne ou toute autre femme à porter le voile intégral sera passible d’un an de prison et de 30 000 euros d’amende. Une peine doublée si la personne contrainte est mineure
Depuis la demande d’une commission d’enquête parlementaire, le 17 juin 2009 sur le port, par certaines musulmanes, de la burqa ou du niqab, ce dossier a franchi de nombreuses étapes dont celle du 22 juin 2009 où le président Nicolas Sarkozy a indiqué que « la burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République », la burqa n’étant pas un problème religieux « mais un signe d’asservissement ».

Une proposition de résolution a été adoptée à l’unanimité le 11 mai 2010 par les députés. Elle soulignait l’attachement au respect des valeurs républicaines face au développement des pratiques radicales ainsi que la volonté de lutter contre les atteintes à la dignité de la femme.

Le 19 mai dernier, Michèle Alliot-Marie présentait en Conseil des ministres un projet de loi d’interdiction du voile intégral dans l’espace public, traduction de « la détermination du Gouvernement à se donner tous les moyens de lutte contre des pratiques contraires aux valeurs républicaines ». Elle a ensuite mené une « vaste concertation avec les responsables religieux et les responsables politiques, afin de bâtir un texte équilibré et durable qui soit en accord avec les principes de la République ».

Les groupes socialistes et verts n'ont pas participés au vote. Même si une vingtaine de députés de gauche dont Manuel Walls (PS)et André Gérin (PC) qui a présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, ont voté en faveur du texte.

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